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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 11:00
20 ans pour le Mouvement des Personnes d’Abord

Une journée d’étude aura lieu le 10 septembre

Cynthia Giguere-Martel

20 ans pour le Mouvement des personnes d’abord

Sur ce cliché posent Gustave Imbert; Denise Laplante; Éric Précourt; Claude Carrier ainsi que Marcel Blais, tous membres du comité organisateur.

20 ans pour le Mouvement des personnes d’abord
Une journée d’étude aura lieu le 10 septembre Le Mouvement des Personnes d’Abord de Drummondville célèbre ses 20 ans. Pour l’occasion, une journée d’étude sous forme de colloque aura lieu le jeudi 10 septembre, au Centre communautaire récréatif Saint-Jean-Baptiste, où plusieurs intervenants du milieu communautaire animeront des ateliers. Le Regroupement d’organismes de personnes handicapées du Centre-du-Québec, l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées, Parrainage civique et l’Association du Québec pour l’intégration sociale figurent parmi les organismes communautaires qui seront sur place le 10 septembre prochain. Chaque intervenant animera un atelier en lien avec le thème «La normalisation».

En fin de journée, un vin d’honneur sera servi suivi d’un souper banquet durant lequel sera présenté un spectacle humoristique interprété par deux membres du mouvement. Une soirée dansante terminera ce 20e anniversaire.

Pour plus d’information, il suffit de composer le 819 478-3899. Mission Le Mouvement des Personnes d’Abord de Drummondville est une ressource socio-communautaire régionale d’entraide, de promotion et de défense des intérêts, besoins et droits en déficience intellectuelle. Cet organisme sans but lucratif a vu le jour en 1989 et a été incorporé en janvier 1990.

Source : L'EXPRESSE : Vie Communautaire.

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 12:19

La maman d'Ilan Halimi



 

Le bouc émissaire : Camus

 

Insurgés en France

Et en Côte d’Ivoire

Gang de barbares   

Ils adorent la Violence

Depuis la nuit desTemps

Le Juif bouc émissaire

Payera le tribut

De tous déboires

Ilan * Halimi jeune et pur

Est excité par une pin-up-girl

La fille est provocante  

Il lui donne Rendez-vous

Depuis la nuit desTemps

Le Juif bouc émissaire

Payera le tribut

De tous déboires

Il quitte Maman

Après le Kiddouch *

Il a Rendez Vous

Avec la traitresse

Il est capturé

Écroué torturé

On exige une rançon

Contre la vie du Garçon

Depuis la nuit desTemps

Le Juif bouc émissaire

Payera le tribut

De tous déboires

La Police est maladroite

Hésite attend espère patiente

Trois semaines trop longues

Ilan rend son dernier Soupir

Depuis la nuit desTemps

Le Juif bouc émissaire

Payera le tribut

De tous déboires

Ilan rend son dernier Soupir

Avant les premiers Soins

L’Arbre se plie en Deux

Brisé à la Fleur de l’Âge

 

Ilan * : en hébreu jeune arbuste

Kiddouch * : Bénédiction de la Création

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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 20:39
La Rue Des Rosiers

Paroles de Silvain Reiner

Musique de Joël Holmès

Enregistrée par Pia Colombo

 

Il n’y a plus de roses

Dans la rue des Rosiers

Il n’y a plus de roses

Elles sont mortes un été

 

C’était en plein Marais

Une rue où grouillait

La vie belle et sa rage

Une rue qui sentait

Le hareng qu’on fumait

Et la folie des sages

Un bonjour se chantait

Se riait se criait

Bonjour à la française

Un beau jour une affaire

Un beau jour une misère

Doux comme un goût de fraise

 

La rue des oubliés

la rue des émigrés

La rue des retrouvailles

Du Pollack au Roumain

Tous l’aiguille à la main

Trimaient pour leur marmaille

Il faut être malin

Pour garnir de cumin

Le pain noir la volaille

Encore un bel été

Un mois de liberté

Avant que ça déraille

 

Il n’y a plus de roses

Dans la rue des Rosiers

Il n’y a plus de roses

Elles sont mortes un été

 

Une étoile au veston

Ce n’est pas une prison

Peut-être une malchance

Il faut être logique

L’Allemand c’est la musique

C’est la dernière chance

Quand vient le grand matin

Il n’y a pas de tocsin

On frappe à votre porte

Dans la rue des camions

Serrés commes des lampions

Les étoiles se déportent

 

Un peu plus chaque nuit

D'autres vies qui s’enfuient

Ouvrez toutes les portes

Quel est donc en plein jour

Ce désert sans contours

Quelle est cette rue morte

C’était en plein Marais

Un peuple qui grouillait

Un peuple d’enfants sages

Une rue qui grondait

Une rue qui chantait

L’espoir comme une rage

 

Il n’y a plus de roses

Dans la rue des Rosiers

Il n’y a plus de roses

Elles sont mortes un été

 

Que reviennent les roses

Dans la rue des Rosiers

Que fleurissent les roses

Sur les anciens rosiers





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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 15:00

Sidi Bou Saïd


 

 

 

 




Sidi Bou Saïd (سيدي بو سعيد) est un village pittoresque de Tunisie, situé à 20 kilomètres au nord-est de Tunis.  Il compte 5.000 habitants..

Perché sur une falaise dominant Carthage et ler Golge de Tunis. Il porte le nom d'un saint : Abou Saïd. Il est desservi par le TGM.

Le village abrite le Café des Délices, auquel fait référence Patrick Bruel dans sa chanson éponyme.

 

Toutes les maisons de ce village sont peintes en blanc éclatant et les portes en bleu. Est sous la protection de L'Unesco.

 

 





Sources : Wiképédia, chant You Tube

 

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 10:21
 
Ilan Halimi, le procès de la lâcheté en appel, Rachel Franco
 
Le verdict du procès des assassins d’Ilan a été rendu.

Et les questions demeurent.

Et le choc reste entier.

Je me suis plongée dans cette terrible affaire pour tenter de comprendre ce qui se jouait là, pour tenter de repérer par quels stratagèmes, l’odieux réussit le pari de la banalisation et de quoi vient nous parler à la fois l’appel interjeté par le Ministère Public contre le verdict de ce procès, et les réactions inquiètes des deux principaux syndicats de magistrats (l’Union syndicale de la magistrature - USM, majoritaire, et le Syndicat de la magistrature – gauche).

 


Oui, les questions demeurent et le choc reste entier.

Ilan, torturé et assassiné, que nous reste t-il ?

Que viennent nous signifier, en profondeur, le caractère antisémite de l’enlèvement d’Ilan et son assassinat ? Qu’est ce que ce désir de taire vient hurler à notre conscience ?

On a soutenu qu’il s’agissait d’un assassinat crapuleux mais non raciste, et que le mobile a été uniquement, ou essentiellement, l’appât du gain.

On a soutenu que les juifs voulaient "profiter" de ce crime parce qu’ils ramènent toujours tout à eux ; et j’ai lu les réactions les plus antisémites qui soient, là où la compassion et une main tendue eussent été de mise.   

Les préjugés antisémites qui ont prévalu dans le choix de la victime n’ont été niés par personne.

Mais, tente-t-on de nous faire accroire, les affirmations selon lesquelles les juifs sont, de toute manière, solidaires entre eux et "bourrés de thunes", et donc que la communauté paierait pour sauver Ilan, n’ont aucune connotation antisémite.

Que ce jeune homme de 24 ans ait été choisi, après un repérage confirmant que le magasin fermait les jours de fêtes juives, serait un pur hasard;

Que Fofana revendique son antisémitisme serait juste une ultime provocation.

Qu’il adresse à mon confrère, Francis Szpiner, une lettre personnelle dans laquelle il écrit "mort aux juifs !" serait juste un délire passager.

Et j’en passe…

Suite au verdict, la consternation de la communauté juive de France et le rassemblement, Place Vendôme, en mémoire d’Ilan, est-il venu crier vengeance ou demander justice, et justice de quoi et pour qui ?

J’ai regardé la vidéo de ces femmes et de ces hommes juifs qui ont chanté la Marseillaise, et ont manifesté en hissant bien haut les drapeaux de la France ainsi que des portraits d’Ilan. Je n’ai pas vu là de communautarisme sectaire et réducteur, mais une profonde inquiétude, que des juifs français ont exprimée avec dignité et retenue.

Oui, Ilan a été choisi parce qu’il était juif, et le nier, c’est un peu, me semble-t-il, le tuer une seconde fois.

Pourquoi cette connotation antisémite semble-t-elle gêner à ce point ? Surtout, ne pas dire, ne pas déclarer, ne pas reconnaître que la France traîne un antisémitisme latent, qui rampe dans les banlieues de France, et qu’expriment tous les ratés sociaux qui s’y adonnent à cœur joie.

Surtout taire l’ignoble, qui se renforce, et adopter la politique de l’autruche, qui consiste à fermer les yeux pour faire disparaître le mal !

  • Taire les agressions racistes.
  • Ne pas relever les origines ethniques de leurs auteurs.
  • Encourager les victimes à se faire discrètes.
  • Tenter, tant que faire se peut, de présenter l’image d’une France ouverte, tolérante et fraternelle.

Mais que faire si la réalité est aux antipodes des désirs du pouvoir ?

Un nombre ahurissant de jeunes juifs ont quitté les écoles publiques françaises parce qu’ils ne s’y sentent plus en sécurité. N’est-ce pas là une faillite de l’école de la République ? Qui le sait ? Qui l’écrit?

Se taire sur cet antisémitisme de la rue et des cités, c’est le laisser se renforcer ; et c’est cela qui est inacceptable.

Dans ce procès qui restera dans les annales de la Justice française, reconnaître le caractère antisémite de ce crime n’aurait pas influé sur la peine ; mais cette circonstance aggravante donne au regard que l’on pose sur la société, une profondeur utile au débat public, pour en chasser les vieux démons.

Il a été dit et écrit que les complices, dans leur ensemble, ont perçu toutes les horreurs des tortures infligées à Ilan comme des actes d’une grande banalité. Et les spécialistes d’exciper de cette insensibilité pour affirmer que ce procès est celui "du dérapage des enfants de banlieue, autodidactes du crime", parce qu’en perte de leur identité propre.

Mais est-ce une raison pour diluer la responsabilité de chacun d’eux ?

Trente personnes au moins auraient pu sauver Ilan, et ces trente personnes ont opté pour la loi du silence. Un seul appel anonyme eût pu sauver ce jeune homme, et ils s’en sont tous abstenus.

La seule personne qui, au bout de cinq jours, s’est retirée de cette histoire, en a parlé à dix autres… Aucune n’a bougé.

Dites-moi pourquoi. Je voudrai comprendre à ce stade-là, précisément, ce qui se passe dans l’esprit de ceux qui peuvent sauver un homme et choisissent le silence.

Oui, cette  lâcheté interroge, et l’institution judiciaire doit, elle aussi, procéder à cette introspection. Le procès d’une société civile, en faillite parce qu’elle ne sait pas appeler les choses par leur nom et qu’elle vit dans la peur de la défaite républicaine.

Si le Parquet a décidé de faire appel de ce verdict - suivant en cela les vœux de la Ministre de la Justice, Michèle Alliot–Marie -, il l’a fait en application du droit que lui accorde la loi, lorsque l’Intérêt Public nécessite un nouvel examen d’une l’affaire.

Peut-on nier cet intérêt  alors que la dimension pédagogique de ce procès est à ce point essentielle  au débat public et aux enjeux démocratiques?

Je ne vois pas là d’ingérence de l’exécutif dans le judiciaire, et il ne s’agit pas, comme on l’a prétendu, de faire appel de toute condamnation inférieure aux réquisitions du Parquet. Il s’agit plus simplement de mettre le doigt sur ce qui fait mal, j’ai nommé : l’antisémitisme des cités et la démission des acteurs sociaux.

Non, la vengeance ne joue ici aucun rôle. Cette démarche témoigne seulement du souci d’approfondir le débat et de la volonté de sauver, demain peut-être, un autre Ilan des griffes de la bêtise humaine.


Rachel Franco
Avocat

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 21:08

Ilan Halimi, le procès de la lâcheté en appel

 

Le verdict du procès des assassins d´Ilan a été rendu.

 

Et les questions demeurent.

Et le choc reste entier.

 

Je me suis plongée dans cette terrible affaire pour tenter de comprendre ce qui se jouait là, pour tenter de repérer par quels stratagèmes, l´odieux réussit le pari de la banalisation et de quoi vient nous parler à la fois l´appel interjeté par le Ministère Public contre le verdict de ce procès et les réactions inquiètes des deux principaux syndicats de magistrats (l´Union syndicale de la magistrature -USM, majoritaire et le Syndicat de la magistrature – gauche).

 

 

Oui, les questions demeurent et le choc reste entier.

 

Ilan, torturé et assassiné, que nous reste t-il ?

 

Nier le caractère antisémite de l´enlèvement d´Ilan et son assassinat, qu´est ce que cela plus profondément vient nous signifier ? Qu´est ce que ce désir de taire vient hurler à notre conscience ?

 

Il a été soutenu qu´il s´agissait d´un assassinat crapuleux mais non raciste et que le mobile a été uniquement ou essentiellement vénal;

 

Il a été soutenu que les juifs voulaient "profiter" de ce crime parce qu´ils ramènent toujours tout à eux et j´ai lu les réactions les plus antisémites qui soient, là où la compassion et une main tendue auraient été de mise.   

 

Les préjugés antisémites qui ont prévalu au choix de la victime n´ont été niés par personne;

 

Mais en quelque sorte, que les juifs soient solidaires entre eux et " bourrés de thunes" et qu´ainsi la communauté payera pour sauver Ilan auraient été des remarques sans connotation antisémite.

 

Que ce jeune homme de 24 ans ait été choisi en repérant le magasin fermé les jours de fêtes juives est un pur hasard;

 

Que Fofana revendique son antisémitisme est juste une prétention de dernière minute;

 

Qu´il adresse à mon Confrère Francis Spiner une lettre personnelle dans laquelle il écrit " mort aux juifs" serait juste un délire passager, et j´en passe.

 

 

Suite au verdict, la consternation de la communauté juive de France et le rassemblement Place Vendôme en mémoire d´Ilan est-il venu crier vengeance ou demander justice et justice de quoi et pour qui ?

 

J´ai regardé la vidéo de ces femmes et de ces hommes juifs qui ont chanté la marseillaise, et ont manifesté en hissant bien haut les drapeaux de la France ainsi que  des portraits d´Ilan; Je n´ai pas vu là de communautarisme sectaire et réducteur mais une profonde inquiétude des juifs français qu´ils ont exprimé avec dignité et retenue.

Oui Ilan a été choisi parce qu´il était juif et le nier, il me semble, c´est un peu le tuer une deuxième fois.

 

Pourquoi cette connotation antisémite semble gêner à ce point ? Surtout ne pas dire, ne pas déclarer, ne pas reconnaître que la France draine un antisémitisme latent, qui rampe dans les banlieues de France et qu´expriment tous les ratés sociaux qui s´en donnent à cœur joie;

 

Surtout taire l´ignoble qui se renforce et adopter la politique de l´autruche qui consiste à fermer les yeux pour faire disparaître le mal !

 

Taire les agressions racistes; Encourager les victimes à se faire discrètes; Ne pas relever les origines ethniques de leurs auteurs; Tenter tant que faire se peut de présenter l´image d´un France ouverte, tolérante et fraternelle.

 

Mais que faire si la réalité est aux antipodes des désirs du Pouvoir?

 

Un nombre ahurissant de jeunes juifs ont quitté les écoles publiques françaises parce qu´ils ne se sentent plus en sécurité et qu´il y a là faillite de l´école de la République. Qui le sait ? Qui l´écrit?

 

Se taire sur cet antisémitisme de la rue et des cités, c´est le laisser se renforcer et c´est cela qui est inacceptable.

 

Dans ce procès qui restera dans les annales de la Justice française, reconnaître le caractère antisémite de ce crime n´aurait pas influé sur la peine  mais cette circonstance aggravante donne au regard que l´on pose sur la société, une profondeur utile au débat public pour chasser les démons.

 

 Il a été dit et écrit que l´ensemble des complices a perçu toutes les horreurs des tortures infligées à Ilan comme des actes d´une grande banalité; Et les spécialistes de soulever cette impassibilité comme devant être le procès " du dérapage des enfants de banlieue, autodidactes du crime" parce qu´en perte de leurs identités propres.

 

Mais est-ce une raison pour diluer la responsabilité de chacun d´eux?

 

30 personnes au moins auraient pu sauver Ilan et 30 personnes ont adopté la loi du silence. Un seul appel anonyme aurait sauvé ce jeune homme et ils se sont tous abstenus.

 

La seule personne qui, au bout de 5 jours, s´est retirée de cette histoire, en a parlé à 10 autres personnes……….aucune n´a bougé.

 

Dites moi pourquoi. Je voudrai comprendre à ce stade là précisément ce qui se passe dans l´esprit de ceux qui peuvent sauver un homme et choisissent le silence.

 

Oui, cette  lâcheté interroge et l´institution judiciaire doit faire cette introspection aussi; Le procès d´une société civile en faillite parce qu´elle ne sait pas appeler les choses par leurs noms et vit dans la peur de la défaite républicaine.

 

Si le Parquet a décidé de faire appel de ce verdict, suivant en cela les vœux de la Ministre de la Justice , Michèle Alliot –Marie, il l´a fait en application du droit que lui accorde la Loi , lorsque l´Intérêt Public nécessite un nouvel examen de l´affaire.

 

Peut-on nier cet intérêt  alors que la dimension pédagogique de ce procès est à ce point essentielle  au débat public et aux enjeux démocratiques?

 

Je n´y vois pas là d´ingérence de l´Exécutif dans le Judiciaire et il ne s´agit pas, comme il l´a été prétendu, de faire appel de toute condamnation inférieure aux réquisitions du Parquet; Il s´agit plus simplement de mettre le doigt sur ce qui fait mal, j´ai nommé : l´antisémitisme des cités et la démission des acteurs sociaux.

 

Non, la vengeance n´a rien à voir ici; Juste le souci d´approfondir le débat et sauver demain un autre Ilan des griffes de la bêtise humaine.

 

 

Rachel Franco

Avocat

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 12:33

Farid El Atrache

Chanteur en langue Arabe Egyptienne, musicien virtuose, comédien et compositeur, très connu dans Le liban, La Syrie et L'Afrique du Nord.
1915-1974




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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 19:33
Par Albert Siméoni

Le lecteur va s’étonner par ce qui va suivre ,en fait, je n’aborde jamais un sujet sans une entrée en matière ou si vous préférez je ne mange jamais un couscous avant d’avoir pris un apéro. Ici, je goûte déjà aux bons plats que mijotaient ma grand-mère et ma mère c’est à dire dans le..................
       
                “........Ventre de ma mère.....”



Parmi tous les millions de petits frères qui se bousculaient au portillon ,j’ai eu la chance de piquer un sprint pour être l’élu et couper ainsi la corde de l’arrivée. Premier dans la loge. Ni meubles ni fenêtres...

Dans ma petite bulle obscure, je m’installais assez confortablement. Pas de voisins. J ’étais tout seul dans mon espace. Ni charges, ni eau, ni électricité. Tout était gratuit dans ma nouvelle chambre d’hôtel louée pour 9 mois sans bail.

 Je ne risquais pas non plus l’expulsion à court terme tant que D.ieu veillait sur ma mère et sur moi. Je n’avais même pas à commander la nourriture, elle m’était servie par traiteur. Celle ci était souvent variée. Le goût de ces plats était excellent  mais malheureusement j’ignorais les noms que ma propriétaire (ma mère) ingurgitait, ils m’arrivaient par petites doses sucrées ou salées. Alors ,un jour, j’ai collé l’esquisse de mes deux petites oreilles sur la paroi et j’ai pu me familiariser avec ces noms.

La voix de ma grand-mère  :  “Yè Héyà.....(nom de ma mère)....él bsal ou loubia nèfchèt.......zidelà chouià mé....” ce qui veut dire :
       (Louise.........le ragoût d’haricot manque d’eau ,ajoutes lui un peu d’eau )
“La bsal ou Loubia ....un plat que j’adore....qui m’arrivait une fois toutes les semaines par le cordon.......

Ma grand’mère        “Yà Hèya........él gnaouia.....tchidét.....”
                                     (Louise......le ragoût de gombos va brûler...)
Le ragoût de “gnaouia” .....mmmmmh...même s’il était un peu brûlé...

Ma grand-mère        “”El markà ta él kchoukchou......jéttèk mgamè...
            (Le bouillon du couscous est trop gras...)

Les “ yèh” ......de ma grand’mère qui veillait surement à la bonne cuisson des plats étaient une sorte de sirène d’alarme. Bref les “Hachouià = (purées) “Les tajines aux pommes de terre”“Les bijilouch= (plat de petits pois)”. “Les bkaillahs= (ragoûts d’épinards) “ etc......n’avaient plus de secret pour moi. Je les appréciais avec délice comme bon Goulettois que j’allais être. Les boissons et les fruits de saison étaient agréables. Je devinais aussi grâce eux,  les saisons; melons, pastèques, raisins, prunes etc. furent mes premiers fruits de printemps puis arrivèrent les oranges et les mandarines d’hiver. A mesure que les semaines s’écoulaient, je voyais pousser mes petites choses, à droite, à gauche et au milieu. Mon seul souci était mon inactivité.

Alors ,je tournais et me retournais en donnant quelques fois de grands coups de pieds sur  “le mur”d’en face. Je prenais du poids. Et puis, un Vendredi vers les 1 heure du matin un 9 février 1945, je me suis senti comme aspiré par des mains étrangères, c’était la sage femme Mme Jeune qui me faisait glisser du ’’toboggan”. Enveloppe, j’ai crié de toutes mes forces alertant l’univers  par ma naissance.

Je tombais dans un sommeil profond. Me voilà donc arrivé dans le monde des humains sans tambour, ni trompette et sans fleurs seulement avec quelques youyous de ma grand-mère maternelle que j’entendais derrière la porte.

Tous mes frères sont nés dans la même chambre de la rue Pasteur au n°4.
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 11:50
Il sourit, baille, s'ennuie, rit, saute à la corde, il attend

 
Le fœtus

Présenté par le Dr I. Shapiro de Haïfa



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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 16:01

Kiss All Time

 

Paroles, musique et interprétation

 

EVE Alberstein  


Pour écouter la chanson

cliquer [ici...]


Un remède

Pour les affections respiratoires, 

Et digestives
Prendre ce  traitement
  Un baiser toutes les heures
Toutes les deux heures un câlin
 
Possible de laisser
A portée des enfants
Prendre entre les repas 
A table aussi
Un baiser toutes les heures
Toutes les deux heures un câlin
 
Ne pas garder  à l'abri
Ni au sec ou  au frais
S'obtient  sans ordonnance
Tout juste demander
Un baiser toutes les heures
Toutes les deux heures un câlin
 

Un baiser toutes les heures,

Toutes les deux heures un câlin.
 

Vous serez toujours en éveil

La consommation prolongée
Causerait  un attachement
Un baiser toutes les heures
Toutes les deux heures un câlin
 
Pas de danger, point  n'est besoin
De courir aux urgences
Un baiser toutes les heures
Toutes les deux heures un câlin
 

Les effets secondaires

Perte de sommeil
Ou vertiges sont rares
Ces phénomènes
Sont éphémères
Et disparaitront
Avec le temps
 

 Un baiser toutes les heures,

Toutes les deux heures un câlin

P.S. Je n'ai pas encore trouvé ce chant dans You Tube.
Si quelqu'un l'aperçoit prière de m'avertir




 
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