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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 20:43




 

 

Des milliers de personnes ont participé à la prière du dernier jour de Souccoth, appelé Hochaana Raba, au Kotel (Mur occidental).

 

Le septième jour de la fête de Souccoth, appelé Hochana Rabba, est celui où les décrets de Hachem  pour l’année à venir deviennent irrémédiablement définitifs. Son origine se trouve dans les traditions des prophètes. Même si les “livres” sont fixés le jour de Yom Kipour (le jour du Grand pardon), les verdicts  sont scellés lors de Hochana Rabba. Raison pour laquelle il est d’usage de rester éveillé et d’étudier toute la nuit, celle-ci constituant « l’ultime chance » d’obtenir le pardon divin.

 

 

Hochana Rabba est un jour de jugement. Il est également connu comme « le jour de la crainte » . Par conséquent, il s'agit d'un jour où la joie de Souccoth se mêle au recueillement d'un jour de crainte (1). Nombreuses sont les personnes qui restent éveillées toute la nuit de Hochana Rabba en mémoire de David HaMelekh qui restait éveillé chaque nuit de l'année afin d'apprendre la Torah et de chanter des louanges à Hachem.

 

Une autre raison de cette veillée tient à ce que le dernier des sept ouchpizim « hôtes illustres » (2) qui honorent la souka  de leur présence est le roi David HaMelekh,  qui selon la tradition celui-ci se réveillait chaque nuit pour étudier la Torah  et chanter des louanges à Hachem  (voir Psaumes 57, 9 et Berakhoth  4a).

 

http://thumbp4.mail.vip.ird.yahoo.com/tn?sid=3798182633&mid=AMAKDNkAAVYdTKSVUw1f407C2YQ&midoffset=1_9432884&partid=2&f=258&fid=Inbox

 

Il est intéressant de noter que Hochana Rabba tombe toujours le même jour de l'année que le précédent Chavou'oth... qui est le jour d'anniversaire du décès de David HaMelekh. Le livre de Devarim (le Deutéronome) est lu à la synagogue en utilisant un sefer Tora. La plupart des personnes récitent également tout le livre des Tehilim (des Psaumes).

 

 

Les rouleaux de la Torah  sont alors enlevés du Hekhal. Devant une assemblée réunie au Kotel, le Mur des lamentations, le jour de Hochana Rabba est un yom tov (jour de fête) en part entière. La coutume est de prier « vatiqin »  (au lever du soleil).

                                                                                             

À Hochana Rabba,  il est de coutume de saluer  les  amis avec la bénédiction : « Pitqa tova » (“Bonne note” – les achkénazes prononcent: « pisqa tova » ) pour faire référence à l'inscription finale et au fait que le livre de la vie est scellé pour l'année à venir.

 

La coutume 'hassidique consiste à désigner ce jour comme celui du 7è « ouchpizin »  (l'invité spécial) de David HaMelekh (le Roi David).

 

La fête de Souccoth  a ceci de spécifique qu’elle favorise la mitswa  de l’hospitalité. Aussi est-il important, pendant cette fête, d’inviter chaque jour de nouveaux hôtes. Un nombre important d'hommes (achkenazes) porte le kitel blanc. 

 

À la conclusion de Hochana Rabba, il est de coutume de frapper cinq branches de saule sur le sol. Les feuilles de saule ont la forme d'une bouche. Cette cérémonie symbolise que la force du peuple juif réside dans sa bouche, lorsque cette dernière récite des prières !

 

À Hochana Rabba, il est  d'habitude de consommer un repas habituel de yom tov, avec du poisson, de la soupe et de la viande. De nombreuses personnes ont l'habitude de manger des qreplach (l'équivalent des raviolis italiens) – comme la veille de Yom Kipour – afin de montrer que le jugement de Hachem est entouré de  « hessed ' (amour).

 

 

Ftouh Souhail

 

 

(1) Malgré tout, il ne s'agit pas d'un événement triste. Au contraire, le fait de savoir que D-ieu est miséricordieux et qu'Il nous permet de recevoir un verdict favorable, apaise l'inquiétude pouvant accompagner un tel jour.

 

(2) Les sept ouchpizim  représentent, selon le Zohar  (Wayiqra  3, 103b), les esprits d’Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse, Aaron et du roi David. La tradition les présentes comme visitant chaque année les soukoth des Juifs.


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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 21:34

 

Le jour du Grand Pardon est un jour saint durant lequel chacun jette un regard en arrière afin de voir où il a fauté. Les péchés envers Le Tout Puissant sont pardonnés. Quant aux conflits entre personnes, c’est l’affaire de chacun. Toute personne fautive devrait demander pardon à celle qu’elle a offensée, querellée, insultée et ainsi de suite… Le Seigneur dans ces cas n’efface le péché que s’il a été pardonné par l’individu vexé.

 

– Pardon mère.

–  Mon fils depuis le temps je t’ai vingt fois pardonné.

– Maman tes yeux ont pleuré…

– C’est du passé.

– Je n’ai pas écouté tes conseils, tu as été déçue…

–  Ma déception est moins grande que la tienne.

– Tu voulais me pousser dans les études, je n’ai fait qu’à ma tête.

– Qu’importe maintenant ?

– C’est Kippour maman.

– Je ne le savais pas. Ici dans le grand ciel bleu, nous vivons dans la sérénité, tous les jours sont saints comme Yom Kippour. Vas mon enfant, que tes fils se conduisent bien.   

– Tu as voulu que j’aille à l’école normale…

– Eduquer la nouvelle génération.

– Je suis confus maman…

– Tu trouveras le moyen de venir en aide aux jeunes, d’une autre manière…  Dors mon grand.

 

–  Père pardon.

–  C’est déjà fait fiston…

– ­ Tu attendais de moi des merveilles.

– Tu ne t’es pas si mal tiré d’affaire…

– J’aurais du t’écouter dans le temps…

– Tu le fais à présent.   

– Je t’ai fait perdre la boussole cher père.

– J’ai pourtant trouvé le chemin du Paradis.

– ­ Tu aurais voulu que j’aille à la Polytechnique...         

– Etre ingénieur et bâtir ton pays.

– Je ne t’ai pas écouté… Je suis désolé.

– Tu l’as fait autrement. Tu peux être tranquille, je t’ai cent fois pardonné et tu t’es cent fois rattrapé. J’espère que tes enfants t’écoutent eux.

–  Merci papa.

– Je retourne à mon nuage. Porte-toi bien et les tiens aussi.

 

Je me réveille et clame devant la fenêtre ouverte côté jardin :  

 

Pardon grands-parents, frères et sœurs, cousins et cousines, amis et copines, voisins et proches.  Pardon veuves filles-mères et orphelins nous vous avons délaissés dans la misère, pardon aux 500 000 000 d’affamés au nom de l’humanité… Pardon Seigneur nous n’avons pas suivi tes dix commandements de loyauté.

 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 11:02

 

 

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Dans toutes les synagogues de France, d’Europe et du monde, les Juifs se réunissent aujourd’hui, Yom Kippour, le plus grand rassemblement juif de l’année. 

En ce moment précis, la flamme juive qui réside à l’intérieur de chacun d’entre nous brille de façon plus intense. 

Il nous appartient dans ce rendez-vous essentiel avec notre identité, avec notre mémoire, avec notre famille, avec notre communauté, avec notre histoire et surtout avec notre devenir, de tout mettre en œuvre pour que cette flamme continue à briller et à éclairer. 


Ce jour de Kippour, notre conscience nous interpelle et c’est avec force et avec conviction que, réunis ensemble, nous prenons des engagements pour l’avenir dans notre vie personnelle et dans nos responsabilités collectives.

Je voudrais insister sur l’important travail que chacune des communautés de France réalise tout au long de l’année pour préserver notre patrimoine, pour transmettre le judaïsme et pour répondre aux attentes quotidiennes multiples et variées des Juifs de France.

 

Notre communauté ne peut exister que grâce aux synagogues vivantes comme aujourd’hui, jour de Kippour, et ouvertes toute l’année.
La synagogue demeure le lien essentiel et indispensable des juifs avec leurs racines et avec leur avenir. A chacun d’entre nous d’apporter ses moyens, ses compétences, son énergie, pour que nous puissions ensemble, continuer à bâtir notre communauté.

Le Consistoire, dont l’objet essentiel est la défense des intérêts du Judaïsme en France, s’attelle quotidiennement à assurer à la fois, la sécurité des Juifs de France, - sécurité des lieux et des personnes - et à s’assurer que toutes les conditions pour l’exercice de notre culte puissent perdurer, de l’abattage rituel à l’entretien de notre patrimoine, des problématiques de carrés confessionnels dans les cimetières jusqu’à la transmission, l’étude et l’éducation de notre jeunesse. C’est sur tous ces fronts et bien d’autres encore que nous continuerons à être engagés pour l’avenir du Judaïsme et pour chacun des juifs de France quel que soit son degré de pratique religieuse.


C’est ainsi que j’ai demandé le lancement des « Assises des Communautés Juives de France » afin que toutes les forces vives de nos communautés fassent un état des lieux de la vie juive en France puis proposent les axes de travail et les moyens de mieux préparer l’avenir du Judaïsme.

De façon naturelle, nos prières vont également vers nos frères qui vivent sur la Terre Juive, la Terre de nos pères, la Terre qui a donné naissance à notre religion et qui demeurera toujours un lien vivant pour tous les juifs du monde avec une pensée particulière pour Guilad SHALIT qui demeure encore séparé de sa famille et de son peuple !

 

A l’heure où une majorité de juifs sont unis dans toutes nos synagogues, je pense à tous ceux qui n’ont pas encore saisi l’importance de ce rendez-vous majeur et je souhaite que chacun se sente le devoir de rapprocher du Judaïsme celles et ceux qui ne sont pas présents aujourd’hui.

Nous sommes un trop petit peuple pour pouvoir nous passer d’un seul de nos membres.

Notre communauté a donc besoin de vous tous et au-delà, de tous ceux que vous nous aiderez à rapprocher de nos valeurs et de notre tradition.
Pour l’avenir de notre communauté !
Pour l’avenir juif de nos enfants !

Avec tous mes vœux les plus chaleureux de GMAR HATIMAH TOVA !

 

Joël MERGUI

 

 


 

 
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Yom Kippour est la fête la plus connue et la plus respectée par les juifs du monde entier, un événement spirituel et psychologique extraordinaire.

L'être humain n'est pas prisonnier de son passé. Quelles que soient les fautes, les erreurs, les violences qu'il aurait pu commettre, il peut en être pardonné. L'homme ayant décidé de changer, de se remettre en question et d'être d'accord avec soi-même, devient libre; il est pardonné, et s'ouvre sur l'infinité du temps. Pour accéder à ce Pardon, il y a trois chemins essentiels :

- La prière, dans laquelle on énumère ses fautes et on demande pardon

- Le jeûne pour se consacrer entièrement à cette révolution spirituelle

- La Tsedaka (aumône), l'importance que l'on accorde à l'autre homme


Yom kippour est l'apogée des dix jours de pénitence qui ont commencé à Roch Hachana. C'est un jour de jeûne strict qui dure depuis le coucher du soleil jusqu'à la nuit tombée le lendemain soir. Sa date hébraïque est le 10 tichri.

La veille du jeûne, on a l'habitude de donner de l'argent ou de la nourriture aux pauvres.

La veille de Kippour, on accomplit une cérémonie appelé Kaparot durant laquelle on fait tourner sur la tête de chacun un poulet ou une poule. Ensuite, on tue l'animal rituellement et on le donne aux pauvres ou bien on offre sa valeur en argent. Ainsi, on se débarrasse symboliquement du poids de ses fautes. On peut accomplir la même cérémonie avec seulement de l'argent, sans les animaux.


Kippour est marqué par 5 interdits, en plus des interdits liés au Chabbat : Ne pas manger ni boire, ne pas se laver, ne pas s’oindre d'huiles parfumées, ne pas avoir de relations conjugales, ne pas porter de chaussures à semelles de cuir car en ce jour il ne faut pas rechercher le confort. On se chausse donc en général de chaussures à semelles de plastique.

La michna Yoma enseigne : « Kippour pardonne les fautes vis-à-vis de D., mais ne pardonne pas les fautes vis-à-vis du prochain que si l’on s’est réconcilié avec lui. »

Autrement dit, réconcilions-nous avec ceux qui nous ont offensés ou ceux que nous avons offensés.

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Tout membre d’Israël, depuis l’âge de la bat-mitsva (12 ans) ou de la bar-mitsva (13 ans) a le devoir de jeûner à Kippour. Pour les malades, l’avis du médecin doit prévaloir.

Cinq prières scandent les vingt-cinq heures du jeûne. Il se termine par la sonnerie du Chofar, entendue comme un écho d'espoir et de libération.

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 18:06
Mon 1er Grand Pardon à l'armée


Kiko m'a dit : Si tu fais la prière de bonne foi, même une seule fois dans la vie Le Bon D-ieu te viendra en aide.

  1957 : Nous devions faire une marche de 10 kilomètres à pied de notre base près du Carmel. Le sous-lieutenant nous dirigeant lit mal la carte et nous fait faire un grand détour de 20 km, nous sommes arrivés fatigués et affamés au camp des manoeuvres : 30 km au lieu de 10.

  Le caporal Gérard m'appelle et m'envoie sur le champ à la cuisine où je travaille sans arrêt jusqu'à 21 heures à peler des pommes de tere et à laver la vaisselle. J'avais juste eu le temps de me redresser et de me dégourdir les membres, que le sergent Fernand dit Fernandel, me commande de tenir la garde de 21 heures à 22 heures.
Je n'ai pas eu le temps d'aller sous ma tente chercher des balles et ainsi j'ai pris mon tour de garde sans cartouches dans la culasse du fusil. Le hasard veut que justement passe le Capitaine,  je l'arrête et pour lui montrer mon zèle je lui demande de me dire le mot de passe. Lui pense autrement et pour montrer de quel bois il se chauffe,  il prend mon fusil en mains et l'examine.
-- Il n'est pas chargé !!! À Yom Kipour tu resteras à la base : Pas de permission pour toi.

  Je n'ai aucune envie de rester seul dans cette base de jeudi matin jusqu'à mardi à midi. J'appelle Nataf et lui demande de se joindre  à moi. Il me promet de réfléchir à la question. Le dimanche matin il m'appelle téléphoniquement au bureau du secrétariat et me dit que mon ami Kiko est en route. Ors, Kiko n'est pas connu dans cette caserne. Pour lui procurer un laisser passer je dis à l'officier de service que mon ami va venir, qu'il est " Hazan ", meneur de prières et que nous en aurons besoin pour Le Grand Pardon.

Sitôt mon ami arrivé la sentinelle au portail lui demande s'il est le Hazan et fait la remarque qu'elle n'a jamais vu de Hazan à la calotte si petite et aux culottes si courtes.

  Kiko me demande las signification de son état de Hazan et je lui explique le subterfuge.
-- Je ne me rappelle rien des prières me dit mon ami de sa voix flegmatique si connue. Comment m'en tirer ?
Je pense qu'il se moque de moi, car je ne connais aucun Marocain ne sachant pas ses prières par coeur.
-- Je suis sûr que la synagogue sera vide. Tous les militaires sont en permission. Tu n'auras pas de gros problèmes.

  Le soir nous nous rendons au Temple qui est bondé, au moins cent personnes sont là, venues voir le meneur de prières et l'entendre.
Kiko ouvre son livre de quatre cent pages au chapitre déjà lu à 14 heures. Ne savant pas comment débuter, il  chante :
-- Vous êtes le Bienfaisant et nous sommes tous penauds, la tête basse !
Les fidèles répètent après lui, ne comprenant pas pourquoi il commence par ce couplet. L'un d'eux se dirige vers Kiko et lui fait la remarque. Mon ami tourne une centaine de pages et arrive à la prière du lendemain matin. A ce moment les prieurs comprennent qu'ils ont affaire à un Hazan sorti " des Pieds Nickelés ".
  
   Un barbu prend la direction des affaires et lit à haute voix " Tous mes serments ". Il n'a pas la voix de Tino Rossi mais ça peut aller. Les fidèles l'accompagnent afin de l'encourager pendant que Kiko et moi prenons la poudre d'escampette.


   La journée du lendemain toute entière, je prie au Bon D-ieu et lui demande à ma façon de me pardonner ce mensonge qui a mit mon ami dans une situation délicate. Je prie sans cesse, nous sommes dans de beaux draps, Seigneur aidez nous, pardonnez votre humble pécheur, votre fidèle qui est menteur. Par la même occasion je demande pardon à mon ami accouru comme à son habitude à mon appel.
-- Laisse moi dormir ! grogne Kiko. Si tu fais la prière de bonne foi, même une seule fois Le Bon D-ieu te viendra en aide.

   L'après midi nous nous rendons à la synagogue pour l'épilogue "Hanéhila" qui est aussi important que le prologue " Tous mes serments ". A la fin de la cérémonie le meneur de prières improvisé demande si quelqu'un sait sonner du Cor, le Schofar qui termine cette longue journée de prières et de jeûne.  Le Son du Schofar est le cri que Notre Bienfaiteur Le Seigneur Tout Puissant entendra, et alors il nous absoudra. Personne ne répond, personne ne sait.

   C'est alors que mon ami Kiko s'avance et s'écrie :
-- Moi ! Moi je sais ! Il prend en main le Schofar et il sonne exactement comme il se doit : " Troua'a, Shevarim, Tkia'a " et ainsi de suite dans l'ordre convenable, sans ouvrir le livre et pour terminer un long son rituel. Kiko nous a tiré d'embarras. Sans Kiko nos prières n'avaient aucune valeur.
Kiko est entouré et félicité. Nous nous embrassons entre fidèles et chacun demande pardon aux autres.



   Dans notre chambre Kiko me dit :
-- Tu vois ? Si tu fais la prière de bonne foi, même une seule fois Le Bon D-ieu te viendra en aide.
-- Comment sais tu le maniement du Cor ? Tu n'as même pas regardé le livre ! Explique moi.
-- Mon grand père sonnait du  Schofar le Jour du Grand Pardon à Mogador. Je l'ai entendu tant de fois faire des répétitions que j'ai appris les sons par coeur et que je l'imitais quand il tait absent.

N'oubliez pas de demander pardon et de pardonner aux autres. N'oubliez pas aussi de prier de bonne foi.  Si vous le faites sans arrière pensée, vous serez réhabilités.  




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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 18:54

Merci à Marcel Blais (Québec)

 

Le 9 Av (Tish'a beAv) est l'un des principaux jeûnes du calendrier juif. Il a été instauré en souvenir de la destruction des premier et du deuxième Temples et, par voie de conséquence, la perte de toute souveraineté nationale du peuple juif sur sa terre et le début d'un exil qui durera dix neuf siècles.

 

C'est, avec celui de Yom Kippour, le seul jeûne à débuter la veille au soir avant la tombée de la nuit.

 

On y appliquera rigoureusement les règles du deuil, telles que ne pas saluer, ne pas s'asseoir sur une chaise ou un fauteuil, ne pas porter de chaussures de cuir, ...

 

Dans les synagogues, on s’assoit à même le sol en signe de deuil. On lit le rouleau des Lamentations (du prophète Jérémie) et d’autres élégies empreintes de nostalgie et de tristesse.

 

Le 9 Av est, en effet. le jour le plus triste du calendrier juif. Cinq catastrophes nationales s'abattirent dans le passé sur notre peuple:

 

  • En ce jour, la deuxième année après leur départ d'Égypte, les Enfants d'Israël se rebellèrent quand les Dix Explorateurs firent un rapport défavorable sur la Terre Promise. C'est dans la nuit de Tish'a beAv qu'ils poussèrent leur terrible cri de révolte, refusant de poursuivre leur marche vers leur future patrie. Alors D.ieu décida que la vieille génération (de vingt ans d'âge et au-dessus) mourrait dans le désert au cours de quarante années d'errance (une année pour chacun des jours qui furent nécessaires aux Explorateurs pour accomplir leur mission). Seuls leurs enfants vivraient pour entrer en Terre Promise et en jouir.
  • Le 9 Av, en l'an 3338, le premier Temple  fut détruit par les armées de Nabuchodonosor, roi de Babylonie.
  • Le même jour, en l'an 3828, le deuxième Temple fut détruit par les légions romaines de Titus.
  • Quand, cinquante ans après, Bar Kochba prit la tête de la révolte contre les Romains, dans une tentative de libérer le pays, c'est à Tish'a beAv (en 3880) que la grande forteresse de Béthar tomba et fut détruite par les Romains, avec pour corollaire l'écrasement implacable de la rébellion.
  • C'est en ce jour fatidique de Tish'a beAv que fut labouré le sol où s'élevait Jérusalem, et, sur la montagne, le lieu où se dressait le Temple.

 

 

     

    En ce jour survinrent d'autres grands malheurs pour notre peuple, tels que l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492, ou l'expulsion des Juifs d'Angleterre en 1290. D'après les historiens, la Seconde Guerre mondiale et la Shoah furent les conséquences de la Première Guerre mondiale. Celle-ci avait débuté le 9 Av.

     

    La période de trois semaines de deuil qui précède le 9 Av est marquée par un premier jeûne: celui du 17 Tamouz correspondant aux premières brèches dans les murs de Jérusalem par Nabuchodonosor pour le premier Temple et par Titus pour le deuxième.

     

    Les neuf jours qui précèdent le jeûne du 9 Av correspondent à la recommandation expresse de nos sages de diminuer le niveau de réjouissance à l'entrée du mois d'Av.

     

    Paradoxalement, toutefois, le 9 Av est considéré comme mo'ed, c'est-à-dire un jour de «fête». La raison en est que, dès que le Temple fut détruit, l'ère de sa reconstruction et de la possible venue du Messie commença: nos sages enseignent que dès l'instant où le Temple fut détruit est né celui qui pouvait être le Messie à cette époque. Depuis, il n'y a pas eu une période de l'Histoire qui n'ait en son sein un Tsaddik (un Juste) digne d'être le Libérateur du peuple juif de son dernier exil.

     

    Ceci est exprimé par le fait que les prières de supplications ne sont pas récitées le 9 Av, comme lors d'un jour de fête. C'est également la raison pour laquelle le deuil est allégé dès le milieu du jour (permission de s'asseoir normalement, etc), car la naissance du Messie est survenue à ce moment de la journée.

     

    Sources: CICAD, ABC du judaïsme - 2002, Consistoire de Paris, fr.chabad.org

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    1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 23:41

    Le 17 Tamouz

     

     

    Ce mardi, par le  jeûne du 17 Tamouz (1), Israel a commémoré plusieurs malheurs. Comme chaque année le dix-septième jour  de ce mois est, selon la tradition rabbinique, l'un des quatre jeûnes, commémorant une série de calamités ayant frappé le peuple judéen.

    Comme chaque année le dix-septième jour  de ce mois est, selon la tradition rabbinique, l'un des quatre jeûnes, commémorant une série de calamités ayant frappé le peuple judéen.

    La principale raison de cette journée de jeûne est de se rappeler  d’abord de cette énorme brèche pratiquée par l'armée romaine dans la muraille entourant Jérusalem. Brèche qui avait précédé la chute de Jérusalem et la destruction du Temple. Le jeûne du 17 Tamouz est lié à ce traumatisme en l’an 70 de l’ère vulgaire. Le choc fut aussi terrible à cause des nombreuses victimes .Flavius Joseph évalue à près d'un million, le nombre de Judéens massacrés par les légions de Titus ! L'exil de 70 obligea le judaïsme à se reconstituer en une foi ardente sans terre.

    A l’origine, les juifs  jeûnent  le 9 Tamouz puisque c’est ce jour que Jérusalem est tombée avant la destruction du premier temple, en 586 avant l’ère vulgaire. Toutefois, lorsque Jérusalem tomba une deuxième fois le 17 Tamouz lors de la destruction du second Temple, les Sages décidèrent que les deux tragédies seraient commémorées le 17 Tamouz.

    Ce jour marque le début de trois semaines de deuil commémorant la chute de Jérusalem et la destruction de Saint Temple

    Mais certains estiment aussi  que le 17 Tamouz est un jour de jeûne, en commémoration des péchés.

    Vayikra XVI, 30   « Car en ce jour on fera l'expiation pour vous, afin de vous purifier : vous serez purifiés de tous vos péchés devant l'Éternel. »

    La raison de cette journée de jeûne donc  est la réparation, génération après génération, de la faute du Veau d'or commise par les Bnei Israel, après leur libération de l'esclavage.

    En effet, quelques mois après sa sortie d'Egypte, le peuple qui attendait le retour de Moïse monté sur le Mont Sinaï pour y recevoir la Torah, s'était abandonné à des pulsions idolâtres. Lorsque Moïse, vit ce que le peuple avait fait en ce jour du 17 Tamouz, les Tables de la Loi lui tombèrent des mains et se brisèrent. Cet épisode traduit la faiblesse de la confiance de l'Homme. D'une gravité considérable dans l'histoire juive, il constitue l'acte de trahison absolu envers le Créateur qui venait de prendre le peuple sous Sa protection.

    Moïse implora et obtint de Dieu un jour d'expiation (Yom Kipour) et une deuxième chance pour le peuple. Mais le 17 Tamouz demeure un jour de regret de cette faute en particulier, ainsi que de toutes les fautes que le peuple commet, dans chaque époque.

    Mais d'autres tragédies accablèrent la Nation d'Israël ce jour.

    * L'offrande perpétuelle fut discontinuée pour la première fois de l'histoire, pendant le siège de Jérusalem avant la destruction du Premier Temple.

    *.Avant la grande révolte, le général romain Apostamos brûle un rouleau de la Torah établissant ainsi un précédent pour les horribles autodafés de livres juifs à travers les siècles. Une statue est introduite dans le sanctuaire, acte blasphématoire et de désacralisation par excellence.

    Pour ces raisons, les israélites  observent un jour de contrition, du lever du jour à la tombée de la nuit, sans nourriture ni boisson. Ce n'est pas un jour chômé  en Israël : il n'est pas interdit d'effectuer des travaux.

    Le processus de la Techouva –auto introspection et engagement à s’améliorer permet de transformer cette tragédie en allégresse. En fait, Le Talmud dit qu’après la délivrance future d’Israël et la reconstruction du Temple, ces jours de jeûne se transformeront en jours de réjouissances et de fêtes. Comme le prophète Zacharie le dit « le 17 Tamouz deviendra un jour de joie et de festin dans la maison de Juda ».

     Ftouh Souhail, Tunis

      (1) Zacharie VIII, 19  « Ainsi parle l'Eternel-Cebaot: Le jeune du quatrième mois et le jeune du cinquième, le jeune du septième et le jeune du dixième mois seront changés pour la maison de Juda en joie et en allégresse et en fêtes solennelles. Mais chérissez la vérité et la paix ! »

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    23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 19:07

     



    Un grand  bonheur dans la maison Siméoni. Nos félicitations Albert.

     

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    Vicky la fille de notre ami Albert se marie. Voici des photos prise par notre envoyé spécial :

     

    L’arrivée de la mariée - 74.2 ko


    L’arrivée de la mariée

     

    La coupe de vin - 69.7 ko


    La coupe de vin : Les sept bénédictions.

     

    Vicky

    Vicky et Claude - 74.3 ko


    Vicky et Claude et Claude

     

    Claude présente Vicky aux convives - 44.8 ko


    Claude présente Vicky aux convives

     

    Vicky et grand-maman - 67.5 ko


    Vicky et grand-maman

    Mazel Tov !

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    2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 08:35

    Le 33ème jour du Omer

     

    Ce jour-là, le 33ème jour du compte du Omer, entre Pessa’h et Chavouot, s’est arrêtée l’épidémie mortelle qui a tué 24000 élèves de Rabbi Akiva. Et il a pu reprendre l’enseignement de la Torah à ses grands disciples : Rabbi Méïr, Rabbi Shimeon, Rabbi Yéhouda, Rabbi Yossi et Rabbi Elaazar.


    On rammasse du bois - 9.2 ko

    On ramasse du bois

     

    Tout comme les trois semaines, Le Omer était à l’origine une période joyeuse, entre la fête de la sortie d’Égypte et celle du don de la Torah. Néanmoins, le Talmud (Yevamot 62:2) nous enseigne qu’au temps de Rabbi Akiva, 24.000 de ses étudiants moururent d’une mystérieuse plaie d’origine divine, "parce qu’ils ne se respectaient pas mutuellement". Les Juifs célèbrent Lag Ba’omer comme le jour où cessa cette plaie.


    Certains, dont le Rav Adin Steinsalz (Source :"Personnages du Talmud"), estiment que cette plaie était l’armée romaine, et que la première génération d’étudiants de Rabbi Akiva mourut lors de la révolte de Bar Kokhba, dans laquelle Rabbi Akiva fut une figure majeure. Peut-être estima-t-il que la défaite de Bar Kokhba trouve sa source dans l’incoordination de ses étudiants, "parce qu’ils ne se respectaient pas mutuellement".


    Allumer un feu - 32.3 ko

    Allumer un feu

     

    Cette interprétation rendrait également compte de la coutume d’allumer des feux de joie le soir de Lag Ba’omer, car ces feux étaient utilisés, à l’époque des faits évoqués, comme signaux en temps de guerre. Ce jour est également l’anniversaire de la mort (Yahrzeit (ashkénaze) ou Hilloula (sépharade)) de Rabbi Shimon bar Yohaï, le grand Sage auquel on attribue le Zohar, ou au moins son noyau.


    Rabbi Shimon bar Yohaï faisant partie de la seconde génération d’élèves de Rabbi Akiva, et s’étant révolté comme lui contre le pouvoir romain au point de devoir vivre dans la clandestinité, il n’est pas impossible que ces deux événements soient liés, qu’on célèbre la fin de la disparition de Sages avec un Sage qui a perduré, et même prospéré.

     

    "Lag" (33) n’est pas vraiment un mot : aux temps où les chiffres arabes n’avaient pas encore été adoptés, l’alphabet hébreu était alphanumérique, c’est-à-dire que les lettres avaient une valeur numérique (ce système est à la base de la guematria, et donc encore utilisé de nos jours par ceux qui la pratiquent). Dans ce système alphanumérique, 33 est transcrit : lamed guimel, Lamed ayant pour valeur 30, guimel 3.


    Le feu de Lag Baomer - 20.1 ko

    Le feu de Lag Baomer

     

    Lag Ba’Omer signifie "le 33ème jour du décompte du "Omer", lequel commence le second soir de Pessa’h en Diaspora, le premier en Israël et s’achève au cinquantième jour à Shavouot. Pour les Tunisiens lag Baomer est le jour du Pèlerinage à la Ghriba de Djerba.


    Sources : Wikepedia et Terre d’Israël

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    7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 09:27

    Pessah & les Mitsvot du mois de Nissan

     

     

     

     


    Les Mitsvot du mois de Nissan. De la bénédiction sur les arbres fruitiers à l'annulation du 'hamèts, en passant par la Kachérisation des ustensiles en pleine rue. Traduction Univers Torah.
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    5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 21:18

     

     

    Une coutume juive nord africaine, La Mimouna


    Le dernier jour de Péssah révolu, commencent les festivités de La Mimouna. La fête commence le soir à la sortie de Pâques et se déroule toute la nuit et le jour du lendemain.

    La fête est à l'honneur  des céréales, pour demander Grâce à D ieu pour le bienfait et la nourriture fournie en abondance.  On fête en ouvrant des tables garnies de confiseries, de boissons fraîches et alcooliques et en pétrissant un genre de beignet, feuille fine frite dans un poêle et imprégnée de miel.

     

    Cliquer sur l'image avec la doite de la souris puis cliquer sur ouvrir et sur start... 

    L'ouverture prend un petit moment...

     

     

     

    ------.png

     

     

    Chacun reçoit les siens, ses amis et collègues. Ceux qui sont originaires d'Europe aiment cette ambiance. Les gens aisées ouvrent une grande tente et invitent les personnalités de la ville.

    Les leaders politiques sont de la partie bien sûr, ils doivent se montrer amis avec ceux qui étaient considérés comme des pieds noirs.

    Le tout se fait dans la musique et la danse orientale au son de disques ou animé par des orchestres,  chacun selon les possibilités économiques et au-delà.  Les hôtes sont habillés du costume traditionnel maghrébin. Le salut en cours est :

     

    Terbah outesaâd, terbehou outesaâdou

    autrement dit :

    Tu seras gagnant et chanceux ou vous serez gagnants et chanceux


    Le président Shimon Peres a sa tente, la tente de La Paix et tous les notables et les représentants de diverses confessions y viennent faire honneur.

    La TV et la radio aussi présentent un programme approprié.    Tout ceci se déroule toute la nuit et des visites mutuelles ont lieu jusqu'au petit matin.

    Pendant la journée qui suit, le festival se poursuit dans les parcs où les chanteurs orientaux présentent  leur répertoire bénévolement ou semi bénévolement. Barbecues et piqueniques ont lieu à longueur de journée.

     

    http://www.ynet.co.il/PicServer2/02022009/1927526/AVI_6723_a.jpg

    La Mimouna attire les politiciens


    Très joyeux.  

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