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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 20:28

Israel met fin au drame de Fukushima

 

http://siliconwadi.fr/files/2012/07/Fukushima-explosion-17-03-2011-350x350.jpgLa nouvelle fait bondir l’Europe et l’Amérique : après tant de soutien de la part du monde entier dans son dernier drame nucléaire, le Japon a finalement décidé de  faire appel à des experts israéliens pour reconstruire Fukushima, ville que le séisme et le tsunami de l’an dernier a ravagé. Une reconstruction placée sous le signe des technologies cleantech.   

Le cleantech ou écotechnologies est un domaine florissant en Israël. Il regroupe toutes les technologies utilisant les ressources naturelles, l’énergie, l’eau, les matières premières afin de réduire la toxicité et le volume de déchets, et assurer une performance identique aux technologies polluantes existantes, voire supérieure à celles-ci. 

Il y a quelques jours, la société japonaise chargée de la reconstruction de la ville de Fukushima a envoyé une équipe en mission en Israël afin de chercher sur place experts et entrepreneurs désireux de s’investir dans le projet. Plus précisément dans les domaines du  water management (gestion durable des eaux) et le recyclage des déchets. D’après Lior Daeri, contact en Israël de la société japonaise, les groupes et compagnies israéliennes qui participeront au projet de reconstruction recevront une réduction d’impôt de 50 millions NIS (environ 13 millions de dollars).


Israël donne des leçons d’écologie aux dragons asiatiques… 

Les technologies vertes d’Israël ne cessent de s’introduire à travers l’Asie…La Chine et Israël collaborent d’ailleurs actuellement sur des projets d’énergie solaire.  Belle leçon d’écologie au pays de l’industrialisation en roue libre, où le capitalisme sauvage est roi.  L’Inde va bientôt conclure avec Israël des contrats importants dans les technologies agricoles innovantes, surtout sur les rives des innombrables fleuves indiens, comme le Gange… une initiative d’urgence dans un pays de près d’un milliard et demi d’habitants.


Au mois de mai, douze jeunes créateurs d’entreprise japonais sont rentrés d’un séjour d’un an en Israël. Partis dans le cadre du programme d’échange étudiants Israel-Asia Fellowship Program organisé par le Centre Israël-Asie de Jérusalem. Les étudiants partis en Israël venaient de divers pays asiatiques comme la Chine, Singapour, l’Inde. Tout au long de l’année, ils ont étudié dans de prestigieuses universités israéliennes, préparant à la fois un diplôme en technologies agricoles et environnementales et en travaillant à temps partiel sur une plateforme internationale d’établissement de contacts (networking).


Mais jusqu’aujourd’hui, une superpuissance asiatique restait absente de l’empire écologique israélien : le Japon.

  Curieux quand on sait que les israéliens importent pour près de 2 millions et demi de biens du Japon ! Mais finalement compréhensible puisqu’Israël exporte beaucoup moins vers le pays du Soleil Levant…

Les personnalités politiques et les différences culturelles ont souvent freiné le développement de relations durables entre Israël et le Japon.  Selon le Dr. Roni Burnstein, président de la Chambre de commerce et société Amitié israélo-japonaise, le Japon importe 90 % de son énergie pétrolière des pays arabes et de l’OPEP, dont la plupart sont encore loin d’être amis avec Israël.

Nul ne peut non plus nier que la culture conservatrice japonaise, fondée sur le respect d’autrui, les traditions ancestrales et la soumission au supérieur hiérarchique, ne va pas toujours de pair avec l’éthique pionnière de la start-up israélienne. Les entrepreneurs israéliens, téméraires et indépendants tiennent beaucoup aux travailleurs qui disent simplement ce qu’elles pensent et se fichent pas mal du protocole et autres coutumes pompeuses. La preuve avec l’expression “combina”, tirée de l’argot israélien et dérivée de l’anglais “combine”, qui signifie une chose crée sans respect de règles rigoureuses, un bricolage, une invention efficace faite de créativité et d’ingéniosité.


Mais les violons s’accordent peu à peu…

Les deux nations se positionnent à la pointe de la technologie mondiale. Jour après jour, les liens se resserrent, sur fonds de gros contrats, plus proches que jamais. Le Professeur étasunien Kenneth Grossberg organise actuellement une grande tournée d’Israël pour les hommes d’affaire et les étudiants japonais, tels ceux de la prestigieuse Université Waseda de Tokyo.

Ils visiteront l’Institut de la Technologie Israélien Technion, le Centre de recherche de Haifa, le siège social d’IBM, de Google, de Philips, de Microsoft, le Parc Industriel de Tefen, construit par l’industriel Stef Wertheimer pour promouvoir la créativité en alliant  l’art israélien, les entreprises IT comme Nanometrics et Given Imaging, l’inventeur de la fameuse camera-pilule ou “pill-cam”.

 

Jonathan Seror : http://siliconwadi.fr/4212/les-israeliens-mettent-fin-au-drame-de-fukushima

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 17:28

 

Ci-après en guise de conclusion, la suite du précédent article de notre ami Moha Oustouch


Retour sur Paris

 

Au retour à Paris, un diner nous a réunis avec plusieurs membres de l’APJM avec qui nous avons échangé sur nos impressions et sentiments après ce voyage inoubliable.
C’est Alain Assouline, fils de Sefrou, ville du Moyen-Atlas, qui nous a invités à cette soirée. Alain a passé avec nous une partie de ce séjour en Israël.

L’été dernier il est venu en famille retrouver ses origines et montrer à ses enfants la ville et la région de ses ancêtres. Nous nous sommes alors rencontrés à Ifrane et à Meknès où nous avions longuement parlé du Maroc, de la question juive et du lien qui existe entre les deux.

L’Histoire extraordinaire de cette femme exceptionnelle la Kahina (Deya), reine Amazigh de confession juive qui a régné sur l’Afrique du Nord et qui a combattu l’invasion Arabe.

 

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En conclusion que puis-je ajouter de plus à tout ce que j’ai raconté plus haut ? Ceci :

Nous sommes allés en Israël à la rencontre de nos anciens compatriotes partis en masse, parce que nous avons découvert que nous partageons avec eux une mémoire, une culture, bref une Histoire que nos ancêtres ont bâtie en commun en Afrique du nord et sur la terre du Maroc en particulier.

Rappelons-nous l’Histoire extraordinaire de cette femme exceptionnelle la Kahina (Deya), reine amazigh de confession juive qui a régné sur l’Afrique du Nord et qui a combattu l’invasion arabe. Une civilisation plus que deux fois millénaire est en train de s’éteindre et c’est la terre de naissance et d’origine qui est la plus perdante. Les citoyens israéliens natifs du Maroc n’ont pas oublié leur terre natale. Nous en avons la preuve la plus sûre par ce que nous avons vu et vécu avec eux durant ce séjour.


La chaleur de l’accueil, la joie de nous recevoir, la garde des us et coutumes du pays, l’attachement à ses symboles etc.., sont autant de preuves que nos juifs aiment encore le Maroc.

Nous regrettons le départ des Juifs du Maroc
Et c’est le moment et l’occasion de leur dire Merci et de leur faire savoir que nous aussi, nous les aimons et que nous regrettons leur départ. Je tiens aussi à leur dire que leur pays d’origine a besoin d’eux, de leur aide, de leur génie, de leur savoir, en résumé de leur soutien. J’espère qu’il saura en profiter et que la paix s’instaurera pour faciliter les choses.
Transmettez à vos enfants, à votre descendance l’amour du Maroc, nous transmettrons aux nôtres l’amour de nos juifs, avant qu’il ne soit trop tard de le faire de chaque côté car le temps nous est compté et la responsabilité est partagée.


Salam.Shalom.

Meknès le 12 Mai 2012

 

Oustouh Moha

 

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Association Arraw N’Ghriss (ANG) basée à Goulmima à 50 Kms d’Errachidia 15, Rue Descartes Meknès (ville nouvelle) Maroc

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 08:41

Mon voyage en Israël  par Moha Oustouh, chef du groupe marocain

 

Merci à Arrik Delouya mon ami et Président de l'APJM et de Zohar. Arrik  m'a envoyé ces articles originaux et traduits en hébreu (et d'autres). Les photos m'ont été envoyées sur Word avec le texte, j'ai quand même recopié les images de Terre d'Israël, pour cause de facilité de maniement. Merci donc à terre d'Israël.

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« Transmettez à vos enfants d’Israël, à votre descendance l’amour du Maroc, nous transmettrons aux nôtres l’amour de nos juifs »

 


Dans ma tête, l’émotion le dispute à l’émerveillement tellement ce lieu http://www.terredisrael.com/Doc-Blog6/moha-oustouh.jpgravive la foi, rappelle l’histoire des prophètes et symbolise la coexistence des croyances et des religions


Ce que je croyais être un rêve, visiter Israël, est devenu une réalité. Et cette réalité a fait tomber toutes les peurs, les clichés, les tabous et un tas de craintes et de préjugés que plusieurs décennies de propagande et de désinformation ont imprimé dans les cœurs et les esprits des marocains.

 

Il y a exactement deux mois, jour pour jour, je visitais la ville sainte de Jérusalem avec des amis Marocains et Israéliens. J’en garde encore un souvenir immense, difficile à qualifier. Dans ma tête, l’émotion le dispute à l’émerveillement tellement ce lieu ravive la foi, rappelle l’histoire des prophètes et symbolise la coexistence des croyances et des religions. La beauté du site et du cadre architectural, ancien et moderne ne peut laisser l’œil du visiteur indifférent. D’autres souvenirs très forts foisonnent encore  dans mon esprit. La surprise est à la dimension des murs et des barrières construits et dressés par les médias. Faire comme moi et sauter ces barrières n’est pas chose aisée pour les autres. Même au Consulat de France on m’avait demandé si je n’avais pas peur d’aller là-bas, pour des raisons sécuritaires.

 

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Amis Marocains d’origine berbère en Israël

 

J’ai attendu deux mois avant de mettre sur papier mes impressions et jugement personnels sur le voyage parce que j’estimais, qu’avant toute évaluation, un délai est nécessaire pour avoir suffisamment de recul, loin de toute contrainte émotionnelle et subjectivité personnelle.

Cela m’a aussi permis de rencontrer beaucoup de monde, à commencer par mes proches, me amis et d’autres personnes avec qui j’ai discuté et parlé de ce périple riche et enrichissant. Jamais je n’ai rencontré de désapprobation, ni de remarque désobligeante. L’approbation et les  encouragements, autour de moi, dans ma région (Goulmima au Sud-Est) et chez les militants amazighs (Berbères) sont très nombreux.


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Moha à la Mosquée ancienne restaurée à Tel Aviv – Jaffa

 

Des militants de la cause Amazigh  qui se battent pour la promotion et pour l’épanouissement de l’identité amazigh et plurielle du Maroc souhaitent me rencontrer  pour leur parler de ce voyage, de mes impressions et des perspectives d’avenir auxquelles ils souhaiteraient s’associer.

 

Arrik, l’APJM & Zohar

Ce voyage est la suite logique de plusieurs années (26 qui est aussi dans la bible le chiffre qui est égal aux lettres qui composent le nom de Dieu) de coopération et d’échange avec Arrik Delouya, d’abord dans le domaine humanitaire au Maroc au profit des démunis de ce pays avant de nous investir complètement dans le culturel en vue de faire connaître et de mettre en valeur la culture judéo-marocaine et plus particulièrement celle judéo-amazigh.

 

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Notre groupe à la Via dolorosa, une rue de Jérusalem

 

Notre relation s’est consolidée au fil des ans et au fur et à mesure que nous avancions dans la découverte de notre mémoire commune et de notre patrimoine culturel et humain extrêmement riche et varié notre dessein prenait forme et devenait de plus en plus réel. Nos travaux et échanges sur la culture hébraïque au Maroc à travers plusieurs rencontres , colloques et voyages à l’intérieur du Maroc ont fait naitre chez nous le désir et la nécessité d’aller à la rencontre de ceux et celles qui ont vécu ici  pendant plus de deux millénaires et puis ils sont partis et ont laissé derrière eux tout cet immense héritage.

 

L’identité et la culture Amazighes, en quête d’elles-mêmes dans cette atmosphère d’ouverture et de liberté que vit le Maroc aujourd’hui sont devant un chantier d’enrichissement et de ressourcement historique qu’il faut exploiter.  C’est ainsi qu’est née l’idée d’un voyage en Israël à la rencontre de nos anciens compatriotes juifs d’origine marocaine. L’invitation est venue de l’association Israélienne Zohar pour la préservation, la diffusion et le rayonnement du judaïsme marocain sur l’initiative de sa consoeur de Paris « Association pour les permanences du judaïsme marocain » APJM.

 

Arrik Delouya, lui-même juif marocain natif de Marrakech est le fondateur et président des deux associations. Humaniste infatigable et homme de paix oeuvrant pour le rapprochement et la coexistence des peuples et des cultures, Arrik est très attaché à son pays d’origine. Toutes ces qualités font de lui un partenaire de travail idéal que les épreuves et le temps n’ont jamais découragé. Voilà pourquoi j’ai accepté avec joie et plaisir cette invitation et aidé mon ami Arrik à sélectionner  un groupe d’amis marocains de confession musulmane pour participer à ce voyage.

 

Voyage et Visite

Amnon, Moché, Yoav  & Visite de Tel Aviv – Jaffa ainsi que le Centre Pérès pour la Paix

Rejoints à Paris par des amis membres de l’APJM, nous arrivons à Tel-Aviv le soir d’un mardi 6 du mois de mars.
L’accueil est chaleureux  et les conditions de notre installation sont des plus confortables.
Notre hôte, Moché Bar-Hen (Ex-Ohana) que nous rencontrons pour la première fois est d’une affabilité exceptionnelle.

 

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Amnon et Moha en casquette à Jaffa dominant Tel-Aviv

 

Toujours souriant et très attentif à notre égard, tous les signes spécifiques qui distinguent l’hospitalité marocaine se retrouvent chez lui. Discuter, échanger et même plaisanter avec lui est un plaisir. On sent qu’il partageait les mêmes sentiments que nous et que notre compagnie lui procurait autant de plaisir et de joie tellement cela lui rappelait avec nostalgie son enfance passée dans le sud du Maroc. Je m’en voudrais de ne pas signaler le rôle bienveillant qu’a joué sa femme Régine qui nous a entourés durant tout le séjour d’une attention toute particulière.

 

Le lendemain, sous la conduite d’Amnon Werner, ami du kibboutz de longue date d’Arrik et militant pour la paix dans la région, nous visitions la ville de Tel-Aviv. Une ville très animée à l’architecturehttp://www.terredisrael.com/Doc-Blog6/moha5.jpg moderne, avec de gigantesques bâtiments, de grands espaces verts et places publiques comme la place Rabin. Des quartiers anciens ont gardé leur magnifique cachet architectural traditionnel. La ville de Jaffa située dans la partie méridionale abrite la population arabe et juive. Ses rues commerçantes rappellent la médina marocaine et sa splendide côte méditerranéenne fait penser à celle de Tanger. Dans sa vieille mosquée, j’ai accompli avec mon ami Ali la prière milieu de  journée avant de nous diriger vers le siège du  Centre Pérès pour la Paix qu’on nous a fait visiter et où nous avions eu des explications sur la mission et les réalisations du Centre.  

 

 

Un débat intéressant s’en est suivi avec Yoav Stern,  son directeur technique, sur l’avenir de la paix dans cette région, ce à quoi œuvre cette institution pour le rapprochement des positions en  organisant des rencontres importantes entre les différentes parties et des sessions de formation dans divers domaines au profit des palestiniens et des israéliens ensemble etc...

 

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Le groupe avec Moha au Kikar (Place) Yitzhak Rabin à Tel-Aviv où le Premier Ministre a été assassiné le 4 Nov 1995

 

Parmi nos projets futurs nos comptons initier un projet de coopération avec ce Centre dans le domaine de la formation professionnelle pour tirer profit de l’expérience technologique très avancée d’Israël.

Daniel Bensimon à la Knesset, Yossi Bar Moha de l’Association des Journalistes d’Israël et les messages de Paix.


Une rencontre des plus importantes a eu lieu à la maison des « Journalistes de Tel-Aviv » avec des journalistes ayant des origines marocaines en présence de Daniel Bensimon, natif de Meknès et membre du Parti Travailliste de la Knesset. Le Managing Director  de cette association qui regroupe près de 1500 membres s’appelle Yossi Bar-Moha.  (A noter qu’il porte un prénom répandu chez Imazighen de l’Atlas). Il est originaire de Settat qu’il a quittée à l’âge d’un an vers Israël. Il communique avec nous en parler dialectal marocain parfait (Darija). L’échange avec ce groupe est riche, franc et fructueux.


On nous apprend avec fierté que la communauté Israélite d’origine Marocaine est en train de monter et de s’émanciper et qu’on assiste à la montée et au renouveau de l’identité Judéo-Marocaine en Israël. Cette communauté est attachée à la paix nous apprend-t-on contrairement à ce que la propagande diffuse ici. La deuxième génération, quoique née en Israël, comprend et parle la « darija » Marocaine et est avide d’apprendre encore sur leur pays d’origine. Nous n’avons pas manqué de leur parler des progrès enregistrés par notre pays dans plusieurs domaines notamment celui de la démocratie, des droits de l’homme et de la femme, de la reconnaissance de l’identité plurielle du Maroc dans la nouvelle constitution, y compris l’apport hébraïque etc.. Le Maroc est en train de retrouver son ancienne vocation historique, à savoir redevenir un carrefour des civilisations. Dans tous nos déplacements et visites nous sommes tout le temps accompagnés par une femme ravissante, artiste-photographe au joli sourire permanent. Il s’agit de Babylone El Baz que je voudrais ici remercier chaleureusement. Babylone est originaire de Paris et vit avec sa famille en Israël depuis une dizaine d’années.


Kibboutz Yad Mordekhai

 

Nous avons également effectué une visite guidée très importante du kibboutz Yad Mordekhai sur la Bande de Gaza et de son musée de la Shoah où nous avons eu droit à des explications idéologique et  historique qui sont à l’origine de la création et de la réussite de l’expérience « kibboutz ».

 

Ensuite  Nitsan Bensoussan,  marocain originaire de la région de Tiznit, gentleman farmer, nous a fait visiter le Moshav » Nétivei Assarah » encore sur la Bande de Gaza où nous avions pu constater le degré d’avancement enregistré par l’agriculture Israélienne.

La maitrise de la technologie et sa mise au service de l’agriculture expliquent le génie Israélien en la matière : exploitation rationnelle et optimale de l’eau, utilisation rigoureuse des techniques de production, respect de l’environnement et des ressources naturelles, optimisation de la gestion pour une meilleure valeur ajoutée des productions etc…Il y a là un champ d’investigation précieux que le Maroc peut explorer pour développer son agriculture. Transférer la technologie agricole vers le Maroc sous forme d’investissement dans le secteur agricole performant ou venir acquérir une formation – perfectionnement pour les ingénieurs agronomes marocains en Israël, sont des voies possibles et bénéfiques de coopération économique et de rapprochement entre les deux pays.


Nous avons longuement discuté de ce dossier avec Nitsan Bensoussan qui possède une longue expérience dans ce domaine aussi bien la production que la coopération.

Un copieux déjeuner dans le jardin de sa résidence nous a été offert en présence de plusieurs invités venus à notre rencontre.

 

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Chalom, chalom !

 

Mon voyage en Israël par Moha Oustouh
Ingénieur Agronome en Chef (Meknès-Goulmima Maroc)
Chef de Groupe des Marocains pour certains d’origine Berbère

 

Source : http://www.terredisrael.com/infos/?p=51496

 

Lire la suite : http://www.terredisrael.com/infos/?p=51512

  


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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 11:54

Emotions et compte rendu du voyage en Israël par Mouna Izddine

 

 

De : Mouna Izddine
Envoyé : dimanche 18 mars 2012 18:54
À : Arrik Delouya
Objet : Compte-rendu du voyage en Israël

 

 

zero.pngQuatre jours après notre retour d’Israël, je garde en moi de joyeux souvenirs et de belles émotions de cet inoubliable périple en terre d’Israël. J’ai fait pour ainsi dire le plein de sensations « cérébrales et cardiaques ». J’ai laissé le Maroc en Israël et ramené celui-ci dans mon cœur. Tous les mots ne seraient pas suffisants pour exprimer ma gratitude envers nos hôtes israéliens et tous nos compagnons de voyage. Un grand merci collectif à l’APJM et à sa jeune sœur Zohar  de nous avoir donné l’opportunité de (re) découvrir Israël et de partir à la très chaleureuse et fructueuse rencontre de ses citoyens d’origine marocaine.

 

Je pense à Arrik Delouya, à Moché Bar Hen et son  épouse Régine, présents à nos côtés du début jusqu’à la fin de notre voyage. Akol Akavod pour votre organisation sans failles, votre sens du contact et du tact, et toda raba pour votre disponibilité, votre gentillesse et votre patience infinies. Mes remerciements vont également à Victor et Mimy Afflalo, qui nous ont offert le plus somptueux et le plus exquis des repas de Shabbat dans leur belle demeure. Partager ce dîner avec votre famille était un pur moment de bonheur et de complicité joyeuse.

 

Ce Maroc qu’on aime, hospitalier, gai et chaleureux, je l’ai retrouvé également chez les membres de Zohar telles : Shosh, Rina, Janet et Daliah et ceux qui nous rejoint au restaurant de grillades tels que David Or Chen, David et Thérèse Kenan, Danielle Abitbol, Victor Maor, Samy et Jo Weizman, Max Bitton ainsi que la famille Bensoussan. Nitsan et la belle Etty au magnifique regard azur, mille mercis pour le copieux déjeuner que vous avez organisé en notre honneur dans votre Moshav Netivei Assarah 10, et bravo pour votre courage gentelmen (and women) farmers.

 

Voir flotter côte à côte au-dessus de cette opulente tablée le drapeau marocain et israélien, après la didactique visite guidée par Carlo Cohen de Yad Mordechaï, a personnellement éveillé en moi une vive  émotion et une grande espérance. Celle de la reprise des relations diplomatiques entre nos deux nations. Car les autres liens, mémoriels et patrimoniaux, humains et humanistes, sont bel et bien existants, et fièrement maintenus. Comment douter un seul instant de ce legs historique et générationnel ?  Comment ne pas être bouleversé par Haïm Boghanim alignant une blague sur l’autre en darija, chantant Abdelhadi Belkhayat, préparant avec amour de la kefta machouia et servant le couscous berbère à ses invités marocains, gandoura sur les épaules et kippa sur la tête, sous le regard ébahi de son fils ? Comment ne pas être touché par le jeune guitariste Micha Biton, qui nous a fait danser sur les rythmes de tubes amazighs hérités de ses grands-parents ? Toda raba à vous pour ces instants de liesse au Moshav puis pour ce mémorable diner d’au-revoir dans la maison de la fille de Haïm.

 

Je remercie également Daniel Bensimon, le Jean Jaurès de la Knesset, pour son accueil et sa très enrichissante intervention sur la réalité des préoccupations actuelles de la société israélienne. Votre sagesse, votre lucidité et votre pondération sont d’une rareté précieuse et exemplaire.

  

Cet espoir de paix entre Israéliens juifs, arabes et Palestiniens, que vouszérofix portez si brillamment et courageusement depuis de si longues années, j’ai vu ses graines dans les mots enthousiastes et l’optimisme serein du jeune Yoav Stern et Ella Bitton, du Centre Shimon Peres pour la Paix. Yoav, t’entendre expliquer dans un arabe littéraire parfait le travail admirable de votre centre, et toi Ella, la petite marrakchie à la bouille d’ange, t’écouter parler des étoiles dans les yeux de ton futur périple au Maroc tout de suite après ton service civil, vaut à mes yeux tous les discours politico-politiciens sur la paix entre les peuples et la cohabitation interconfessionnelle, et se fait écrouler la propagande ridicule que l’on connait contre la supposée arabo-islamophobie de la jeunesse israélienne. Rien ne pourra éteindre les voix de la paix et de la raison. Ni les plumes, ni les caméras pacifistes.

 

Mes pensées vont dans ce sens à Yosi Bar Moha et Merav Betito, qui nous ont reçus à l’association des journalistes israéliens, rehov Kaplan à Tel Aviv.

 

Un vif merci également à Alain Assouline, le Sefrioui au grand cœur, au calme apaisant et à l’impressionnante culture, ainsi qu’à Jo Toledano & Rapha Bensoussan... Voir des Israéliens d’origine marocaine occupant de prestigieuses fonctions au sein d’institutions médiatiques, politiques et associatives de renom est source d’orgueil pour les Marocains que nous sommes. Comme l’a si bien dit feu Hassan II, avec le départ de nos Juifs, nous avons perdu une grande partie de notre élite. Mais rien n’est jamais définitivement perdu. Comme vous avez gardé le Maroc en vous, nous avons gardé nos Juifs en nous, et comme vous le savez, vous êtes infiniment les bienvenus sur votre terre natale et celle de vos aïeux. Votre histoire collective, vos histoires individuelles, notre Histoire commune, sont toujours là. A nous de les maintenir et de la transmettre aux générations futures, marocaine comme israélienne, européenne ou américaine. Afin de barrer la route aux intégrismes destructeurs et construire les ponts de l’amitié.

 

Je dédie aussi une pensée particulière aux Parisiens Emmanuel Vacaint-Oiknine, l’expert-comptable jamais en déficit de provisions de sourires, et Michelle Lévi, charmants compagnons de ballades et de shopping, dont l’humour piquant et subtil a égayé nos journées et nos soirées. Sans oublier bien-sûr l’adorable Babylone au sourire permanent ainsi que la très affable Yaffa Banouz. Toda raba pour votre compagnie agréable et les magnifiques photos et vidéos par lesquelles vous avez éternisé et sublimé notre séjour israélien. Enfin, merci à Amnon Verner pour sa visite guidée de Tel Aviv et ses précieuses explications. J’espère n’avoir omis personne et m’excuse auprès de tous ceux que je n’ai éventuellement pas cités, notamment toutes les personnes présentes au diner du lundi soir dernier.

 

Mes amis, grâce à vous, à ces merveilleuses rencontres, à la leçon conjuguée d’universalisme et de fierté identitaire offerte par votre pays, je me sens encore plus Marocaine, musulmane, juive, arabe et berbère à la fois. En me faisant mieux comprendre le réel, vous m’avez donné l’énergie de mieux m’acheminer vers mon idéal. Celui de m’atteler, en plus de mes écrits journalistes, à la sauvegarde et à la renaissance de la mémoire et du patrimoine judéo-marocain, ainsi qu’au rapprochement des peuples marocains et israéliens…

 

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Leitraot vé neshikot a kol !

Mouna IZDDINE  Journalsite

Quartier Maârif Casablanca Maroc

 

 

 

 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 20:01

  

Le Septembre noir

 


Selon Der Spiegel, ces extrémistes auraient prêté main-forte au commando palestinien auteur de l'attentat anti-israélien des JO de Munich en 1972.http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gif

 

http://www.figaromedias.fr/uploads/support/logo/logo_LeFigaroFR.jpg

 

De notre correspondant à Berlin : le 20 juin 2006

 

http://www.ac-grenoble.fr/lycee/diois/Latin/archives/Francais/Image/Iconographie/dessin%20de%20presse%201886-1986%20-%20Web/original/1972%207%20septembre%20Le%20Monde%20Dessin%20de%20Chenez%20Les%20anneaux%20olympiques%20ensanglantes%20septembre%20noir%20a%20Munich.jpgLa nouvelle a provoqué une onde de choc outre-Rhin: des néonazis allemands auraient prêté main-forte aux terroristes palestiniens pour leur attentat contre les Jeux olympiques d'été à Munich, en 1972.

Selon un rapport de 2000 pages des services de renseignements intérieurs allemands, cité par l'hebdomadaire Der Spiegel, deux militants d'extrême droite auraient aidé le groupuscule palestinien Septembre noir dans les préparatifs du massacre le plus retentissant de l'après-guerre sur le sol allemand.


Des documents rendus publics à la demande du magazine indiquent qu'en juillet 1972, les services des renseignements intérieurs allemands avaient été destinataires d'un courrier de la police criminelle de Dortmund faisant état d'une rencontre entre un homme d'«apparence arabe», «Saad Walli», un pseudonyme pour Abou Daoud, le chef du commando, et Willi Pohl, un néonazi allemand. Pohl aurait mis Abou Daoud en contact avec un autre militant allemand d'extrême droite, Wolfgang Abramowski, un «pro» des faux passeports, qui aurait offert ses services aux terroristes palestiniens.

 

«Participé sans le savoir»

«J'ai conduit Abou Daoud à travers la moitié de l'Allemagne et nous avons rencontré des Palestiniens dans plusieurs villes», admet Pohl, aujourd'hui repenti de son passé nazi et devenu auteur pour la série télévisée à succès Tatort . Il reconnaît avoir «participé sans le savoir» aux préparatifs de l'attentat, notamment en facilitant les contacts entre les membres du commando. Il aurait aidé Abou Daoud à acheter plusieurs Mercedes. Avant de rencontrer avec lui des «Arabes portant costume et cravate». D'après Pohl, il s'agissait de diplomates syriens.

Fin juillet il aurait quitté l'Allemagne avec Abramowski, pour s'installer dans un village du Liban où ils ont fabriqué des faux passeports.

 

La prise d'otages des athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich, le 5 septembre 1972, par le commando palestinien Septembre noir, a provoqué la mort de onze sportifs, d'un policier ouest-allemand et de cinq assaillants. Jusqu'à présent, la plupart des spécialistes estimaient que le commando palestinien avait reçu l'aide des terroristes d'extrême gauche de la Faction armée rouge (RAF). Ulrike Meinhof, l'une des fondatrices de la bande à Baader, avait salué le massacre contre «l'essence de l'impérialisme» dans un pamphlet.

 

Venger les terroristes palestiniens

Par la suite, Willi Pohl a continué de jouer un rôle. Der Spiegel affirme que le chef des services secrets de l'OLP a chargé Pohl de mener des attentats destinés à venger la mort des cinq Palestiniens du commando abattus par les policiers allemands. Des prises d'otages, notamment à la cathédrale de Cologne (ouest) et dans les mairies de plusieurs villes allemandes, ont été envisagées, indique le magazine.

 

Pohl et son complice ont été arrêtés à Munich en octobre 1972 en possession d'armes automatiques, de grenades et d'une lettre de menace signée «Septembre noir» adressée à un juge chargé de l'instruction d'une enquête sur les membres du commando qui avaient survécu.

Le commando s'était servi des mêmes grenades, de fabrication belge avec un explosif d'origine suédoise, pour tuer les otages israéliens, précise DerSpiegel. Pohl a été condamné en 1974 à deux ans de prison pour possession illégale d'armes.

 

http://medias.lepost.fr/ill/2009/09/06/h-20-1683953-1252217972.jpg

 

Source : http://www.juif.org/go-news-173650.php

 

Voir aussi : http://louyehi.wordpress.com/2010/06/14/lesperance-en-un-monde-meilleur-les-terroristes-palestiniens-executent-des-israeliens-aux-j-o-de-munich-en-1972/

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 16:44
Sud d’Israël : depuis dimanche sous les roquettes

 

Depuis dimanche (17 juin), 32 roquettes ont été tirées de Gaza sur le sud d’Israël dont 29 mardi uniquement.  Ces attaques forcent à nouveau le million de civils habitant la région à se cloîtrer dans les abris anti-bombes et ont reçu l’ordre de ne pas quitter leur domicile.  

Egypte : inquiétantes saisies d’armes

Selon la télévision égyptienne, les forces de l’ordre ont saisi, ce mardi, 101 missiles sol-sol dans une cache, dans la province d’Al-Beheira (au nord-ouest du Caire, à mi-distance entre la capitale et Alexandrie). La télévision n’a pas précisé la nature de ces armes, mais il ne s’agit pas de la première fois que des stocks soient saisis. Souvent, ce sont des armes destinées à Gaza, ou des à des groupes terroristes. Rappelons à cet égard que l’implication de commandos du Hezbollah et des Gardiens de la Révolution iranienne dans les événements de janvier et février 2011, notamment les attaques contre les prisons et la libération de détenus, est à nouveau évoquées en Egypte.mediarabe

 

 

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Lire la suite :

Note : Mercredi 20 juin : une pluie de roquettes continue de tomber sur le Neguev... 

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 16:26

Ambiance froide au cours de la rencontre Obama-Poutine

 

Regards fixes, raideur des corps… le langage corporel d’une rencontre Obama/Poutine  

 

Le président russe et son homologue américain, qui se sont retrouvés en marge du sommet du G20 à Los Cabos (Mexique), ont fait le bonheur des amateurs de langage corporel, obligeant la Maison Blanche à rassurer la presse sur l’ambiance.

 

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 11:36

Les Juifs n’ont pris la terre de personne 

Par Joseph Farah

 


Voici un témoignage d’une rare lucidité de  Joseph Farah, journaliste arabe  américain, publié en anglais sur le site  www.worldnetdaily.com  

 

Nous savons déjà  que Volney, Alexander Keith, J.S. Buckingham, Alphonse de Lamartine, Mark Twain et Arthur Stanley s’accordent tous sur le fait que la ‘Palestine’ était  » un désert parsemé de rares bourgades ». 

Gustave Flaubert nous rapportait même que « Jérusalem est un charnier entouré de murailles. Tout y pourrit, les chiens morts dans les rues, les religions dans les églises. Il y a quantité de merdes et de ruines. Le juif polonais avec son bonnet de renard glisse en silence le long des murs délabrés, à l’ombre desquels le soldat turc engourdi roule, tout en fumant, son chapelet musulman…«  

 

En tant que critique arabe américain le plus en vue, en ce qui concerne Yasser Arafat et les objectifs-bidon « palestiniens », je reçois beaucoup de courrier haineux et plus que ma part de menaces de mort. La plupart de ces attaques – au moins celles qui se donnent la peine d’aller au-delà des insultes et de l’obscénité – disent seulement que je ne comprends pas ces pauvres Arabes qui ont été déplacés, chassés de leurs maisons et transformés en réfugiés par les Israéliens, ni n’ai de compassion pour eux. 

« Permettez-moi d’affirmer clairement et simplement ceci: les Juifs en Israël n’ont pris la terre de personne.  

 

Quand Mark Twain visita la Terre Sainte au XIXe siècle, il fut très déçu. Il ne vit pratiquement personne. Il la décrivit comme une vaste terre de désolation. Le pays que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’Israël était pratiquement désert (1)  


Au début du XXe siècle cela commença à changer. Des Juifs venus du monde entier se mirent à revenir dans leur patrie ancestrale, la Terre Promise que Moïse et Josué avaient conquise, des millénaires auparavant, ainsi que le croient Chrétiens et Juifs, sous les ordres directs de Dieu. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas toujours eu une forte présence juive sur cette terre, en particulier dans et autour de Jérusalem. En 1854, selon le compte-rendu publié dans le New York Tribune, les Juifs représentaient les deux tiers de la population de cette ville sainte. Quelle est la source de cette statistique ? Un journaliste, envoyé spécial au Moyen-Orient pour le Tribune. Il s’appelait Karl Marx, oui ce Karl Marx là.


Un guide de la Palestine et de la Syrie, publié en 1906 par Karl Baedeker, illustre ce fait : alors même que l’Empire Ottoman musulman régnait sur la région, la population musulmane de Jérusalem était minime. Ce livre estime la population totale de la ville à 60.000 habitants, dont 7.000 Musulmans, 13.000 Chrétiens et 40.000 Juifs. « Le nombre de Juifs s’est considérablement accru durant les dernières décennies, malgré l’interdiction d’immigrer ou de posséder des terres qui leur est faite », déclare ce livre. Bien que les Juifs y soient persécutés, ils venaient quand même à Jérusalem et y représentaient la vaste majorité de la population, déjà en 1906. Et bien que les Musulmans proclament aujourd’hui Jérusalem comme la troisième ville sainte de l’Islam, quand la ville était sous régime musulman, ils ne lui manifestaient que très peu d’intérêt. 

 

Lorsque les Juifs vinrent, drainant les marécages et faisant fleurir les déserts, un phénomène intéressant se produisit. Les Arabes suivirent. Je ne les en blâme point. Ils avaient de bonnes raisons de venir. Ils y trouvaient des emplois. Ils venaient pour la prospérité. Ils venaient pour la liberté. Et ils vinrent nombreux. 

Winston Churchill observa en 1939: « Ainsi, loin d’y être persécutés, les Arabes sont arrivés en masse dans ce pays, s’y sont multipliés jusqu’à ce que leur population augmente même plus que les communautés juives de par le monde n’avaient pu mobiliser de Juifs. »  

 

Puis arriva 1948 et la grande partition. Les Nations Unies proposèrent la création de deux Etats dans la région, l’un juif, l’autre arabe. Les Juifs l’acceptèrent avec gratitude. Les Arabes la rejetèrent férocement et déclarèrent la guerre.

Les leaders arabes demandèrent aux Arabes de quitter la zone pour ne pas être pris dans les échanges de tirs. Ils pourraient revenir dans leurs maisons, leur dit-on, après qu’Israël soit écrasé et les Juifs détruits. Le résultat ne fut pas celui qu’ils escomptaient. Selon les estimations les plus courantes, plusieurs centaines de milliers d’Arabes furent déplacés du fait de cette guerre, mais non par une agression israélienne, non par un accaparement des propriétés foncières par les Juifs, non par un expansionnisme israélien. En réalité, il existe de nombreux documents historiques montrant que les Juifs ont instamment demandé aux Arabes de rester et de vivre avec eux en paix. Mais, tragiquement, ces derniers choisirent de partir.

 

54 ans plus tard, les enfants et petits-enfants de ces réfugiés vivent encore beaucoup trop souvent dans des camps de réfugiés, et ce non du fait de l’intransigeance israélienne, mais parce qu’ils ont été abusivement utilisés comme outil politique par les puissances arabes. Ces pauvres malheureux auraient pu être installés en une semaine par les riches Etats arabes pétroliers, qui contrôlent 99,9% de la totalité des territoires du Moyen-Orient, mais ils sont gardés comme de véritables prisonniers, remplis de haine envers la mauvaise cible, les Juifs, et utilisés comme armes en tant que martyrs-suicide par les détenteurs arabes du pouvoir.


Telle est la véritable histoire moderne du conflit arabo-israélien. Jamais les Juifs n’ont arraché les familles arabes de leurs foyers. Quand la terre avait un détenteur, ils en achetaient les titres de propriété largement excessifs, pour pouvoir avoir un lieu où vivre à l’abri des persécutions qu’ils avaient subies partout dans le monde.

Dire que les Israéliens ont déplacé qui que ce soit est un énorme et flagrant mensonge dans d’une longue série de mensonges et de mythes qui ont amené le monde au point où il est prêt à commettre, encore une fois, une autre grande injustice envers les Juifs. »

 

Joseph Farah

 

(1) « La terre d’Israël (baptisée ‘Palestina’ par l’Empire romain et rebaptisée ‘Palestine’ par ses descendants anglo-saxons) était quasiment vide et désolée avant les grands mouvements migratoires de la fin du XIXe siècle, comme en témoignèrent tous les archéologues et écrivains qui la visitèrent à l’époque. Thomas Shaw, Constantin espondance (http://expositions.bnf.fr/veo/cabinet/citation.htm)

 

Remarque du Collectif  Arabes Pour Israël : 

Enfin des personnes qui sont prêts à dire une vérité que d’autres non pas envie d’entendre de peur de représailles mais qui n’en pensent pas moins! Heureusement qu’il y a des hommes et des femmes qui défient l’ordre établit de ses gangs poussiéreux et primitifs qui justifient  l’obscurantisme par la culpabilisation. Il est tant que cela change!! Cela fait plus de 2000 ans que ça existe. 

A paru dans Arabes pour Israël, lien joint :

 

Source : http://arabespourisrael.unblog.fr/2009/04/09/les-juifs-nont-pris-la-terre-de-personne-par-joseph-farah/

 

http://www.voyagesphotosmanu.com/Complet/images/carte_geographique_israel.gif

 

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 11:12

 

Je suis allé à Jérusalem... et j'en suis revenu riche et heureux présenté dans : 

 

http://s.huffpost.com/images/v/logos/bpage/france.gif?23

Boualem Sansal, écrivain algérien francophone 

 

 

  http://s.huffpost.com/contributors/boualem-sansal/headshot.jpgChers frères, chers amis, d'Algérie, de Palestine, d'Israël et d'ailleurs, je vous écris ces quelques lignes pour vous donner de mes nouvelles. Peut-être êtes-vous inquiets à mon sujet. Je suis un homme simple, vous le savez, un écrivain qui n'a jamais prétendu à autre chose qu'au bonheur de vous raconter des histoires, de ces "histoires à ne pas dire" comme disait mon ami le cinéaste Jean-Pierre Lledo, mais voilà, des gens ont décidé de s'immiscer dans nos relations de fraternité et d'amitié et de faire de moi un objet de scandale à vos yeux.


Rendez-vous compte, ils m'accusent rien moins que de haute trahison envers la nation arabe et le monde musulman en leur entier. Ça veut dire ce que ça veut dire, qu'il n'y aura même pas de procès. Ces gens sont du Hamas, des gens dangereux et calculateurs, ils ont pris en otage le pauvre peuple de Gaza et le rançonnent jour après jour depuis des années, dans cette sorte de huis clos obscur que leur assure le blocus israélien, et maintenant ils viennent nous dicter, à nous qui essayons par tous les moyens de nous libérer, ce que nous devons penser, dire et faire; il y en a d'autres aussi, des anonymes, des individus aigris et fielleux, fermés à tout, qui relaient la haine comme ils peuvent à travers le Net. C'est par eux, par leur communiqué vengeur et leurs insultes à la ronde, que vous avez appris mon voyage et je viens là vous le confirmer pour qu'il n'y ait aucun trouble dans votre esprit et que les choses soient nettes entre nous : JE SUIS ALLE EN ISRAEL. 

 

Quel voyage, mes aïeux, et quel accueil ! Pardonnez-moi de ne pas vous l'avoir annoncé moi-même avant de partir, mais vous comprenez, il fallait de la discrétion, Israël n'est pas une destination touristique pour les Arabes, encore que... ceux et pas des moindres qui m'ont précédé dans ce pays du lait et du miel l'ont fait en catimini, voire avec de faux noms ou des passeports d'emprunt, comme en son temps cette brave madame Khalida Toumi, alors opposante fervente au régime policier et intégriste d'Alger, de nos jours son brillantissime ministre de la Culture, une tête pensante de choc très engagée dans la chasse aux traîtres, aux apostats et autres harkis. C'est à elle en particulier que les Algériens doivent chaque jour de tant vivre d'ennui et de rage dans leur beau pays. Ses douaniers ne m'auraient jamais laissé sortir si je m'étais présenté à leur poste avec un billet d'avion Alger/Tel-Aviv sans escale dans une main et dans l'autre un visa israélien tout frais collé sur mon beau passeport vert. J'ai fait autrement et la ruse a payé, j'ai pris la route par la France, muni d'un visa israélien volant récupéré à Paris, rue Rabelais, au saut d'un taxi, grâce à quoi me voilà aujourd'hui en possession de mille et une histoires à ne pas dire que je me promets de vous raconter en détail dans un prochain livre, si Dieu nous prête vie. 

 

Je vous parlerai d'Israël et des Israéliens comme on peut les voir avec ses propres yeux, sur place, sans intermédiaires, loin de toute doctrine, et qu'on est assuré de n'avoir à subir au retour aucun test de vérité. Le fait est que dans ce monde ci il n'y a pas un autre pays et un autre peuple comme eux. Moi, ça me rassure et me fascine que chacun de nous soit unique. L'unique agace, c'est vrai, mais on est porté à le chérir, car le perdre est tellement irrémédiable. 

 

Je vous parlerai aussi de Jérusalem, Al-Qods. Comme il me semble l'avoir ressenti, ce lieu n'est pas vraiment une ville et ses habitants ne sont pas vraiment des habitants, il y a de l'irréalité dans l'air et des certitudes d'un genre inconnu sur terre. Dans la vieille ville multimillénaire, il est simplement inutile de chercher à comprendre, tout est songe et magie, on côtoie les Prophètes, les plus grands, et les rois les plus majestueux, on les questionne, on leur parle comme à des copains de quartier, Abraham, David, Salomon, Marie, Jésus et Mahomet le dernier de la lignée, et Saladin le preux chevalier, que le salut soit sur eux, on passe d'un mystère à l'autre sans transition, on se meut dans les millénaires et le paradoxe sous un ciel uniformément blanc et un soleil toujours ardent. Le présent et ses nouveautés paraissent si éphémères qu'on n'y pense bientôt plus. S'il est un voyage céleste en ce monde, c'est ici qu'il commence. Et d'ailleurs n'est-ce pas là que le Christ a fait son Ascension au ciel, et Mahomet son Mi'râj sur son destrier Bouraq, guidé par l'ange Gabriel? 

 

On se demande quel phénomène tient le tout en ordre, dans une grande modernité au demeurant puisqu'aussi bien Jérusalem est une vraie capitale avec des rues propres, des trottoirs pavés, des maisons solides, des voitures dynamiques, des hôtels et des restaurants attirants, des arbres bien coiffés, et tellement de touristes de tous les pays... sauf des pays arabes, les seuls au monde à ne pas venir ou pouvoir venir visiter leur berceau, ce lieu magique où sont nées leurs religions, la chrétienne aussi bien que la musulmane. 

 

Ce sont finalement les Israéliens arabes et juifs qui en profitent, ils les voient tous les jours, toute l'année, matin et soir, sans apparemment jamais se lasser de leur mystère. On ne peut pas dénombrer les touristes dans ces labyrinthes, ils sont trop nombreux, plus que les autochtones, et la plupart se comportent comme s'ils étaient aussi des pèlerins venus de loin. Ils vont en groupes compacts pénétrés qui se croisent sans se mêler, les Anglais, les Hindous, les Japonais, les Chinois, les Français, les Hollandais, les Ethiopiens, les Brésiliens, etc., menés par d'infatigables guides, assermentés sans doute, qui jour après jour, dans toutes les langues de la création, racontent aux foules médusées la légende des siècles. 

 

Là, si on tend bien l'oreille, on comprend vraiment ce qu'est une cité céleste et terrestre à la fois, et pourquoi tous veulent la posséder et mourir pour elle. Quand on veut l'éternité, on se tue pour l'avoir, c'est bête mais on peut le comprendre. Je me suis moi-même senti tout autre, écrasé par le poids de mes propres questions, moi le seul de la bande qui ait touché de ses mains les trois lieux saints de la Cité éternelle : le Kotel (le Mur des Lamentations), le Saint-Sépulcre et le Dôme du Rocher. En tant que juifs ou chrétiens, mes compagnons, les autres écrivains du festival, ne pouvaient pas accéder à l'Esplanade des Mosquées, le troisième lieu saint de l'islam où s'élèvent le Dôme du Rocher, Qûbat as-Sakhrah, rutilant dans ses couleurs azur, et l'imposante mosquée al-Aqsa, Haram al-Sharif, ils furent repoussés sans hésitation par l'agent du Waqf, gestionnaire des lieux, assisté de deux policiers israéliens chargés de garder l'entrée de l'Esplanade et la préserver de tout contact non halal. Moi je suis passé grâce à mon passeport, il stipule que je suis Algérien et par déduction il dit que je suis musulman. Je n'ai pas démenti, au contraire, j'ai récité un verset coranique tiré de mes souvenirs d'enfance, ce qui a carrément stupéfié le gardien, c'était la première fois de sa vie qu'il voyait un Algérien, il croyait qu'à part l'émir Abd-el-Kader, ils étaient tous un peu sépharades, un peu athées, un peu autre chose. C'est amusant, mon petit passeport vert m'a ouvert la frontière des Lieux Saints plus vite qu'il ne m'ouvre la frontière Schengen en Europe où la simple vue d'un passeport vert réveille aussitôt l'ulcère des douaniers.  

 

Voilà, je vous le dis franchement, de ce voyage Je suis revenu heureux et comblé. J'ai toujours eu la conviction que faire n'était pas le plus difficile, c'est de se mettre en condition d'être prêt à commencer à le faire. La révolution est là, dans l'idée intime qu'on est enfin prêt à bouger, à changer soi-même pour changer le monde. Le premier pas est bien plus que le dernier qui nous fait toucher le but. Je me disais aussi que la paix était avant tout une affaire d'hommes, elle est trop grave pour la laisser entre les mains des gouvernements et encore moins des partis. Eux parlent de territoires, de sécurité, d'argent, de conditions, de garanties, ils signent des papiers, font des cérémonies, hissent des drapeaux, préparent des plans B, les hommes ne font rien de tout cela, ils font ce que font les hommes, ils vont au café, au restaurant, ils s'assoient autour du feu, se rassemblent dans un stade, se retrouvent dans un festival, dans une plage et partagent de bons moments, ils mêlent leurs émotions et à la fin ils se font la promesse de se revoir. "A demain", "A bientôt", "L'an prochain, à Jérusalem", dit-on. C'est ce que nous avons fait à Jérusalem. Des hommes et des femmes de plusieurs pays, des écrivains, se sont rassemblés dans un festival de littérature pour parler de leurs livres, de leurs sentiments devant la douleur du monde, de choses et d'autres aussi et en particulier de ce qui met les hommes en condition de pouvoir un jour commencer à faire la paix, et à la fin nous nous sommes promis de nous revoir, de nous écrire au moins. 

 

Je ne me souviens pas que durant ces cinq jours et cinq nuits passés à Jérusalem (avec au troisième jour un aller-retour rapide à Tel-Aviv pour partager une belle soirée avec nos amis de l'institut français), nous ayons une seule fois parlé de la guerre. L'aurions-nous oubliée, avons-nous seulement évité d'en parler ou aurions-nous fait comme si cette époque était révolue et qu'il était venu l'heure de parler de la paix et de l'avenir? Sans doute, on ne peut pas parler à la fois de la guerre et de la paix, l'un exclut l'autre. J'ai beaucoup regretté cependant qu'il n'y ait pas eu un Palestinien parmi nous. Car après tout, la paix est à faire entre Israéliens et Palestiniens. Moi, je ne suis en guerre ni avec l'un ni avec l'autre, et je ne le suis pas parce que je les aime tous les deux, de la même manière, comme des frères depuis les origines du monde. Je serais comblé si un jour prochain, j'étais invité à Ramallah, avec des auteurs israéliens aussi, c'est un bel endroit pour parler de la paix et de ce fameux premier pas qui permet d'y aller. 

 

Je fais une mention spéciale à propos de David Grossman, ce monument de la littérature israélienne et mondiale. J'ai trouvé formidable que deux écrivains comme nous, deux hommes honorés par le même prix, le Friedenspreis des Deutschen Buchhandels, le prix de la Paix des libraires allemands, à une année d'intervalle, lui en 2010, moi en 2011, se retrouvent ensemble en 2012 pour parler de la paix dans cette ville, Jérusalem, Al-Qods, où cohabitent juifs et arabes, où les trois religions du Livre se partagent le cœur des hommes. Notre rencontre serait-elle le début d'un vaste rassemblement d'écrivains pour la paix? Ce miracle verra-t-il le jour en 2013? Souvent le hasard se fait malicieux pour nous dire des choses qui précisément ne doivent rien au hasard. Quelque part sur le chemin du retour, entre Jérusalem et Alger. 

  

Source : http://www.huffingtonpost.fr/boualem-sansal/je-suis-alle-a-jerusalem_b_1539894.html 

 

http://www.polisjerusalem.org/wp-content/uploads/2012/01/jerusalem.jpg

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 09:57

  

De plus en plus de jeunes s'établissent dans le Néguev


Ben Gourion, le père fondateur d'Israëlsouhaitait pour le  désert du Néguev (le sud d'Israël)  un avenir verdoyant et industriel. Tous les gouvernements en Israël ont cherché à peupler le Néguev. 

 

Selon un sondage réalisé par le ministère du Développement du Néguev et de la Galilée, en vue de la prochaine conférence sur le Néguev qui se déroulera  ce mardi 22 mai, 52% du public estime que cette région offre de grandes opportunités pour les jeunes. Pour sa part, le ministre Sylvan Shalom a précisé que ces dernières années, de plus en plus de groupes de jeunes demandent à établir de nouvelles communautés dans le sud du pays.

Le Néguev constitue la plus grande région du pays. Représentant plus de 60% de sa surface, il s’étend sur 13.000 km2. Cependant, la zone n'abrite que 8% de la population israélienne, dont une forte communauté de Bédouins (25% de ses habitants). La région a connu l’évolution des grandes villes de la région  comme Beer-Sheva, Dimona et  Arad.

 

Dès 1948, le nouvel Etat hébreu se fixe comme but de faire fleurir le désert du Néguev pour absorber les flux migratoires et rassembler la diaspora juive. En 1949, les Israéliens entament la construction d’un aqueduc alimenté par les eaux du Jourdain qui doit irriguer le désert.

Dans les années cinquante et soixante, grâce au  KKL  qui accroît ses plantations d’arbres dans le sud. Le KKL s’attache à fertiliser le Néguev afin de stimuler le développement économique et humain du sud du pays. Infrastructures routières, agricoles et touristiques, constructions de réservoirs d’eau, plantations de forêts, recherche et développement en matière agricole, projets éducatifs et écologiques, tout est mis en œuvre pour faire reculer le désert et soutenir le peuplement et le dynamisme des régions les moins denses d’Israël. 

 

La commune de Mitzpé Ramon est fondée en 1951 en tant que base d’hébergement pour les travailleurs  est construisent la route vers Eilat. En 1956, il devient une véritable ville. Ses premiers habitants, principalement des juifs expulsés d’Afrique du Nord, viennent s’y installer dans les années 1960, dans le cadre du programme de peuplement du Néguev (la devise de Ben Gourion). En 1979, le gouvernement israélien crée le groupe des villages « Pithat Shalom » dans le nord ouest pour y réinstaller rapidement les localités du Sinaï rendu à l'Egypte. 

 

Par ailleurs, le KKL contribue au logement et à l’intégration économique, sociale et culturelle de centaines de milliers de nouveaux immigrants issus principalement de l’ancien bloc de l’Est et d’Éthiopie. Entre 1987 et 1989, des sites récréatifs et archéologiques sont aménagés à : Eshkol, Golda, Yérouham et Dimona. Une nouvelle méthode de retenue des eaux de pluie est développée pour faire « reverdir » la région. Un réseau de barrages et de réservoirs est construit sur la rivière Bessor.

 

L'année 2000 est consacrée au plan d'action pour le développement de l'agriculture et de l'industrie en vue d'attirer vers cette région de nouveaux résidents. Le village de Shoulamit, situé dans le Néguev, est prévu pour accueillir près de 500 familles.  

Début 2004, une commission ministérielle dirigée par le ministre de la Construction et du Logement, Effie Eitam (Parti national religieux), décide de créer une nouvelle localité sur le Mont Avnon, Kfar Hamada, à proximité de Yerouham. Il estime que ce site contribuera au développement de la ville voisine grâce aux usines que des industriels ont l’intention d’installer dans la région. 

 

À l`inauguration d’un autre nouveau village, Givat Bat, Effie Eitam déclare : « Je suis fier de diriger le développement de la construction dans le Néguev et vois dans la création de ce village un accomplissement du rêve sioniste et une première étape dans le développement du Néguev ».

Début 2005, le  gouvernement annonce la création d’une implantation supplémentaire, Halouzit, au nord ouest du Néguev, non loin de la Bande de Gaza, pour accueillir 7.500 futurs évacués du Goush Katif. Son activité serait principalement agricole. La même année, le gouvernement israélien décide de pourvoir les coopératives agricoles du Néguev de 30 millions de mètres cubes d’eau supplémentaire sur 5 ans. Cette décision est prise dans le cadre du programme de développement des terres agricoles dans le sud.


Fin 2005, le KKL œuvre également en un temps record, à la réinstallation dans la région des familles évacuées du Goush Katif. Malgré l’urgence, l’organisation sioniste tente de donner à ces personnes déracinées les moyens de reconstruire leur vie : logements, voies d’accès, plantations, serres, bâtiments communautaires.

En 2006, un nouveau ministère est créé avec la mission exclusive de refleurir le désert du Néguev et La Galilée d'ici l'an 2015. C’est  l'ex tunisien Sylvan Shalom   qui occupe aujourd’hui ce poste. Le programme stratégique, lancé par le gouvernement d'Ariel Sharon en 2004, a prévu 1,2 milliards de shekels d'investissements (230 millions d'euros).

 

Début 2009, Haim Blumenblat, de la Division du Budget pour le développement des régions périphériques déclare : « Le développement du Néguev est essentiel, tant pour le futur d’Israël que pour réaliser notre propre potentiel. Le futur développement du Néguev n’est un pas un luxe, mais une nécessité absolue. En principe, le Néguev possède les plus grandes réserves de terres du pays».

 

Aujourd'hui, la région du Néguev continue à se situer au centre de l'agenda israélien concernant le développement du pays grâce à de nombreux programmes de reforestation du désert, d'implantation de nouveaux immigrants et de croissance économique afin de désengorger le littoral de la région du Goush Dan. À cet égard, une nouvelle liaison ferroviaire a été inaugurée entre Tel Aviv et Beer-Sheva, la « capitale du désert », afin de faciliter le décloisonnement de cette portion du territoire.

Le Néguev, est devenu une  nouvelle terre promise pour entrepreneurs. Une façon de remettre au goût du jour la vision de Ben Gourion, qui déclarait au moment de la naissance de l'Etat hébreu : " C'est dans le Néguev que la créativité et l'élan pionnier d'Israël seront testés. "


Ftouh Souhail

 

http://www.econostrum.info/photo/art/default/2735081-3871448.jpg?v=1299064742 

 

Projet d"énergie solaire Aora Photo DR

 

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