l’œuvre d’Hédi Bouraoui
Pendant sa carrière créatrice et académique, le souci principal d’Hédi Bouraoui a été de bâtir des ponts entre les peuples, une notion pour laquelle il a inventé le terme « Transcultarisme ». (Prof. Elizabeth Sabiston, Université de York ).
Hédi Bouraoui, depuis son enfance à Sfax, ses expériences éstudiantines en France et aux États Unis, puis ses contributions comme professeur et administrateur à l’Université York, son vœux maintes fois exprimé, c’est une harmonie de relations véritablement amicales entre les peuples. (Prof. Suzanne Crosta, Université McMaster).
Hédi Bouraoui portrait de Kiat Lim Chew
Perspectives critiques : l’œuvre d’Hédi Bouraoui , sous la direction des Professeurs Elizabeth Sabiston et Suzanne Crosta, CMC Éditions, Toronto, Canada, 2007, 415 pages.
Je lis en ce moment Perspectives... Les Actes du Colloque International, Université de York, 2005. J’ai commencé ma lecture par Poétique du féminin, pour avoir lu les livres concernant Mesdames les Muses.
J’ai aimé le texte de Cécile Cloutier qui coule comme une rivère enchantée : quelle capacité de nager dans cet océan de mots entre les vagues et entre les lignes, entre les eaux, les entendus, les sous entendus sur- expliqués. Alors moi, je vais de pas prendre des cours de natation.
J’ai été fasciné par l’image de La Pharaone, critique écrite par Jolanda Parrucca. J’ai toujours été attiré mystiquement par les femmes monarques. Quelle sensation !
Esma Azzouz (sans doute parce qu’elle est Nord Africaine), m’a bien éclairé sur l’œuvre. Mais est-il possible que le narrateur ait eu tant de pensées non écrites, voulant que le lecteur arrive de ses propres pas à des conclusions, comme à autant d’énigmes ? Zitouna (Olivier) représente la Terre Fertile de La Tunisie ?
Oui, selon Elizabeth Sabiston et Emma Azzouz. Bravo !
Enfin chacun/e a expliqué à sa manière et l’auteur sait toute la vérité, mais il ptétend qu’une fois écrits, les livres sont la propriété des lecteurs, qui sont autorisés à comprendre le texte selon leurs perspectives.
Sans oublier celle de Richard Ayoun (décédé en 2008), qui regarde l’œuvre de l’auteur sous le prisme des communautés Juive et Musulmane en Tunisie.
Ce qui me rappelle l’anecdote des quatre aveugles qui ont tâté le corps d’un éléphant. L’un "voyait" un tronc d’arbre, l’autre une corde, le troisième une muraille et le dernier un grand éventail, tout dépend de ce que chacun a touché.
Une autre vue : les rabbins expliquant La Bible, chacun a sa version et je ne parle pas des autres confessions. Sans doute toutes les descriptions ensemble font un tout qui est vrai ? Il y a le mot à mot (Pchat) et l’anayse des sens cachés (Drach). D’après l’auteur chaque lecteur/rice ajoute son point de vue à une œuvre et c’est ce qu’il y a de magnifique dans cette littérature moderne.
Ce travail collossal a été étudié profondément. Ce sont les résultats, Les Actes du Colloque International de 2005, réunis et édités sous la direction pleine de maeistra d’Elisabeth Sabiston et Suzanne Crosta, professeurs titulaires respectivement à l’Université de York et l’Université McMaster.
Pour tous renseignements, prière de contacter : Ann Gagné, Canada Maghreb Centre, 356 Stong Collège, York University, 4700 Keele Street, Toronto, Ontario, Canada M3J IP3.
Téléphone : 416-736-2100,-3104.
Beaucoup de remerciements vont au Professeur Ali Reguigui, Directeur de la Série Monographique des Sciences Humaines / Université Laurentienne.
Ma gratitude va à Hédi Bouraoui, pour m’avoir envoyé ce recueil merveilleux qui a ouvert une grande fenêtre sur son activité magistrale.
Centre Maghreb Canada
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