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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 12:42

Gaston à l'écolede Moulinville

 

J’ai revu de temps en temps le petit Gaston, j’ai essayé de l’aborder, mais il m’a évité, comme il l’a fait avec les autres élèves du cours préparatoire. Je voulais lui demander s’il a bien dégusté le mollet de notre maîtresse, ou bien s’il a des remords.  

 

Le récit de Nathan "Le Pourim de mon voisin Gaston", me rappelle un camarade de classe, portant le même nom, mon voisin de pupitre au cours préparatoire, environ en 1947.

A 13 heures 25, je me presse en direction de l’école. Je commence à courir pour ne pas retarder, mais la terre glissante par la pluie m’empêche de battre le championnat de Zatopek. La cloche va bientôt sonner, et je ne veux pas être réprimandé.
 

— Ne cours pas ! Me crie le petit Gaston. Tu vas glisser. Laisses tomber, allons lentement et si nous arrivons en retard nous irons nous promener au lieu de faire l’étude. Je ne l’écoute pas, il n’est pas toujours de bon conseil, mais arrivé a la hauteur de la cabine ou sont vendus les blocs de glace, je ne vois pas la boue qui me barre le chemin et poussé par mon pas de course, je n’arrive pas a m’arrêter a temps, ce qui me vaut un saut périlleux : Je me retrouve les pieds en l’air et je fais une prière aérienne, "Rabbi Hai Taieb, épargnes moi de tomber sur le dos, pour ne pas me salir et rater ma classe."

 

Rabbi Hai Taieb accepte ma demande, et je termine mon saut debout et je continue à courir et j’arrive à l’école a temps. Merci Rabbi. Gaston lui entre au cours cinq minutes plus tard. Comme prétexte il dit à la maîtresse.
— Mon crayon est tombé en route, et je l’ai cherché assez longtemps.
— Montre moi ton crayon ! Ordonne l’instit incrédule. Gaston sort de son plumier un crayon si petit, qu’on a beaucoup de peine à le voir nous même. L’institutrice fut ferme.
— Tu me feras le plaisir de te rappeler d’apporter un autre crayon plus grand, pour qu’il ne disparaisse pas en route.

 

couloir-de-l-ecole.jpg

 

Quelques jours après, je suis encore en retard, et en route je rencontre Gaston qui a déjà sorti sa toupie, sachant qu’il ne pourrait pas faire 200 mètres en deux minutes. Il m’interpelle comme le petit diablotin qui nous dicte la mauvaise conduite, m’invitant à jouer avec lui.

Manque de chance, juste à ce moment passe roulant sur sa bicyclette Soussou Bouhnik, le Shamash de la synagogue. Il nous aperçoit, fait demi tour, nous regarde de ses grands yeux ronds et crie en direction de Gaston :
— Tu ne peux pas te presser un peu ? Soussou est l’oncle de Gaston, il me regarde aussi, avec un air de reproche. Une minute plus tard, nous sommes assis sur notre banc. Si Gaston n’aime pas l’école, il aime encore moins être appréhendé par le sévère Shamash. Il a la trouille quand il le voit ! Et presque toujours il est pris en flagrant délit de sottises.

 

Un après midi, Gaston s’affaire sous le pupitre.
— Que fais tu ? Je demande.
— Je tends un piège, est sa réponse.
— Taisez vous, au fond ! Nous crie l’institutrice. Elle s’approche justement, sans méfiance et s’arrête un peu après notre banc, la ou le petit diable est caché et chose inattendue elle pousse un cri. C’est le fripon qui l’a mordue au mollet. Et avant qu’elle ait eu le temps de réagir, l’enragé est dehors avec son cartable, et un instant plus tard il est hors de vue.

 

J’ai revu de temps en temps le petit Gaston, j’ai essayé de l’aborder, mais il m’a évité, comme il l’a fait avec les autres élèves du cours préparatoire. Je voulais lui demander s’il a bien dégusté le mollet de notre maîtresse, ou bien s’il a des remords. Apres son départ, tout est retourné dans l’ordre, mais on m’a souvent demandé ce qui lui a prit, mais je n’ai pas de réponse. Un instant de rancœur est peut être la cause de son coup de dents.

 

Horizon.jpg

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 16:56
 
Le président Moncef Marzouki fait un appel aux Juifs de revenir en Tunisie        

       

D’après les médias tunisiens et les journaux israéliens, le Président Moncef Marzouki a lancé un appel aux Juifs Tunisiens de par le monde de revenir en Tunisie, en tant que citoyens  égaux aux yeux de la loi.

J’ai lu cette nouvelle surprenante mercredi 21 décembre 2011, assis sur un banc dans une clinique de Médical Center, en attendant la fin d’un examen de colonoscopie subi par mon épouse Gisèle-Ayala. 

Pour le moins surprenante cette nouvelle m’a plongé dans une méditation sur  le Printemps Tunisien, (sur la balance du Printemps des peuples de 1848), qui a débuté avec la révolution suivant l’immolation de Bouazizi, un marchand ambulant, lors d’une altercation avec la police corrompue.

 

Beaucoup de sang versé, début des manifestations, des révoltés en masses exigent une démocratie et la chute et la fuite du Président dictateur Ben Ali s’ensuivit.

Nous avons suivi les évènements en Tunisie avec attention. Les partis progressistes trop nombreux ont vu les voix des électeurs partagées à leurs dépens et la monté de Ennahdha était assurée.

 

La révolution et les Juifs.

Durant les évènements de la révolution du jasmin, la police a perdu la maîtrise de la rue, et les extrémistes ont eu le champ libre. La tolérance n’étant pas leur slogan, des islamistes ont manifesté devant la Grande Synagogue de Tunis, Avenue de Paris. Les fidèles terrorisés n’ont pas quitté le lieu de prière ce vendredi après la Kabbalat Chabbat.  Cette manifestation effrayante a été filmée par un témoin du haut d’une terrasse.

  
Marzouki.jpg
 

 

Plus tard le site saint d’El Hamma a été incendié par des sacripants, sans que la police en faction à cent n’intervienne. Ce fait a été nié par la presse tunisienne, mais ce saccage a été constaté

 par les envoyés du Grand rabbin de Gabès, Rebbi Ghozlan. El Hamma est le lieu de sépulture du saint Yossef Essaïd El Maarabi. Ce site attire des touristes Juifs de toutes les parties du monde. Dans le temps des soldats allemands voulant supprimer le tombeau du Saïd El Maarabi à l’aide d’un tank, ont vu leur engin s’immobiliser à quelques mètres du monument funèbre. Tous leurs efforts de le mettre en marche ont été vains.  Le Sépulcre de Saïd El Maarabi a été respecté pendant des dizaines d’années par La Tunisie.  Est-ce un nouveau vent violent et sec venant du désert qui dicte cette violence ? 

 

Mais ce n’est pas tout. La Synagogue Beith-El au centre de la ville Sfax a été pillée par des inconnus qui n’ont pas été retrouvés jusqu’à ce jour. L’argenterie des chandeliers a été volé et ce n’est pas un petit butin, on évalue son poids à soixante kg. La maison de l’administrateur a été vidée de son contenu. Des documents et photos anciens ont disparu ou jetés, de même que des appareils ménagers. Sfax comprend une vingtaine de Juifs tous âgés, effrayés de ce qu’ils ont vu ou entendu. Les nouvelles qui nous sont parvenues ont été niées du tout au tout par des témoins qui n’ont pas été sur place. Quand j’ai demandé de voir des photos afin de m’assurer que tout va bien, on m’a répondu qu’il est impossible d’entrer dans la Synagogue, une garde y a été placée. Un peu tard je dirais, pendant le saccage le terrain était libre.  Son Excellence Monsieur Le Président, une synagogue est un lieu de culte et le nouveau régime n’a pas nié les droits des Juifs en Tunisie et n’a pas contesté leur patrimoine.

 
Beith-El_2.jpg
 
 
Je n’oublierai jamais la maison qui m’a vu naître, ni la Synagogue qui formé mes premières notions de judaïsme.  Je n’oublierai pas les personnages qui fréquentaient cette Synagogue, ni les rabbins-instituteurs qui ont guidé mes premiers pas. C’est dans cette Synagogue que j’ai lu ma première Haphtara et que j’ai fait ma Bar-Mitzva. D’un autre côté, Je n’oublierai pas la convivialité sfaxienne et la vie en harmonie des Musulmans avec les Juifs et les Chrétiens, les trois confessions du Livre. Le saccage de nos Synagogues nous blesse dans le plus profond de nos cœurs. Une lettre ouverte envoyée au gouverneur de Sfax par Chochana Boukhobza est restée sans réponses. De même que les messages envoyés par des Israéliens ressortissant de Tunisie. 

 

L’appel du Président Marzouki

L’appel du Président Marzouki applaudi par le Grand Rabbin de Tunis est sans doute une réponse à Sylvain Chalom vice-premier ministre israélien qui a communiqué que l’Etat d’Israël garde ses portes ouvertes aux Juifs Tunisiens. Ou en y réfléchissant c’est sans doute une invitation de bonne foi, les Juifs Tunisiens, qu’ils soient Tunisfrançais ou Tunisraéliens ont toujours été les bienvenus en Tunisie d’avant la révolution. Des Tunisiens m’ont très souvent demandé la raison de notre départ et ont aussi fait le souhait que l’on revienne.

Honnêtement et théoriquement parlant, le projet de nous faire revenir ne sera pas couronné de succès. Pour plusieurs raisons :

 Beith-El_3.jpg

 

 

* Le ministre de La Justice Tunisien Ahmed Meistri, l’a dit clairement en 1955 :

« Ceux qui vivent ici et ont les yeux tournés vers Israël, et ceux qui consciemment ou inconsciemment font le jeu du sionisme ; aux uns et aux autres nous disons pour eux-mêmes et pour La Tunisie, partir ». (Claude Sitbon introduction du livre Les Tunisraéliens de Nava Yardéni).

* Le discours du Secrétaire de l’Information en 1956 parlait « de la libre circulation des hommes » (Cité par Claude Sitbon dans le même livre). Les dés étaient jetés.

* Les possessions de la Communauté Juive ont été nationalisées, les cimetières transférés, les Juifs ne pouvaient plus faire partie de l’Administration Tunisienne.  

C’est dans cet état d’esprit que les Juifs ont commencé à penser sérieusement à quitter le pays. Concernant La Tunisie de 1956, les Juifs n'avaient plus le choix. Cette migration nous a ouvert les portes de La France pour certains et les ports d'Israël pour d'autres. Tout compte fait, nous ne regrettons pas ce que nous avons laissé derrière nous, nous avons joué gagnant dans tout point de vue : niveau de vie, études, retraites, logements, sécurité sociale,  Baroukh Hashem.

 * Les Juifs n’ont pas quitté La Tunisie, on les a accompagnés à la porte. Ils devaient d’abord liquider leurs biens pour une bouchée de pain : il leur était interdit de prendre avec eux plus qu’une certaine somme d’argent. C’est pour cela que leurs affaires, maisons ont été pour ainsi dire données au plus offrant, - soulignons que dans cette Bourse les offres étaient rares -. Mes parents et mon oncle n’ont rien vendu, ils sont partis tirant la porte non verrouillée derrière eux.

 

Je ne vous cacherai pas, Son Excellence que nos débuts en France ou en Israël n’étaient pas faciles. Ceux qui sont arrivés en France avec presque rien, ont connus les plus grands obstacles s’ils étaient citoyens tunisiens. Pour obtenir un certificat de résidence ils devaient tout d’abord trouver du travail. Pour recevoir un emploi, ils devaient montrer un permis de séjour. Ce n’était pas simple.

En Israël ce n’était pas du gâteau non plus ; des dizaines d’années passeront avant que les nouvelles générations auront surmonté le traumatisme de « La Sortie de La Tunisie ».

* On parle du rapprochement des Juifs depuis 1994.  Dans cette manière de penser que l’Ambassadeur de Tunisie à l’UNESCO, Monsieur Hermassi a déclaré :

« Les Juifs ont apporté à la modernisation de La Tunisie une contribution originale et authentique ». (C.S. Tunisraéliens).  La Tunisie n’a fait aucun effort pour convaincre les Juifs de rester, d’après Monsieur Hermassi, au contraire.

L’appel du Président Moncef Marzouki n’aura donc pas de suite.

Logiquement parlant, il est impossible à un pays décimé par une crise économique et le chômage d’assumer ce projet. Mais le problème est de notre côté, non du vôtre. Nous ne reviendrons pas.

Le Président Marzouki a encore des idées.

 

Je lis aujourd’hui, le 4 janvier 2012 que le Président Marzouki suggère l’intégration de La Tunisie avec La Lybie. Je ne me mêlerai pas aux problèmes tunisiens mais je trouve que Son Excellence est bourré d’idées qui ne sont pas celles de ses citoyens. Quelle différence de mentalité entre les deux pays !

Nous espérons que les Tunisiens pour leur bien sauront choisir la bonne voie et que les fondamentalistes soient hors du jeu. Un espoir est que les autres pays arabes suivent l'exemple de La Tunisie sans se lancer dans l’extrémisme, que l’économie tunisienne prospère et surtout que le statut de la femme tunisienne ne  diffère pas. Les dames tunisiennes étant instruites et avancées, le nikab n’aurait pas de place en Tunisie.

A tous mes amis et frères Tunisiens je souhaite le plus grand khir.

 

Camus Bouhnik, Beer Sheva    

 

Source : http://www.amit4u.net/newsarticle/10683,1305,26115.aspx

     
       
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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 12:22
Yafa Yarkoni n’est plus
Nous avons été peinés d’apprendre  la disparition de la célèbre chanteuse israélienne Yaffa Yarkoni le 1er janvier 2012.  Les funérailles auront lieu aujourd’hui le 3.  Yarkoni est surnommée  « la chanteuse des guerres », pour avoir été la voix d’Israël durant les combats et avoir animé les soirées des soldats sur le champ de bataille. Malgré son titre « la chanteuse des guerres », elle a déclaré en 1967 qu’elle  est  «  pour la Paix et notre devoir est chercher la solution qui mettrait terme aux combats ». L’assassinat de Rabin en 1994 l’a profondément déprimée et elle s’est retirée peu à peu des feux de la rampe.
***
   
Elle a souffert de longues années d’une maladie impitoyable l’Alzheimer.
Ont présenté leurs condoléances dimanche, à la famille de Yaffa Yarkoni, le Président Peres, le Premier ministre Binyamin Netanyahou, le président de la Knesset, Ruby Rivlin et diverses personnalités. L’ont pleuré les diverses couches du peuple israélien.
 
Nous avons entendu :  « sa voix nous manquera à tous ».
« Nous lui faisons nos adieux mais nous ne nous séparerons pas de l’héritage culturel et musical qu’elle nous a laissé ».
 « Elle était un des derniers piliers de la génération de la Guerre d’indépendance. Le son de sa voix nous accompagnera encore durant des générations ».
   
Yafa Yarkoni, née Yafa Abramov,  le 24 décembre 1925 en  Israël, a commencé sa carrière dans les années 40, devenant avec Chochana  Damari  l’une des deux pièces de l’icône  de la chanson israélienne.
 Entre autres titres très populaires, sa chanson Bab-El-Oued (1949) écrite par l'écrivain Haïm Gouri, à la mémoire des soldats israéliens tombés pendant la guerre d'Indépendance, l'ont faite connaître.
Lauréate en 1998 du prestigieux Prix d'Israël, Yaffa Yarkoni s'était produite dans les années 60 sur des scènes à l'étranger notamment au Carnegie Hall à New York et à l'Olympia à Paris.
Nous sommes tous pleins d’admiration envers la carrière prestigieuse de la chanteuse. 
 
 cafe
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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 14:10

M Amir Khadir (Députation de Mercier, QS)

Mme Françoise David (Québec Solidaire)

 

Envoyé par Marcel Fafouin

 

Drummondville, ce 28 déc 2011

 

Objet : Souhaits d’Heureuses Fêtes 2011-2012.

 

Monsieur, Madame,

 

En ces Temps de Deuil (Mort du Mécréant Kim Jong il) et de Réjouissance (Fêtes de Noël 2011, du Jour de l’An 2012, de Hanouka 5772), permettez-nous ces Quelques Souhaits de Solidarités.

 

Tout d’Abord, il nous plait d’écrire que le Québec et le Monde vivent des Moments difficiles sur les plans économiques (Accroissement de la Pauvreté), politiques (Hésitation, Commission d’Enquête, Chasse aux Sorcières, Déstabilisation) et sociaux (le Monde des « IndignéEs », de la Solitude, Printemps arabo-muslim); des Moments de Grandes Fluctuations si personne n’ose agir ou réagir et, surtout, protéger le Seuil de Porte, notamment Celui des Droits et Libertés, des Démocraties et Citoyennetés.

 

De ces Moments, il est bon de noter qu’il appartient à tout le Monde, non pas uniquement aux Partis politiques, Réseaux sociaux, ni aux Personnes et Ressources de « Bonnes Volontés », de faire en sorte que la Société ou la Communauté ainsi que l’ensemble de l’Humanité Planétaire parviennent à des Résolutions-Solutions de Paix, de Respects, d’Amitiés, de Solidarités capables de Bonifier moins des Chemins de Morts (ex. : Application ou Tribunal de la Charia, Chicanes-Épuisements InterCommunautaires) que des Chemins de Vie !

 

De ces Résolutions-Solutions, est-il de dignité-notoriété d’Envisager des Mesures de Société susceptibles de Libération-Éveil, de Reconnaissance et de Mutualité ? ; des Mesures favorables d’Humanisme et de Civilité, notamment, et plus proches de nous, Celles en lien avec le Respect des Magasins vendant des Produits et Services Israéliens (La Boutique Le Marcheur, Le Marchand Naot) ; avec la Civilité-Culture Québécoise refusant l’Imposition de l’Islamisme (Port du Voile, Charia) et ; avec la Population du Québec qui, sans exclusion d’autres langages intégrés, cherche à conserver-préserver le Français et Laïcité comme Identités Nationales de Peuple ou de Pays !

 

De plus, est-il AUDACIEUX de Possibiliser (Rendre Possible) la Paix Mondiale moyennant, par exemples, la Reconnaissance d’Israël en sa Mémoire-Histoire de Peuple-Nation (État Juif d’Israël) ainsi que l’Éradication de toute Volonté de Pays (voir les Pays de l’Axe du Mal : Iran, Égypte, Syrie, Corée du Nord … .) qui, avec de l’Énergie Nucléaire et la Lapidation-Pendaison-Harcèlement-Attentat d’Innocentes Victimes (Jeunes Femmes, Homosexuels, Chrétiens… .), prévoit ou alimente, par la Peur et la Haine (et via la Menace ou l’Indignité, la Vocifération et l’Idiotie, la Désinformation ou l’Intolérance), l’Équilibre de l’Humanité toute entière ?

 

De ce qui précède (de ces Souhaits), une triple Question :

 

Quel est votre Plan de Match 2012 en faveur de la Paix et de la Solidarité tant québécoises que mondiales ?

 

Seriez-vous Complices (de mèche)  de Ceux-Celles qui aspirent à l’Équilibre ou au Déséquilibre de l’Humanité ?

 

Quelle est votre RÉSOLUTION 2012 à cet effet ?

 

Continuer à Détruire du CHALOM ? ou Parvenir à Construire du CHALOM ?

 

Réveillez-Vous : Ça PRESSE ! 

        

Marcel (Fafouin) 

 

Seminaire--2009-096.jpgFafouin à droite et les amis du Centre-du-Québec

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 08:12

Marte el hlaïbi


http://img100.imageshack.us/img100/995/lemouilinvilloisgb4.jpg

 

Par Vivi

 

En 1969, j'étais chez mon frère Camus ou j'ai vu à la télévision une émission avec Jack Lord de " Hawaï 5-0 ". Retournant chez moi assez tard, j'ai rencontré une très vieille femme, toute habillée de blanc et s'appuyant à une canne. Elle me montra une entrée sombre et me demanda d'aller appeler la femme du laitier, en arabe marocain : 

- Ya oulidi, shir gh'ouette li, marte el hlaïbi.
J'ai répondu que le laitier et sa femme n'habitaient pas là dans cette maison, et je suis parti.

Arrivé dans la place menant à ma demeure, une surprise m'attendait dans la personne de la vieille femme qui m'interpellant me redemanda :


- Ya oulidi, shir gh'ouette li, marte el hlaïbi.

J'ai senti une sueur froide couvrir mon front et ma tête, dégoulinant le long de mon dos.

Je me suis posé la question comment est-elle arrivée avant moi, avec ses jambes molles et sa canne, alors que je me suis dépêché à cause du froid, une vraie performance ! Pris de peur, j'ai tendu le bras pour la repousser, mais ma main traversa le vide, son corps n'était que du néant.

J'ai couru jusqu'à mon logis et sitôt entré, j'ai fermé la porte à double tour et si je pouvais je l'aurais close à triple tour. Maman quelle peur ! J'ai poussé la table sur la porte d'entrée et je me suis caché jusqu'au matin dans le lit de mon frère Herzl qui n'a jamais été effrayé par les phénomènes de ce genre.

Au petit matin maman m'a demandé la raison de ma conduite plutôt curieuse. Après m'avoir écouté bien calmement, elle me demanda si j'étais sûr de mes dires.
J'ai répondu :


- Oui ! Pourquoi ?
- Avait elle des pieds humains, ou des pieds de poule ironisa mon oncle.
- Le fait est dit maman, que la femme du laitier est morte.

- Maman !!!

 

Horizon

Sfax : photo Mohamed Aloulou

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 10:48

Joyeux Noël, joie, bonheur et santé en cette fête de la lumière et de l’amitié.

 

http://tunecity.net/IMG/jpg/pere_noel_2011.jpg

 

A nos amis de confession Chrétienne, nos voeux de joie et de bonheur

 

 


 

Un verre à votre santé

 

 

http://tunecity.net/IMG/jpg/petit_papa_noel.jpg

 

 

 

 

 


 

 

 


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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 13:58

La lumière divine

Par Rachel Franco


http://www.gooby.co.il/wp-content/uploads/2011/10/1212211.jpgElle s'appelle Efrat et elle n'a jamais ouvert les yeux.

Elle est née le 9 octobre dernier, et depuis, elle ne sait pas ce qu'est la lumière du jour. C'est à cette petite fille à peine née que je pense en particulier durant ces jours ou nous fêtons Hanoukka.

Bien sûr, Hanoukka, la victoire spirituelle de la lumière sur les forces du mal n'a pas grand-chose à voir avec la lumière du jour que ce bébé ne connaît pas encore. Et pourtant, je souhaite lui dédier ces quelques réflexions que je vous confie, en espérant qu'elles puissent, par un chemin qui m'est inconnu, contribuer à sa guérison.


Ténèbres et Lumière sont-elles aussi nettes et évidentes qu'elles le semblent à priori ? Mort et Vie ne sont-elles pas d'autres visages de ce que nous appelons les ténèbres et la lumière ?  

Les forces de mort conduisent aux ténèbres et nous savons aujourd'hui quelle est l'idéologie de la mort que ses adorateurs répandent par les bombes, les lapidations, les pendaisons et autres armes de terreur.

 

Nous savons aussi où se trouvent les forces de vie, celles de la fraternité, de la tolérance, de la joie et du partage dans le respect mutuel des différences de chacun.

Aucun de nous n'ignore que les démocraties ne peuvent survivre et se fortifier que dans la mesure où elles savent se défendre avec la plus grande fermeté contre les tenants d'un libéralisme qui court au suicide en permettant aux ennemis de la justice et de la liberté, de semer les graines de la haine et de l'exclusion.

 

Ils peuvent bien argüer de la liberté pour enfermer les femmes sous un tissu épais qui fait d'elles un fantôme de la nuit ;  

Ils peuvent bien cacher le visage de leurs femmes, de leurs sœurs et de leurs filles, et même leurs bouts de mains de crainte que quelques centimètres de peau nue ne réveillent les pulsions animales de ces mâles si vigoureux ;  

 

Ils peuvent bien argüer des traditions familiales pour exciser des petites filles à qui il sera interdit de vivre une relation dans la pureté d'un lien d'amour authentique ;

Ils peuvent bien pendre tous ceux qui osent sortir des sentiers de leurs dogmes ;

Ils peuvent aussi, bien sûr, prier dans les rues comme si les espaces publics leur appartenaient et, pourquoi pas, dès l'aube, lancer leurs appels à la prière par hautparleurs sans aucun respect pour l'entourage ;

 

Ils peuvent transformer en mosquées tous les lieux publics et se plaindre de racisme si on veut limiter leurs expansions islamiques ;  

Ils peuvent imposer la nourriture halal dans les écoles, les prisons et tous autres lieux qui appartiennent à la sphère publique ;

Ils peuvent, ils peuvent et ils peuvent encore.

Ils le peuvent, tant que rien ne s'opposera  à leurs délires fous et tant que les démocraties ne feront pas le dur apprentissage des limites nécessaires.

 

http://www.europe-israel.org/wp-content/uploads/2011/12/Hanukkah.jpg

 

Il suffit de peu de lumière pour chasser l'obscurité la plus profonde. Il suffit d'un peu de courage pour donner au mot Lumière, une réalité tangible.

Dire et dénoncer le mensonge et le mal quel qu'en soit le prix, et où qu'il se trouve, ne pas craindre d'être jugé, taxé des pires infamies et de perdre ceux que vous pensiez être vos amis.

Il n'y a pas de meilleur compagnon que la vérité et le temps passe si vite qu'il faut aujourd'hui choisir ses convictions avec courage et non dans le silence de son intimité. Il le faut, si ce n'est pour nous, pour nos enfants.

 

Comprendre que les hommes sont sur cette terre pour vivre ensemble, et non pour se dominer, que cette domination prenne le visage des armes ou de la supériorité rhétorique.

Comprendre que la vérité se partage et qu'elle est faite des chemins de l'homme authentique, celui qui sait bien que la lumière ne saurait advenir sans la femme et ce qu'elle représente, sans les chrétiens et sans les Juifs.

La lumière serait définitivement éteinte pour les Nations si Israël devait disparaître dans une colonne de fumée atomique.

 

La lumière serait définitivement éteinte pour les Nations si Amaleck devait dominer le monde, qu'il prenne le visage de l'islamisme ou de la haine antisémite occidentale.

Réveillons en nous la flamme de la vie, de l'altérité, de la confiance, de l'espoir et sans crainte aucune, il faut continuer à chasser les ténèbres qui veulent nous enterrer vivants.

Il est vrai que les temps qui sont les nôtres obscurcissent notre regard et œuvrent dans la nuit pour détruire notre confiance.  

Mais il est vrai aussi que des ténèbres profondes surgit la Lumière divine.

Je souhaite à tous nos lecteurs une très belle fête des Lumières.

 

Hag Sameah !

 

 Et bon Noël à nos amis !

 

Ceux qui veulent prier pour Efrat devront préciser qu'elle est la fille de Nissim et Esther. 


Rachel Franco

Israël, le 21/12/2011

 

cafe

 


http://www.dreuz.info/2011/12/des-tenebres-profondes-surgit-la-lumiere-divine/

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 14:33

 Soufganïot de Hanoukka

 

Soufganïot = sfinges. Nommées soufganïot parce qu'elles absorbent l'huile. Mais préparées correctement elles ne seront pas imbibées du tout...                       

 

A l'occasion de la fête de Hanoukka (huit jours à partir de mardi soir le 20 décembre 2011), nous préparons de boules russes, nommées  chez nous Soufganïot ou Soufganïa au singulier.  Certains la nomment souvganïa, mais on écrit  Soufgania. Soufganïa en hébreu et sfinge (beignet) en arabe ont la même racine Safog (imbiber).

 

Ingrédients : 

6 cuillères de sucre

2 sachets de vanille

6 cuillères d’huile

2 cuillères de levure chimique

2 œufs

1 kilo de farine blanche (type 55)

1/3 de cuillère de sel

4 cuillères de brandy ou de cognac

1 verre et demi d’eau environ, selon le besoin

Râpures d’écorce de citron

 

http://www.modia.org/infos/etudes/hanoukia2-250.jpg

 

Préparation :  

Préparer la pâte, mélanger le tout, ajouter le brandy ou le cognac. Ajouter le sel et l’huile à la fin : le sel ne doit pas entrer en contact direct avec la levure, l’huile à la fin du malaxage rammollit la pâte. Laisser lever, pétrir à plusieurs reprises. Couvrir. Former des petites boules.  Couvrir.

 

Ingrédients pour la friture : 

Huile

1 carotte

Friture :

 

Briser la carotte en deux morceaux, un de 2/3 et le 2ème de 1/3. Mettre le petit bout de carotte dans l'huile, ce qui empêchera la pâte de s'imbiber, et croquer le second bout en attendant que l'huile chauffe. Un petit morceau de pâte dans l'huile vous indiquera si elle est assez chaude : dans ce cas la boulette  de pâte monte à la surface. Frire sur feu moyen. Couvrir (pour ne pas gaspiller l'énergie et aussi pour créer une trace claire entre les deux faces de la soufganïa).

 

Garder le feu moyen, une huile trop chaude donnera une soufganïa pâteuse, une huile moins chaude donnera un produit huileux, imbibé.

 

soufganiot.jpg

Le brandy a pour effet de préserver la soufganïa et elle n'absorbera pas l'huile.  L’alcool repousse l’huile.

Découvrir et retourner la boule, frire la deuxième face.  

 

Goûter s’il le faut, afin d’avoir la maîtrise de la température de l’huile.

 

Service : 

 

Ajouts pour servir : confiture et sucre glacé.

Avant de servir, il est possible si vous le voulez, d'introduire dans la soufganïa une cuillérée à café de confiture. Soupoudrer de sucre glacé. En mangeant une de ces boules vous augmenterez de quelques calories, mais les compliments que vous recevrez de vos invités valent la peine d’une demi-heure de sport après. Allez-y, montez sur vos bicyclettes!

 

Bon appétit

Vous souhaite Gisèle Bouhnik 

 

cafe

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 12:07

Ma tante Beya

 

Elle se prénommait Shelbya, mais tout le monde l’appelait Beya ou Béa, Béatrice à l’école primaire qu’elle a fréquenté jusqu’au cours supérieur. 

Tante Beya avait de l’esprit et quel plaisir était d’être en sa compagnie !

Avec l’âge sa vue s’affaiblit et sa mémoire aussi un peu. Si d’habitude on la trouvait souvent assise en train de lire une brochure ou plongée dans un livre, ces derniers temps elle déchiffrait mal les lettres s’embrouillant devant sa vue fatiguée.

-         Va consulter un ophtalmologue, azizti* lui proposa maman.

-         C’est ce que je ferais bientôt, kouni metanïa ya oukhti*.

 

http://tunecity.net/IMG/jpg/CoreteJapon3.jpg

En outre, elle oubliait où elle avait laissé son porte-monnaie, sa clef et en allant à la cuisine, elle ne se souvenait pas si elle y était venue pour remuer le contenu de son tajine, ou pour boire un verre d’eau ou tout simplement pour éteindre le feu. Maman trouva une solution partielle à ces menus problèmes.

-        Fais un nœud à un mouchoir Beya et chaque fois que tu ne trouveras pas la clef  tu diras : « Ya Myriam rends moi ma clef, sinon ton mari sera prisonnier, attaché à mon mouchoir ».

-        C’est un bon conseil Meha, mais  j’oublierai certainement l’emplacement du mouchoir.

-        Non tu t’en souvindras.  

Sur ce, maman prit un mouchoir et l’attacha à la poignée d’un tiroir.   

-        Voilà, de cette manière, tu trouveras toujours ton mouchoir. Mets tes clefs et ton porte-monnaie toujours dans ce casier. Tu seras ainsi dispensée d’implorer Myriam.    

-        Quelle bonne idée…  Et les autres oublis ?

-        Inscris tout ce que tu voudras t’en souvenir sur un papier, placé toujours à la même place avec le crayon, disons dans le tiroir où est relié le mouchoir.    Les autres oublis ne sont pas graves.

-        Merci ma chérie. Enhabek, ya omri*.

 

Un beau jour un arôme de molokhïa* monta de la maison de tante Beya. Moi j’adore la molokhïa, ainsi que maman d’ailleurs. Justement tante  Beya nous invite goûter son mets.     

-        Meha, venez manger avec nous, cria-t-elle de sa cour attenante à la nôtre.

Ce n’est pas de refus. Nous y allons.

 

Assis à sa table nous la félicitons pour sa bonne cuisine.   « Quel bon plat ! Hum comme c’est bon ».  La molokhïa est succulente, bien plus qu’aucune autre. Pourtant maman est bonne cuisinière.

-        Elle est excellente ya omri. Comment l’as-tu si bien réussie ? demanda maman.

-        La recette habituelle chérie, sans rien de  plus.  

-        C'est-à-dire ?          

-        Voyons,  tu sais : Huile, oignon coupé en petits carrés, tomate entaillée, piment piquant nettoyé et équeuté, viande baba* en morceaux, du sel, du carvi pilé avec de la coriandre, de l’eau et de la molokhïa moulue en poudre.  Je laisse rosir les carrés d’oignon dans l’huile, j’ajoute la molokhïa, la viande, je couvre d’eau en ajoutant  la tomate, le piment et le sel. J’assaisonne à la fin de la cuisson.

-        Je la prépare de cette manière, mais la tienne est unique Beya oukhti.

 

Nous mangeons avec appétit et tante Beya nous ajoute encore sans que nous ne rouspétions. Elle est si bonne, comment refuser un rabiot ?…

-        Mangez ! nous conseille tante Beya. Tu sais Meha, ajoute ma tante savante : la molokhïa calme les nerfs, est bonne pour la circulation, pour le système digestif…

-        Tant que çà ?

-        Et ça ne coûte pas cher.

-        Oui c’est vrai, et elle est excellente ta molokhïa ajoute maman.

-        Et elle est bonne pour le sexe ajoute ma tante en chuchotant à l’oreille de maman.

-        Tu aimes le sexe Beya demande maman à mi-voix pour que nous n’entendions pas ma cousine et moi. Rires.

-        J’adore susurre-telle. Et toi non ? Elles parlent à voix basse, un murmure.  Mais moi, j’entends.

-        Maman c’est quoi le sexe ?

-        Beya ?  Ma mère regarde ma tante.  Celle-ci intervient :

-        La sexologie est une science que tu étudieras plus tard mon petit.

-        Et tu aimes ça tata ?

-        Oui. Nous sommes pour les études. Qui étudie s’enrichit…

 

Maman rit et je ris aussi imité de ma cousine sans savoir pourquoi. Nous mangeons si bien que la marmite se vide petit çà petit. La gourmandise est un défaut, mais c’est tellement exquis…  Je trouve une carotte dans le fond et je la croque. Elle a un goût de molokhïa- carotène. Maman n’en croit pas ses yeux. Jetant encore un coup d’œil, elle aperçoit une aubergine.

-        Beya, tu as des secrets pour moi ? Tu as ajouté une aubergine et une carotte ?

Tante Beya est confuse.

-        Je les avais posées sur la planche, je ne savais qu’elles ont abouti ici. 

Fouillant encore dans la casserole, je ramasse un objet, un ornement en maillons  sur le bout de ma fourchette… Une parure ?…  

-        C’est qu’est-ce que c’est ? je demande.

-        C’est ta chaînette, remarque  maman ? Ma gentille et adorable tante est confuse.

-        Je l’ai cherchée ce matin. Comment a-t-elle glissé ici ?  Ouf ! Mais c’est de l’or pur, vous savez ?                 

-        Dhab safi haï carat* riposte maman. Ton repas est dhab safi, plaisante-t-elle pour clore le sujet. Mais j’ajoute mon grain de sel :

-        Un repas, fine gourmette…

-        … Pour les fins gourmets conclue tante Beya en m’embrassant…

 

Du coup nous avions compris que tante Beya est devenue distraite.  

 

http://tunecity.net/IMG/jpg/CoreteJaponherbier.jpg

 

***

Glossaire :

Molokïa* : mets de feuilles de corète séchées et moulues.

Azizti* : ma chérie

Kouni metanïa ya oukhti : sois tranquille ma soeur

Enhabek, ya omri* : je t’adore ma chérie 

Viande baba* : viande grasse avec os

Dhab safi haï carat* : Or pur dix-huit carats

 

Les images : feuilles de corète, la molokhïa

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 17:55

Le kibboutz proposé au Patrimoine mondial de l'Unesco

  

Selon des estimations, l'initiative israélienne d'inscrire l'institution du kibboutz au Patrimoine de l'Unesco aurait de bonnes chances d'être acceptée par l'organisation internationale.


L'initiative a été lancée par un groupe d'universitaires conduit par les architectes Yuval Yaski, Shmuel Groag et Galia Bar-Or du département d'architecture de l'institut Bezalel. La commission nationale israélienne pour l'UNESCO tente actuellement de faire inscrire les kibboutzim au patrimoine mondial.

 

L'UNESCO, l'institution des Nations-Unies pour l'Education, la Science et la Culture inscrira les kibboutzim à son patrimoine mondial si elle les juge uniques et importants à la culture humaine. L'inscription aura une signification particulière en terme d'image pour le pays ainsi qu'un impact économique. En effet, un financement peut être accordé au site en question par le Fonds du patrimoine mondial. Seul un kibboutz, le tout premier - Degania - est actuellement inscrit sur la liste

 

http://www.habonim-dror.org/local/cache-vignettes/L311xH233/kibboutz_shef77-e0b74-58d86.jpg

 

 

"Je crois que cette initiative va augmenter l'importance du kibboutz, tant parmi les décideurs que parmi les membres du mouvement", a déclaré M. Yaski.


Le mouvement Kibboutz se félicite de l'initiative. "Ce sera un grand honneur pour nous: la reconnaissance mondiale de l'oeuvre des pionniers, les fondateurs des kibboutz, qui ont créé quelque chose d'unique au monde" a affirmé le mouvement.

 

Israël a déjà inscrit six de ses sites au patrimoine mondial: Masada, la vieille ville d'Akko (Saint-Jean d'Acre), les "tels" bibliques (Magido, Hazor et Beer Sheva), les villes nabatéennes sur la Routede l'Encens dans le Néguev, la ville Blanche de Tel Aviv ainsi que les lieux saints bahà'is à Haïfa et en Galilée Occidentale. En outre la vieille Ville de Jérusalem et ses remparts y ont également été inscrits dans les années 1980.

 

Ftouh Souhail

 

Note du blog : en 2009 on a fêté le centenaire du mouvement des kibboutzim. En effet, il y avait  100 ans, un petit groupe d’émigrants d’Europe de l’Est (deuxième alya 1904-1914), dix jeunes hommes et deux jeunes femmes s’installèrent sur des terres au bord du lac de Tibériade, près du village arabe de Oum Jumi. Ils se lancèrent dans l’exploitation agricole et fondèrent la première  kvoutza (groupe = petit kibboutz) communautaire qui deviendra bientôt le kibboutz de Degania. Il n’y avait  pas vraiment de grands desseins, ni d’idéalisme dans cette décision d’établir une communauté, cette manière de vivre a été  plutôt imposée aux jeunes pionniers par les circonstances : travail ardu et conditions difficiles.


http://www.info-palestine.net/IMG/jpg/i71244kibboutz.jpg

 

L’idéologie du kibboutz sera formulée par les pionniers de la troisième alya (1919-1923). Animés d’idéaux révolutionnaires marxistes, ces émigrants de Russie considèrent que : « Chaque kibboutz fait partie d’un vaste mouvement de retour à la terre, destiné à favoriser l’accomplissement d’une révolution nationale à travers l’émigration sioniste et le peuplemlement de La Palestine mandataire renouveau de l'indépendance. Les principes éthiques du kibboutz se fondent sur les idéaux suivants : coopération, égalité, entraide, peuplement, travail et instauration d’une société libre, démocratique et laïque. 

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