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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 18:37

In-side Faces / Visages du dedans

 

Les Éditions CMC ( Canada Méditerrannée Centre) sont heureuses d’annoncer la publication de ce nouveau genre de poésie bilingue intitulé In-side Faces/ Visages du dedans : Visiotexts/ Visionèmes. Voir information jointe. Veuillez s’il vous plaît faire passer l’information à votre bibliothécaire et à vos amis.


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Le Livre
Ce livre d’art donne à voir quarante peintures en couleurs chatoyantes de Micheline Montgomery, sur lesquelles Hédi Bouraoui a composé des poèmes qu’il appelle des Visionèmes.


Ce sont donc des saisies de lumières fugitives, des flashs de visions du monde qui traduisent ce qui se trame à l’intérieur de ces visages représentant souvent des fonctions telle l’artiste, le penseur, la bibliothécaire, ou des catégories émotionnelles telle la générosité, le nettoyage, ou la dévoilée.
Ce petit joyau devrait faire partie de toute collection artistique et littéraire qui se veut à la page du postmodernisme.


 
L’Auteur
HÉDI BOURAOUI, F.R.S.C., University Professor Emeritus des Études françaises à l’Université York, est l’auteur d’une vingtaine de recueils de poésie, une douzaine de romans, et plusieurs livres de critique littéraire. Il est à présent Écrivain en Résidence à Stong College, Université York.

 

L’Artiste
MICHELINE MONTGOMERY s’intéresse surtout aux média acryliques. Les visages paraissent souvent comme thématiques de son oeuvre. Elle a eu des expositions de ses peintures en Amérique du Nord, en Mexique, et en Europe.
 

  http://www.lexpress.to/data/manchettes/00003442.lrg.jpg

 
 
Commandez par la poste : inclure un chèque au nom de « York University »
CMC Éditions
356 Stong College
York University
4700 Keele Street
Toronto, ON
M3J 1P3
CANADA

 

Ou adressez-vous à Ann  Gagné

 

cmc@yorku.ca


CMC.jpg 
Visages du Dedans : 47, 00 $
 
Frais de Port et d’emballage compris.

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 14:51

La population arabe israélienne intégrée  dans l’high-tech

 

Par Ftouh Souhail



file5551L’heure d’une coopération plus étroite a sonnée.

La bonne nouvelle d’Israel est que des jeunes issus du secteur arabe israélien vont être intégrés dans l’high-tech israélienne, dans le cadre d'un projet original promu par le Président Shimon Pérès et le PDG de CiscoSystems.

Mr Pérès et le Premier Ministre Binyamin Netanyahu se penchent actuellment avec attention sur les entrepreneurs israélo-arabes.


Les entreprises High-tech israéliennes sont actuellement de plus en plus disposées à embaucher des Arabes, et ce davantage que dans d’autres domaines prestigieux comme le Droit ou les Finances. Ce jeune secteur, qui est en pleine croissance,  fait d’Israël un pays innovant et ouvert dans tous les sens du terme.


Avishay Braverman, Ministre chargé des Minorités, a déclaré qu’il espérait très bientôt bénéficier de 180 millions  chekels - la moitié de la somme en provenance du gouvernement, l’autre moitié venant du secteur privé - pour embaucher des Arabes professionnels dans le domaine de l’industrie.

 

Comply


Avishay Braverman a appellé les PDG israéliens à « apprendre à leurs départements en Ressources Humaines à remplir les postes vacants par des Arabes qualifiés ».


Quelques-unes des compagnies High-tech les plus importantes sont disponibles pour donner du travail aux Arabes comme aux Juifs, et ce sans distinction raciale mais sur le seul critère de la qualification. En tête des ces sociétés on compte Intel, HP, Amdocs et SAP.


le Président Shimon Pérès a accompagné à Nazareth  en 2010 un bus rempli des plus grands hommes d’affaires israéliens pour y visiter les compagnies Hi-Tech arabes. Après la visite de Pérès à Nazareth, 40 industriels juifs et arabes ont exprimés  qu’ils  aspirent à une carrière dans la Haute-technologie.


Le Docteur Samer Hamed, 37 ans, a ouvert depuis un an sa compagnie High-tech à Nazareth, Remedor Biomed, , après avoir développé « une médecine innovante qui booste le mécanisme naturel du corps pour la réparation des os »

 

« Israël donne désormais aux Arabes davantage d’opportunités dans la Biomed (Médecine Biologique) et dans le High-Tech, souligne Hamed.

 

« On a toujours vécu ensemble, mais on a peu travaillé ensemble. Or cela peut changer les relations entre Juifs et Arabes ».


Israël qui est menbre de l’OECD ( Organisation pour la Coopération et le Développement Economique) à laquelle appartiennent les principales démocraties industrialisées du monde, encourage les Arabes Israéliens  à participer à l’industrie israélienne de l’high-tech.


Il semblerait que l’High-tech relève davantage de la méritocratie, et ne dépende pas autant de la langue et de la culture.

 

Ftouh Souhail

 

(Photo) Comply est une start-up israélienne qui prouve que l'apartheid n'existe pas dans l'Etat Juif. 50% de ses employés sont palestiniens. 
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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 11:18

 

 

Confirmation de l''incendie de la synagogue El-Hamma

 

Guysen Israel News - 7 Février 2011 et

 

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Dans un communiqué envoyé au BNVCA, le président de la communauté juive de Gabès, Azria Ghozlane, confirme que la synagogue d'El Hamma située à 400 km au sud de Tunis et à 95 km de Djerba, a bien été incendiée, contrairement au démenti qui avait été publié le 2 février.

_5618.jpgLa tombe de Saïd Yossef El-Maarabi - Camus mai 2009

M. Ghozlane affirme avoir été informé le 31 janvier que le mausolée du grand rabbin Sayed Rebbi Yossef al-Maarabi avait été vandalisé. Après avoir constaté les dégâts sur place, il s'est avéré que les faits remontaient au 13 janvier dernier, date à laquelle suite au décès d'un professeur franco-tunisien dans la région de nombreux édifices publics à El-Hamma ont été saccagés.

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Prière devant la tombe - Camus mai 2009

''Le poste de sécurité, les locaux communs ainsi que l'Ekhal en bois et le Sefer Torah à l'intérieur de la synagogue ont été réduits en cendres. La tombe elle-même qui trône au milieu du site n'a pas été touchée'', précise-t-il, ajoutant qu'une plainte a été déposée pour déterminer s'il s'agit d'un simple acte de vandalisme ou taché d'antisémitisme.

_5622.jpgSource thermale à El Hamma - Camus mai 2009

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 11:02
Hedi Bouraoui : Sfax n’ayant pas voulu de sa bibliothèque, il lègue 1100 livres au Gers en France
Cet article a paru en 2009 dans  Leaders-com. Je le remets en page afin de vous faire connaitre la personnalité de ce grand poète-écrivain. Hedi Bouraoui est né à Sfax. 
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Lorsqu’on interroge le poète et romancier tunisien Hédi Bouraoui, établi, depuis plus d’un demi-siècle, en Amérique du Nord sur son bilan de l’année 2009, il dresse une moisson abondante et toujours impressionnante, mais non sans une petite amertume. De nouvelles publications, des célébrations, une série de conférences de par le monde et le legs de sa bibliothèque  parisienne de 1100 ouvrages à la bibliothèque de Lectoure (Gers) où il avait fait ses études secondaires. Sfax, sa ville natale l’aurait regretté, mais explication de Bouraoui à Leaders : «  j'espère que  Sfax ne  sera pas jalouse que j'ai donné  mes livres français  à  Lectoure... mais si Sfax  avait voulu défrayer les  frais d'envoi, c'est à Sfax que j'aurais tout donné... Savez-vous  que  chaque fois que je rentre  à  Sfax  j'amène quelques livres et je les donne à la  Maison de France car l'Université même au  temps de notre ami Fathi Triki n'a  jamais pu m'aider dans le projet de don de livres!!! ». Bilan 2009 d’un homme de lettres exceptionnel qui mérite reconnaissance et hommage dans son pays. « Espérons que cela continuera sans trop de tracas ! Optimisme, quand tu nous tiens ! »


" L’année 2009 a été assez chargée pour moi avec des changements assez conséquents à mon Université. Nous avons perdu l’ancien Doyen et le College Stong va changer de spécialisation, en abritant Health Education aux lieux des Arts et  des Lettres. Notre Faculty of Arts est devenue à partir de Juillet Faculty of Liberal Arts and Professional Studies, amalgamant l’ancienne Faculté et Atkinson College. Nous avons eu le plaisir de rencontrer le nouveau Doyen, Martin Singer qui nous a bien reçu Betty et moi. Nous l’avons invité à visiter le  Canada-Méditerranée-Center avec l’espoir qu’il nous appuiera comme l’administration précédente. Vu les restrictions budgétaires, nous ne sommes sûrs de rien.


Je passe toujours six mois en France (l’hiver et l’été), et six mois au Canada (le printemps et l’automne.) Autrement dit les meilleures saisons dans chaque pays, sans oublier mon mois en Tunisie en Juillet. Pas mal de voyages qui deviennent de plus en plus difficiles à faire ! Mais je suis toujours heureux de passer une semaine ou deux  dans mon sud-ouest français… J’ai légué mes livres à la bibliothèque de Lectoure (Gers), là où j’ai fait mes études secondaires au Collège Maréchal Lannes. Merci à Joël Cantaloup et Jean Doumecq qui ont gentiment transporté en voiture 1100 livres de Paris jusqu’à leur destination. Il y aura donc à l’avenir des Fonds Hédi Bouraoui dans ma ville d’adolescence pour ne pas dire là où j’ai ouvert les yeux intellectuellement parlant. 


En Puglia Italie, début mars, j’ai lancé les trois versions (française, italienne, anglaise) de mon récit Puglia à bras ouverts. Grâce à Nicola D’Ambrosio, mon  ami et traducteur officiel, qui a organisé toutes les manifestations – J’en ai fait 11 en dix jours et donné de nombreuses interviews aux journaux, radio, télévision – ce fut un séjour des plus agréables dans cette famille que je considère comme la mienne. Un merci du fond du cœur à Nicola, son épouse Mina, ses trois enfants et tous les membres du clan !  


En mai, L’Universita Della Terza Età di Acquaviva, Italie m’a nommé « Membre Honoraire « pour avoir semé chez nous les germes du Transculturalisme et renforcé notre identité de peuple méditerranéen, et de la Puglia à Bras ouverts. »  Comme vous le savez, j’aime beaucoup l’Italie où mon œuvre se fait de plus en plus connaître et où j’ai de nombreux amis.

           

           Parmi les honneurs, Le Who’s Who en France m’a listé dans sa version de 2009 alors qu’au Canada j’y suis depuis 82. Et mon livre Cap Nord a été finaliste au Prix des lecteurs de Radio Canada et au Prix le Trillium de l’Ontario. Radio Canada a fait une capsule publicitaire de trois minutes tournée à Paris qui a pris près de cinq heures à réaliser, et qui a été projetée à la télé pendant deux mois. Malheureusement je n’ai pas remporté le prix ni pour l’une, ni pour l’autre nomination ! Il y a eu une bonne publicité autour de ce roman et j’ai eu pas mal d’interviews, ce qui est très positif en fin de compte.

 

La créativité bat son plein et Dieu Merci les publications suivent le pas ! Le deuxième tome sur la Méditerranée, Les Aléas d’une Odyssée, (aux Éditions du Vermillon, 390pp.) est finalement sorti assez tard en novembre, juste à temps pour le soumettre au prix de Radio Canada. Puis un livre d’art et de poésie accompagnant les dessins d’Adam Nidzgorski : Adamesques aux éditions Encre et lumière, Cannes et Clairan, France, 144pp. Un autre livre d’art et de poésie sur les peintures de Micheline Montgomery, Visages du dedans / In-Side Faces, au CMC Éditions, Toronto, 170pp. Last but not least, la traduction de Cap Nord en italien par Nicola D’Ambrosio, Annibale, il Mediterrante, à la WIP Edizioni, Bari, Italie, 308pp. Je continue à travailler d’arrache pieds pour la promotion de ces ouvrages tout en me concentrant sur la suite et plus particulièrement sur le tome III.

 

Je ne peux rendre compte de toutes les manifestations médiatiques et culturelles autour de tous mes écrits du présent et du passé. Mais je voudrais signaler la parution d’un excellent livre sur l’œuvre par Le Prof. A. Beggar, L’Épreuve de la Béance, L’Écriture nomade chez Hédi Bouraoui, aux Presses Universitaires du Nouveau Monde, New Orleans, U.S.A. Cette étude a été très bien reçue par la Presse en Tunisie comme au Canada. Je mentionnerais aussi la soutenance d’une thèse de Doctorat sur l’œuvre soutenue à La Sorbonne, Paris, par Noureddine Slimani qui compte en faire un livre. 

 

Du côté plaisir et détente, le mois de vacances en Tunisie s’est passé à merveille chez mes frères et sœurs à Sfax, Hammamet... Deux semaines à Sousse où nous avons nagé tous les jours à Boujaafar. Je me suis occupé de mon frère Mohsen qui venait d’avoir une opération sur la colonne vertébrale, et c’était une joie de le voir progresser dans ses mouvements à la natation. À Tunis, les Hammami m’ont reçu en frère aîné, et Si Mahmoud m’a fait visiter Dougga et tout le nord-est de la Tunisie que je ne connaissais pas. C’est la première fois que je visite ce site archéologique romain, un des plus importants, classé patrimoine de l’humanité en 1995. 

 

Grâce à mes amis en France, je me suis régalé de nourriture terrestre et céleste dans des randonnées en Bretagne, dans le Gers, en Lot et Garonne, en Dordogne, au Périgord… tant de régions et de réjouissances que je n’oublierais jamais ! Je tiens à remercier infiniment tou(te)s ces ami(e)s qui m’ont accueilli à bras ouverts et avec grande générosité et amabilité. 

 

Il y a tellement de tables rondes, conférences, etc. à vous rapporter, mais je me limiterai à un seul récital de poésie. Celui de cette soirée mémorable au Café Nicol du Novotel dans le cadre du Salon du livre de Toronto, le 10 décembre. Un régal en poésie majeure et en musique enchanteresse sous la direction de mon ami Gaston Bellemare, Président du Festival International de poésie de Trois-Rivière, Québec. Presque tous les poètes de Toronto y ont défilé par deux fois intercalée par la performance du musicien chanteur Péro et sa compagne Mielle. À faire rêver !!  

 

          Il ne me reste qu’à vous souhaiter mes meilleurs vœux pour les fêtes de fin d’année. Espérant de tout cœur que 2010 vous soit propice à tous les égards… Une année repue de santé flamboyante, de créativité chatoyante, et de Paix rayonnante à tout l’univers… en nous incluant tous, bien sûr ! "

 

Source : Leaders-com

 

http://www.leaders.com.tn/images/leaders_new.png

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 10:15

Où sera-t-il dans un an ? Certainement pas au gouvernement qu’il compte d’ailleurs quitter, dans moins de six mois.  Slim Amamou (Slim 404), Secrétaire d’Etat à la Jeunesse, a un agenda clair et n’aime faire de la politique. Il préfère retourner à son entreprise et surtout poursuivre d’autres combats. Dans cette deuxième partie de l’interview qu’il a accordée à Leaders, il poursuit le récit de ces derniers jours, racontant comment il a été approché pour entrer au gouvernement d’union nationale, son premier conseil de ministres bien twitté en direct, la découverte du fonctionnement de la censure des sites web et son démantèlement, la contribution de la presse électronique et des nouveaux médias à faire repousser les barrières et ses projets d’avenir. Une certitude : il ne se présente pas aux élections. Des révélations inédites et nombre de prises de position.

 

Slim Amamou 2 : comment je suis devenu Secrétaire d’Etat et ce que je compte faire avant de partir bientôt


Où avez-vous vécu la journée du 14 janvier?

Dans la rue, avec mes amis, où j’ai vécu les émotions les plus intenses. Inutile de vous dire que ce j’ai ressenti ce jour-là demeure pour moi inoubliable. En exerçant chaque instant davantage de pression, les Tunisiens ont fini par faire fuir le dictateur et tomber son régime. Je n’arrivais pas à y croire, mais après ce qui s’était passé la veille et les conditions dans lesquelles j’avais quitté la prison, j’ai fini par le réaliser pleinement. Mon bonheur est immense : oui nous avons gagné. Toute la Tunisie a gagné. Jamais je n’ai passé un aussi merveilleux weekend. Et c’est là que j’ai reçu un coup de fil d’un haut responsable du Premier Ministère.

 

C’était pour vous proposer d’entrer au gouvernement ?

Tout à fait ! Alors que je ne m’y attendais pas le moins du monde, il m’a demandé, une demi-heure seulement avant l’annonce par Si Mohamed Ghannouchi de la composition du gouvernement, si j’acceptais d’en faire partie. Je ne vous cache pas que sans même y réfléchir, j’ai immédiatement dit oui.

 

Pour quelles raisons ?

Mais, c’était exactement ce que j’espérais le plus et qui commence à se réaliser. Toute la lutte pour la liberté d’expression, pour une Tunisie nouvelle, donne ses premiers fruits et on m’offre de participer à la concrétisation. Je n’ai pas le droit de refuser. Sortir de prison était déjà un premier signal montrant que l’affaire est devenue très sérieuse. Participer au gouvernement relève à mes yeux d’une véritable mission de laquelle je ne se saurais me dérober. Une rare occasion qu’il ne fallait pas laisser passer, si on veut se rendre utile et accompagner cette révolution.

 

Comment avez-vous pris vos fonctions ?

Une équipe de M6, avec Aida Touihri, m’a proposé de me suivre tout au long de la journée. J’étais invité à la Kasbah pour prêter serment. Evidemment, je n’y comprenais rien. Ce fut la folle journée de toutes les intox. Arrivé, je découvre mes nouveaux coéquipiers, mais aussi les lieux et les usages. Sur mon portable, je reçois pleins d’infos contradictoires dont des rumeurs disant que l’opposition se retire. Voyant que Chebbi et Brahim étaient bien là, je twitte immédiatement pour démentir l’intox. J’apprendrai par la suite que Moufida Tlaltli qui ne voulait prêter serment si l’opposition se retirait, a été alertée grâce à mon tweet par l’un de ses proches et c’est ainsi qu’elle était arrivée en toute dernière minute à la Kasbah. C’est fou ce que twitter, facebook et tous les réseaux sociaux ont été rapides et efficaces.

 

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Je savais d’avance combien le problème de l’information et de la désinformation était de grande acuité en Tunisie. Tu pars de moins de zéro, sans aucune confiance dans aucun gouvernement, aucune crédibilité d’aucun média. D’où un grand problème en puissance 2. Il fallait s’y attaquer par une prise de parole systématique, une présence continue dans les médias et une communication en temps réel.

 

[Lire la suite...]

 

 

Lire aussi la première partie  : LaTunisie : La révoulution du jasmin, un récit étonnant

 

 

 

 

http://www.leaders.com.tn/images/leaders_new.png

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 11:10
Slim Amamou raconte tout pour Leaders : son combat, son arrestation, la torture psychologique subie, la prison...

 

leaders.com.tn

 

Récit époustouflant que celui que fait pour Leaders, Slim Amamou (Slim 404), l’icône cybernétique de la révolution tunisienne. Comment il est venu à ce combat ? Quelles souffrances a-t-il endurées pendant son arrestation, les cinq jours et nuits passés au ministère de l’Intérieur, sa mise sous écrous à la prison de la Mornaguia, le coup de fil reçu en prison de la présidence de la République pour lui annoncer sa remise imminente en liberté, comment il a regardé à la télé, avec le directeur de la prison, le dernier discours de Ben Ali… Mais aussi comment, une fois libéré, ahuri par l’insécurité régnante ce soir-là, il a voulu retourner passer la nuit en prison, ce qui ne pouvait lui être accordé…


Il révèle également, comment il a été appelé pour faire partie du premier gouvernement d’union nationale, pourquoi il a accepté de le faire. Dans les coulisses du nouveau pouvoir, le Secrétaire d’Etat à la Jeunesse, nous raconte ses premiers pas et gestes, son action immédiate pour faire lever la censure sur le web, ses rencontres avec les censeurs, mais aussi ceux qui l’avaient interrogé et surtout, ce qu’il compte faire : « un vrai complot pour la nouvelle Tunisie ! »


Quelles sont ses priorités ? Quel est son agenda d’ici six mois ? Compte-t-il continuer à faire de la politique et se présenter aux prochaines élections législatives ? Que pense-t-il du rôle de la communauté cybernétique, de la presse électronique, des médias ? Et comment estime-t-il immuniser cette révolution et la rendre irréversible ? Une longue interview dont nous publions la première partie jusqu’à sa remise en liberté. A lire. Et à suivre !

 

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Au deuxième étage du ministère de la Jeunesse et des Sports, il occupe le bureau qui servait de salle de travail, juste en face de celui du ministre, le Dr Aloulou. Un bureau simple qui donne sur la cité sportive. Slim arbore son uniforme désormais rendu célèbre : jean, veste côtelée, chemise à col ouvert, sans cravate, la barbe de deux jours et des chaussures sportives. Ses outils de travail son là : un ordinateur et un téléphone mobile « surtout pour twitter ». Le reste est dans la tête. Il venait juste de raccompagner un visiteur, demandeur d’emploi, et devait en recevoir d’autres venus sans rendez-vous. « C’est mon job, ici au ministère ! Recevoir ces gens, les écouter et tout faire pour les aider. L’interview commence.


Comment faudrait-il vous appeler : M. le Secrétaire d’Etat ? Si Slim ? Slim 404 ?

 

Slim, tout simplement !

 

Vous venez de passer des journées exceptionnelles ?


Effectivement. Passionnantes, longues, très mouvementées et, nécessairement, épuisantes. Je ne trouve pas le temps de me reposer un seul instant. Je rêve de prendre un peu de répit, mais surtout pas en ce moment.
Comment êtes-vous venus à tout-cela ? A l’informatique, pour commencer. Vos parents sont médecins, vous bifurquez vers l’ordinateur, puis le gsm pour twitter ?

 

Ce sont précisément mes parents qui m’ont mis à l’ordinateur. Dès ma prime enfance, j’étais déjà féru d’informatique et commencé à apprendre la programmation à 10 ans. Puis, j’y ai fais mes études et créé ma petite entreprise. La première que j’ai cédée, puis la deuxième que je viens de confier à mon associé. En cherchant à recruter des collaborateurs, je me suis mis à aller sur le net pour voir si les candidats qui se sont présentés tenaient un blog, histoire de mieux les connaitre. J’étais surpris qu’ils n’en avaient pas. D’ailleurs, je me suis rendu compte que moi-même aussi. Du coup je me suis mis à blogger. Dès 2007, avec l’arrivée de Twitter, je m’y suis plongé à fond. C’est devenu ma vie.

 

Et Sidi Bouzid ?

 

Avant Sidi Bouzid, j’ai découvert le poids de la censure qui nous bâillonnait tous ; Avec des amis, notamment Aziz Amamy,  Yassine Ayari et d’autres, nous nous sommes lancés dans le combat pour la libre expression, à travers notamment la campagne « Sayeb Salah », les tee-shirts blancs, puis la manifestation avortée du 22 mai 2010.

L’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi nous a profondément interpellés. J’ai vu une vidéo postée par un jeune de Sidi Bouzid, qui avait été témoin de cet acte fondateur, participé à une manifestation devant le siège du gouvernement, puis, ahuri de voir tout cela ne bénéficier d’aucune reprise par aucun média. J’ai immédiatement saisi la double urgence, celle de combler ce grand silence et celui de libérer le journalisme citoyen. Rien ne remontait des régions. Rares étaient ceux qui pouvaient s’exprimer.

 

Du coup, nous avions décidé de prendre en charge ensemble ce grand combat. La communauté du net a été superbe. Très vite, tout s’est emballé à une telle vitesse que la censure ne pouvait plus suivre. Je l’ai su par la suite, en rencontrant des spécialistes qui m’ont dit qu’ils en ont été totalement submergés. Du coup, tout le pays a commencé à relayer l’info, et toute la toile commençait à y prêter attention, aux quatre coins du monde. Chacun filmait, postait, commentait, faisait suivre.

 

La censure s’acharnait contre nous tous, sans y parvenir totalement. Le soutien d’Anonymous a été déterminant. En s’attaquant aux sites officiels, il brandissait la menace et détournait leur capacité de nuisance. C’est alors que je fus arrêté et inculpé d’attaques aux sites officiels.

 

Comment s’est faite votre arrestation ?

 

J’étais au bureau lorsque trois agents de police, en civil sont venus me cueillir. Première instruction qu’ils avaient reçue : « il faut lui arracher son téléphone portable ! »  Comme s’il s’agissait de l’arme du crime, à saisir immédiatement, les ordinateurs aussi. Bien escorté, j’ai été emmené au ministère de l’Intérieur. Le calvaire commençait !

Menotté, maintenu sur une chaise cinq jours d’affilée, sans le droit de dormir, d’interminables interrogatoires et une forte torture psychologique, très pénible à supporter.

Comment cela se faisait cette torture ?

 

D’une manière très pro ! Avec tous les ingrédients de l’alternance des bons et des méchants, toutes les formes de pression. One me faisait croire que les miens étaient arrêtés et torturés, juste à quelques mètres de la pièce où j’étais, que d’autres étaient violés. Qu’un médecin avait été appelé d’urgence pour d’ultimes secours et d’ailleurs je voyais passer par la porte entre-ouverte à dessein, quelqu’un en blouse blanche, trousse médicale en main. Je n’arrivais pas à tenir. J’ai failli craquer, n’était-ce ma forte conviction en mon droit et en la noblesse de la cause que je défendais avec tout le peuple. Par rapport à d’autres amis, j’ai l’impression qu’Aziz et moi n’avions pas été trop malmenés. Peut-être grâce au mouvement de solidarité en notre faveur qui s’amplifiait. Mais, j’ai appris par la suite deux choses : d’abord que nombre des miens qu’on me donnait torturés, voire violés, ne l’étaient pas en fait. Ca c’est la bonne nouvelle. La mauvaise, elle m’a beaucoup bouleversé, c’est que d’autres amis n’ont pas échappé à la torture.

 

Au bout de cinq jours qui me paraissaient interminables, je fus traduit devant le juge d’instruction. J’ai pu alors relire mes déclarations et les corriger. Placé sous mandat de dépôt, on m’a conduit avec Aziz à la prison de la Mornaguia, pour la mise sous écrous.

 

Quel accueil vous a-t-on réservé en prison ?

 

Je sentais que nous bénéficions tout de même d’une certaine attention. Tous deux avions été relativement traités correctement et placés ensemble dans une grande cellule, réservée aux nouveaux détenus. La procédure veut, paraît-il qu’on aille d’abord, pendant les deux premiers jours, dans des cellules moins encombrées. Puis on s’enfonce graduellement dans l’univers carcéral. On était parmi 30 à 40 codétenus dans une cellule prévue pour 100 personnes, alors que d’autres étaient occupées par 120 à 150 prisonniers. Nous étions avec ce qu’on appelle les Ta’hil, c'est-à-dire ceux qui sont sur le point de purger la totalité de leurs peine, s’adonnaient à des travaux et s’apprêtaient à sortir dans deux à trois mois. Des gens plus calmes, moins agressifs.

Aziz et moi découvrons ce monde. On savait que le maximum de peine qu’on encourait était de quelques mois, mais n’avions pas de visibilité quant à notre procès, au verdict qui sera prononcé contre-nous et notre remise en liberté. On suivait l’info à la télé, mais c’était Canal 7, la chaîne gouvernementale qui ne disait pas tout.

 

Et alors ?

 

Tout s’est accéléré, jeudi 13 janvier. Vers 16h30, le directeur de la prison nous convoque dans son bureau et nous dit : « Ecoutez, le président va prononcer un discours historique et il se peut qu’il contiendra des propos qui seront en votre faveur. Restez-ici auprès de moi et nous allons regarder ce discours ensemble. »

Vers 7 heures du soir, il reçoit un appel et me passe le combiné. Au bout du fil, c’est « un responsable de la présidence qui veut me parler. Je n’ai pas bien retenu son nom. Tout de go, il m’annonce vous allez être libérés ! Je n’en croyais pas mes oreilles. Mais, j’avais toute raison de le croire.

 

Et vous avez suivi le discours de Ben Ali, avec le directeur de la prison ?

 

Tout-à-fait ! Ce fut inoubliable. A l’écouter et dès qu’on nous a demandé de partir, j’ai compris que nous avons gagné ! Comme si le discours s’adressait à nous ! Comme si tout ce qu’il a dit était destiné pour nous tous ! J’ai compris par la suite que le peuple avait raison de demander plus et il l’a obtenu, moins de 24 heures après.
Comment a été votre sortie de prison ?

 

L’ordre reçu et la levée d’écrou effectuée, une voiture devait nous déposer chez-nous. Mais dès que nous avions franchi la porte de la prison, nous avons vu des barrages et découvert une autre Tunisie. Je ne vous cache pas que j’en étais fortement surpris, et eu beaucoup d’appréhension. Nous étions rentrés en prison sous une Tunisie et nous en sortions sous une autre. Ahuris par l’insécurité régnante, et craignant le pire surtout avec la nuit enveloppante, nos avions demandé à retourner passer la nuit en prison.

 

« Vous plaisantez ou quoi, nous dira gentiment le directeur de prison. Je ne peux pas vous garder. J’ai ordre de vous libérer et non de vous emprisonner. » Que faire alors ? Je me suis rappelé que nous avons justement un ami qui habite à la Mornaguia. Je l’ai appelé et nous nous sommes agréablement réfugié chez-lui pour passer la nuit, en attendant la levée du jour afin de rejoindre nos familles et surtout nos amis.

 

A suivre…

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 07:49

 

 

Le premier sermon et le second

 

http://www.halteauxchasseursdenfants.com/gif/cure.gifUn jeune curé, très angoissé, est incapable de prononcer un seul mot le jour de son premier sermon. Le lendemain, il va voir l'archevêque et lui demande quelques conseils pour être à la hauteur au sermon du dimanche suivant.
L'archevêque lui conseille de se verser quelques gouttes de Vodka dans un grand verre d'eau pour se sentir plus détendu.
Le dimanche suivant, le jeune prêtre suit le conseil et réussit à parler sans être paralysé par le trac.
De retour à la sacristie, il trouve une lettre laissée par l'archevêque, ainsi rédigée :


 Mon fils,

 

 La prochaine fois, mettez quelques gouttes de vodka dans un grand verre d'eau et non quelques gouttes d'eau dans la bouteille de vodka. D'autre part, je tiens à vous faire part des quelques observations suivantes afin que vous amélioriez encore un peu vos prochains prônes :

  1. Il n'est nul besoin de mettre une rondelle de citron sur le bord du calice.

  2. Évitez de vous appuyer sur la statue de la Sainte Vierge et, surtout, de l'embrasser en la serrant étroitement dans vos bras.

  3. Il y a 10 commandements et non pas 12.

     
  4. Les apôtres étaient 12 et non pas 7 et aucun n'était nain.
  5. Nous ne parlons pas de Jésus Christ et ses apôtres comme de "JC & CO"

  6. Nous ne nous référons pas à Judas comme à "ce fils de pute"

  7. Vous ne devez pas parler du Pape en disant "Le Parrain"

  8. Ben Laden n'a rien à voir avec la mort de Jésus.

  9. Les murailles qui se sont effondrées au septième jour ne se trouvaient pas à Mexico mais à Jéricho..

  10. L'eau bénite est faite pour bénir et non pour se rafraîchir la nuque.

  11. Ne célébrez jamais la messe assis sur les marches de l'autel.

  12. Ponce Pilate a dit "vos histoires, je m'en lave les mains" et non "vos conneries je m'en bats les couilles".

  13. Les hosties ne sont pas des gâteaux à apéritif à consommer avec le vin de messe.

  14. Les pêcheurs iront en enfer et non "se faire enculer chez les papous".

  15. L'initiative d'appeler les fidèles à danser était bonne, mais pas celle de faire la chenille dans l'église.

  16. L'homme assis près de l'autel et que vous avez qualifié de "vieux pédé et de travelo en jupe", c'était moi. 

Sincèrement,

L'Archevêque 

 

  PS : Jésus n'a pas été fusillé, mais crucifié

 

Camus'ez vous bien mes amis

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 18:08

 

Tunisie : Attaque terroriste contre la synagogue de El Hamma près de Gabès

 

On ne sait pas où va la Tunisie. Voila, on commence à sentir les prémices  de l'obscurantisme dans le pays après la chute du régime tunisien.

La synagogue  d’El Hamma, près de la ville de Gabès, dans le sud de la Tunisie , a été incendiée  par des inconnus, a indiqué Trabelsi Perez, le chef de la communauté juive de Djerba, située à 500 km au sud de Tunis.

Entre parenthèses, à El Hamma est enseveli le Saint El Saïd  Yossef El Maaravi  dont la renommée attirre des Juifs du monde entier : un tank allemand envoyé pour détruire le tombeau du saint au cours de la 2ème guerre mondiale, a été bloqué comme par miracle. Tous les efforts conjugués des forces allemandes afin de le mettre en marche ont fait fiasco.  L'armée allemande de guerre lasse, a cessé d'essayer de détruire la tombe.

 

 « Des gens ont incendié la synagogue lundi soir et les rouleaux de la Torah ont été brûlés », a précisé M. Perez.

« Ça m'étonne car il y avait des policiers non loin de la synagogue », a poursuivi M. Perez qui est également président de la Ghriba, la plus ancienne synagogue d'Afrique sur l'île de Djerba.

 

M. Perez a par ailleurs indiqué que les vitres de trois ou quatre voitures dans le quartier juif de Houmt-Souk (la capitale de l'île de Djerba) avaient été brisées tard vendredi.

« C'est calme à Djerba, mais les Juifs ont peur » , a-t-il poursuivi. La communauté juive de Tunisie représente actuellement 1.600 personnes, essentiellement à Djerba.


gabes

 La Ghriba , une synagogue vieille de quelque 2 500 ans,  avait été visée en avril 2002 par un attentat au camion piégé revendiqué par Al-Qaïda. 21 personnes avaient été tuées.

Les Juifs seront  éventuellemernt  les premières victimes de l’arrivé des islamistes  alors qu'ils n'y sont pour rien ! Le chef fondamentaliste du parti islamiste tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi, est rentré à Tunis ce dimanche 30 janvier.

 

Les autorités Tunisiennes doivent faire rechercher et arrêter les auteurs de ces actes, afin de couper à la racine toute tentative de détourner le cours de la révolution du jasmin vers un faux problème de religion et autres projets de nettoyer le pays de la présence de Juifs "colportées" par les intégristes.

 

Le tourisme sera également très mal parti en Tunisie. La haine raciale contre le monde occidental, contre la culture judéo-chrétienne, contre les droits de l'homme et de la femme commence à s’affirmer en Tunisie .Cela promet un avenir sombre: La République islamique de Tunisie... Préparons nous au pire.

   

Ftouh Souhail

 

Voir aussi : http://www.amit4u.net/newsarticle/10683,1305,25953.aspx


Traduction hébraïque : 

 

תוניסיה : התקפה אלימה נגד בית הכנסת העתיק באל חמה


לא ידוע לאן חותרת תוניסיה. הנה ביכורי הצד האפל של המדינה אחרי נפילת הממשל התוניסאי.

בית הכנסת של אל חמה, מקום קבורתו של הקדוש סאיד יוסף אל מערבי בדרום תוניסיה הוצת על ידי אלמונים כך מסר לנו טרבלסי פרץ, יו"ר הקהילה היהודית בז'רבה הממקומת 500 ק"מ דרומית לתוניס הבירה.

" פורעי חוק גרמו לדליקה בבית הכנסת ביום שני בערב וספרי התורה נשרפו, הוסיף מר פרץ ".

" זה מאוד מפליא אותי מכיוון ששוטרים מוצבים באופן קבוע בקרבת המקום הקדוש ", הוסיף ואמר מר פרץ שמשמש גם כנשיא בית הכנסת הקדוש הג'ריבה, העתיק ביותר בצפון אפריקה.

במאמר מוסגר : בעיירה אל חמה קבור הקדוש סייאד יוסף אל מערבי שפרסומו מושך לתוניסיה יהודים רבים מכל כנפי תבל : במלחמת העולם השנייה, נשלח טנק גרמני להשמיד את קברו הקדוש ונבלם כבאורח פלא ונעצר, מבלי שבנסיונות מואמצים, כוחות הבליעל  יצליחו לישם את זממם. הם עזבו את המקום עם הזנב בין הרגליים ובראש חפוי.    

מר פרץ הדגיש ששמשות שלוש או ארבע מכוניות שוברו ברובע היהודי של חומט-סוק - בירת האי ז'רבה -, בערב שבת בשעה מאוחרת.

" שקט בז'רבה, אבל היהודים מבוהלים ", הוסיף. הקהילה היהודית מונה 1600  נפש כיום, רובם מתגוררים באי ז'רבה.


http://img.over-blog.com/300x225/2/38/73/59/Voyage--en-Tunise-2/Voyage--en-Tunise-2_0705.jpgGabès 2009


הג'ריבה, מקום מקודש לעם היהודי בתפוצות שנוסדה לפני כ-2500 שנה שימשה כמטרה לאקט חבלני בשנת 2002 באמצעות משאית תופת. אל-קעידה נטלה אחריות למתקפה הזו, 21 בני אדם נהרגו בה. 

היהודים יהיו קורבנות פוטנציאלים עם הגיעם של פעילי האיסלם, אף על פי שאינם צד בסכסוך הפנימי של תוניסיה. מנהיג מפלגת האחים המוסלמים האיסלמיסטית אמחדה, רשד ג'נושי הגיע לתוניס ביום ראשון 30 לינואר.

שלטונות תוניסיה חייבים לפתוח בחקירה, לתפוס ולעצור מבצעי מעשי החבלה, על מנת לעקור מן השורש כל ניסיון להסית את מהלך מהפכת היסמין לכיוון מוטעה שמסמן אוביקטים של אמונה ודת ומטרות אחרות שיעודם לטהר את תוניסיה מנוכחות היהודים, כפי שמצהירים הקיצוניים.

התיירות תיפגע אף היא בתוניסיה. השנאה הגזענית נגד התרבות הנצרית-יהודית, נגד זכויות האדם והאישה בתוניסיה מתחילים לרקום עור וגידים. זהו מתכון בטוח לעתיד אפל : רפובליקה איסלמית בתוניסיה. נתכונן לגרוע ביותר.  

 

פטוח סוהילח, תוניס

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 15:57

Le projet Aladin en février à Auschwitz

 

http://www.la-croix.com/img/la-croix/commun/logo_lacroix_06.gif

 Source : La croix.com

 

 

Une délégation internationale emmenée par les dirigeants du projet Aladin -chargé de rendre disponibles en arabe, persan et turc des informations objectives sur la Shoah-, l'Unesco et la mairie de Paris se rendra le 1er février à Auschwitz, a annoncé mercredi la mairie de Paris.

"Le 1er février, les dirigeants du projet Aladin, le maire de Paris et la directrice générale de l'Unesco conduiront une importante délégation internationale composée de 150 dirigeants et personnalités du Moyen-Orient, d'Afrique, d'Asie, des Etats-Unis et d'Europe à Auschwitz-Birkenau" a annoncé un communiqué commun.


Ce voyage se tiendra "au lendemain de l'anniversaire de la libération du camp de concentration et d'extermination (le 27 janvier 1945, ndlr)" a-t-on précisé" de même source.

 

Le but : "rappeler les conséquences dramatiques du nazisme et du fascisme, rejeter le négationnisme et appeler les responsables politiques, religieux et intellectuels de tous les pays à endiguer les nouvelles formes de haine et d'intolérance", selon le communiqué.

 

Une conférence de presse aura lieu la veille du déplacement le lundi 31 janvier à 15H15 à l'Hôtel de Ville, avec Bertrand Delanoë, maire PS de Paris, Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal et Président de la conférence islamique, Asha-Rose Migiro, Vice-Secrétaire Générale des Nations Unies, envoyée spéciale de M. Ban Ki-moon, Irina Bokova, Directrice Générale de l'Unesco et Anne-Marie Revcolevschi, Présidente du Projet Aladin.

 

Toutes ces personnalités feront partie du voyage, a-t-on précisé.

Fin mars 2009, plus de deux cents personnalités d'Europe et du monde arabo-musulman avaient lancé au palais de l'Unesco à Paris le projet Aladin.

 

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRGjttWKLmC5_guULYoou0oSLC_YBIYO88LaRhaYxhpaZqY5VhtrQ

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 18:54

Journée de la mémoire de l’Holocauste 

 

http://ds111.haisoft.net/album_photo/themes/classic/images/site_logo.png

 

Le 27 Janvier est l’anniversaire de l’ouverture du camp d’Auschwitz et la Journée européenne de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité. 


En 2002, les ministres européens de l’éducation ont adopté à l’initiative du Conseil de l’Europe la déclaration instituant la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité dans les établissements scolaires des Etats membres. La France et l’Allemagne ont retenu la date du 27 janvier, date de la libération du camp d’Auschwitz, pour instituer cette journée du souvenir.

 

 

A l’occasion du 65ème anniversaire de l’ouverture du camp d’Auschwitz et de la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste, le Mémorial de la Shoah a pris l’initiative d’organiser et coordonne sur tout le territoire francais, des manifestations à vocation pédagogiques et commémoratives, en partenariat avec six institutions en charge de lieux de mémoire liés à la persécution, l’internement, la déportationet l’extermination des Juifs de France.


Dr Zvi Tenney

 

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[lire la suite...]

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