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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 12:00

C'est la seule et unique fois qu'Herbert Pagani interprète son "plaidoyer pour ma terre" à la télévision française...

 

 

 

Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.  -Albert Einstein- 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 10:26


Il y a des juifs courageux en France
 
 


Ces deux Juifs déploient le drapeau juif d'Israël devant des manifestants arabes enragés à Strasbourg. Les flics ont fait barrage.

Voir les commentaires dans  : http://www.liguededefensejuive.net/spip.php?article1705

Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.  -Albert Einstein-
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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 08:58

 

Camus'eries à dormir debout

Le  patient chez le psychiatre :
- Docteur, j'ai un problème.  Tous les soirs, quand je suis au lit,
     j'ai l'impression qu'il y a  quelqu'un caché dessous.
Alors, je me relève pour  regarder sous le lit, et, bien sûr, il n'y
a personne. Je me  recouche, mais au bout d'un moment, je me dis que je n'ai  peut-être pas bien regardé.
Alors je me relève pour  vérifier de nouveau, sans résultat bien entendu.
Bref,  j'ai beau me dire que c'est idiot, je ressens toujours le besoin  de m'assurer que personne n'est caché sous le  lit.
Docteur, tout ça me pourrit la vie, pouvez-vous  faire quelque chose?

Le psychiatre :

 - Hum... Je  vois... obsessionnel compulsif...
Comptez quatre ans d'entretiens  de psychothérapie, à raison de trois séances par semaine, et je  vous guéris de votre obsession.
Le patient : - Euh...  Combien ça va me coûter, Docteur ?
Le psychiatre :

-  60 € par séance. Donc, 180 € par semaine, 9360 € par an et donc 37440  € au final.
Le patient (songeur) :

- Euh... je crois  que je vais réfléchir...
Six mois plus tard, le  psychiatre rencontre le type dans la rue, par
hasard :

 - Alors ?  Pourquoi n'êtes-vous jamais revenu me voir ?
Le  patient :

 - 37440€ ? Mon livreur de pizza m'a résolu mon problème pour seulement 30 €

Le psychiatre (vexé) :

 - Votre  livreur de pizza ?? Vraiment ?? Et comment a-t-il fait  ?
Le patient :

- Il m'a conseillé de scier les pieds  de mon lit.

 

***


Acupuncture  
 
 Il doit y avoir quelque chose de vrai dans l'acupuncture...
On n'a jamais vu un hérisson malade !

 

***

 

- Allergie   -  
 
 Marine va chez le médecin pour savoir ce qui lui arrive :
- Bonjour Docteur, en ce moment je me sens pas très bien, savez-vous ce que j'ai ?
- Hum....oui, vous êtes allergique au bouleau !
- Ah ?! Hé bien il faut que j'arrête de travailler !
- Mais non Madame ! Je parlais de l'arbre !


Le Charocal, par Marcel Blais (Fafouin)


 

De Retour du Travail, le mari, qui voit sa Femme en-train de ramasser quelque-chose à terre devant le "Charcoal", dit :

"Salut Chérie ! Ton "Péteux" est aussi large qu'un "Charcoal" !

Sa Femme ne répond rien, épuisée de sa Journée !

La Nuitée venue, le mari dit, après plusieurs Tentatives de Séduction échouées, à sa Femme son Mécontentement. Et sa Femme de Répondre :

"Chéri, ce soir je n'ai pas le Goût d'Allumer le "Charcoal" pour le plaisir d'une Petite Saucisse !" -

Tout Hébété, le Mari, qui aimait la Pizza comme tout Hérisson en Santé, allait-il dormir, comme un Bouleau et paisiblement, entre ses Deux Oreilles !

 

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:Kj5q8ZAv6Cc5xM:http://www.fmfpro.com/IMG/doc-103.jpg

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 10:53

 

Frédéric Encel,

maître de conférences à Sciences Po Paris et à l'ESG

 

http://www.lemonde.fr/medias/www/1.2.298/img/lgo/lemonde_fr_grd.gif


L'émotion et la compassion sont une chose, la diplomatie en est une autre. Que la population turque soit choquée par le drame du Mavi-Marmara est logique et légitime. Que le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, fasse le matamore en multipliant ses habituelles outrances verbales à l'encontre d'Israël relève de la froide realpolitik.


Cette attitude vindicative traduit, depuis 2008 au moins (et non depuis le drame de la flottille !), la volonté de casser un partenariat turco-israélien qui, contrairement à l'idée en vogue, n'incarnait pas une longue alliance traditionnelle, mais un accord assez récent (février 1996) tranchant avec plusieurs décennies de rapports tantôt cordiaux (années 1960), tantôt glaciaux (années 1980), jamais excellents.


Ce divorce s'inscrit dans une profonde réorientation diplomatique menée par le gouvernement islamo-conservateur de l'AKP, dont l'objectif consiste à faire de la Turquie la principale puissance du Moyen-Orient. La stratégie servant cet objectif apparaît désormais clairement : rééquilibrer les relations entre puissances mondiales (d'où le fort rapprochement avec Moscou), éviter tout contentieux aux frontières (protocoles de Zurich en 2009 avec l'Arménie), mener tambour battant une politique panislamique (Syrie, Iran), enfin s'allier ponctuellement avec des pays émergents sur des dossiers d'ordinaire gérés par les cinq grands du Conseil de sécurité de l'ONU (accord entre Ankara, Brasilia et Téhéran sur le nucléaire iranien).


Dans ce schéma général, rompre avec Israël ne coûte presque rien - d'autres Etats équiperont tout aussi bien les avions turcs - et permet d'espérer conquérir un leadership dans les sociétés arabes à l'extérieur, tout en séduisant les couches ultraconservatrices montantes de la société turque à l'intérieur. Cette ligne emprunte tant à Atatürk qu'à une forme de néo-ottomanisme. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres, et plusieurs difficultés géopolitiques menacent cette montée en puissance.

En premier lieu, dans le monde arabe, Ankara va se heurter au double clivage arabe-perse et sunnite-chiite.

 

Un pan-chiisme iranien agressif, doublé de la course à la bombe par Téhéran, effraie les Etats arabes sunnites, de l'Egypte à l'Arabie saoudite et de la Jordanie aux pétromonarchies du Golfe. Non seulement tous ces régimes recherchent et obtiennent une protection accrue des Américains et des Français (avec des bases aux Emirats), mais encore entretiennent-ils à l'endroit d'Israël une indulgence proportionnelle à leur sévérité vis-à-vis des deux groupes armés liés à l'Iran : le Hezbollah et le Hamas.

 

Toujours dans le monde arabe, l'Egypte de Hosni Moubarak refusera que la Turquie lui subtilise le leadership du monde arabo-musulman, statut symbolique mais prestigieux, brigué depuis au moins l'épisode Nasser. Là, Le Caire sait être soutenu par la Ligue arabe, frustrée qu'aucune des trois principales puissances militaires du Moyen-Orient ne soit arabe...

 

En deuxième lieu, c'est dans le sud du Caucase et en Asie centrale que la stratégie d'Ankara trouve d'ores et déjà ses limites. Car comment concilier une future alliance avec la Russie et l'Iran tout en ménageant la susceptibilité de l'allié traditionnel azerbaïdjanais, turcophone, turcophile et pétrolifère ? Bakou revendique en effet le Haut-Karabakh, perdu pendant la guerre de 1991-1994, territoire peuplé d'Arméniens dont il est invraisemblable que l'Arménie se dessaisisse - et exige du grand frère turc le maintien de son blocus frontalier contre Erevan.

 

Or, quadrature du cercle, l'Arménie est puissamment soutenue par la Russie, et par l'Iran en mauvais termes avec un Azerbaïdjan sans cesse plus proche des Etats-Unis et... d'Israël. En dépit d'une certaine proximité linguistique, les Etats d'Asie centrale préfèrent à la modeste Turquie les grandes puissances protectrices et-ou clientes que sont la Russie, la Chine et les Etats-Unis.

 

En troisième lieu, les partenariats ponctuels avec des pays émergents risquent de manquer d'efficacité, et surtout d'irriter l'OTAN. Ainsi de l'accord de mai 2010 autour du nucléaire iranien : in fine, ce sont bien les membres permanents du Conseil de sécurité qui trancheront, et manifestement dans le sens d'un quatrième train de sanctions contre Téhéran. Certes, un Conseil de sécurité réformé s'ouvrira à terme à d'autres membres permanents, mais la Turquie n'aura alors guère de chances face à des candidats autrement plus puissants ou représentatifs, tels le Japon, l'Inde, le Brésil ou l'Afrique du Sud.

 

Par ailleurs, si Ankara optait pour une stratégie par trop anti-occidentale (si tant est que l'armée laisse faire), ses alliés dans l'OTAN pourraient envisager sa marginalisation au sein ou hors de la structure. Car si la Turquie y fut prépondérante durant la guerre froide, elle pèse moins aujourd'hui, et Washington pourrait lui substituer l'Azerbaïdjan ou un Kurdistan irakien devenu indépendant.

 

Enfin, c'est au sein d'une opinion américaine déjà peu favorable à la cause turque - pour des motifs moraux (occupation du nord de Chypre, droits des Kurdes, refus de laisser transiter les GI vers l'Irak en mars 2003), ou par islamophobie ambiante - que se dresse un sérieux adversaire : la conjonction, sinon l'alliance, de deux puissantes diasporas, la juive et l'arménienne.

 

Depuis le milieu des années 2000, les lobbies pro-israéliens répondaient déjà moins aux appels d'Israël à exercer leur influence au Congrès américain en faveur de l'allié turc, avec pour résultat direct le vote sans précédent par la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants en octobre 2007, puis par celle du Sénat en mars 2010, d'une résolution demandant à la Maison Blanche de reconnaître le génocide arménien de 1915. Or les diatribes d'Erdogan renforceront la tendance au sein d'organisations juives sans cesse plus proches de leurs homologues arméniennes (marche commune de Boston, 2009). Si Washington reconnaissait officiellement le génocide, la Turquie accuserait une défaite lourde de conséquences.

 

En définitive, il faudra au pouvoir turc trouver plus et mieux que le commode épouvantail israélien pour poursuivre avec quelque espoir de succès sa marche forcée vers la puissance...

 

Source Le Monde : http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/06/09/la-marche-a-la-puissance-turque-trouvera-ses-limites_1370097_3232.html

 

Frédéric Encel, maître de conférences à Sciences Po Paris et à l'ESG
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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 17:30

'Iran s'en mêle ?


 

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:1xpt7d9b6qKODM:http://www.284.dk/forside.jpgL’Iran envoie des navires « d’aide » pour Gaza, selon la radio de l’état,  un  geste susceptible d’être considéré comme une provocation par Israël, qui accuse l’Iran d’armer l’enclave islamiste aux mains du Hamas.

 

Un navire a quitté le port dimanche, et un autre partira vendredi, chargés tout deux de « nourriture, de matériaux de construction et de jouets, » selon l’information. Les bateaux font partie des efforts internationaux visant a briser l’isolement de la bande de Gaza, un isolement appliqué par Israël, mais aussi par l’Egypte. Il faut rappeler à ce stade que Mahmoud Abbas lui-même supplie Israël de ne pas lever le blocus de Gaza pour éviter de renforcer le Hamas.

 

« Jusqu'à la fin du blocus de Gaza, l’Iran continuera a expédier des aides, » a déclaré un responsable de la « société iranienne de défense de la nation iranienne ».

 

Alors qu’Israël a longtemps soupçonné l’Iran, qui rejette à l’état juif le droit d’exister, de fournir des armes au Hamas, Téhéran déclare qu’il fournit uniquement un soutien moral au groupe.

 

D’autre part, un responsable de l’organisation des jeunes du croissant rouge iranien a expliqué que près de « 100 000 iraniens se sont portés volontaires pour faire partie des éventuels équipages des navires d’aide, selon la presse iranienne.

 

Un responsable iranien a déclaré précédemment que les gardiens de la révolution étaient prêts à fournir une escorte militaire aux navires d’aide si le leader suprême Ayatollah Ali Khamenei en faisait la demande.

 

Mais le chef adjoint des gardiens, Hossein Salami, a déclaré que ce n’était pas au programme. « Une telle chose n’est pas sur notre agenda, » a-t-il dit a l’agence de presse officielle IRNA lundi.

 

http://www.juif.org/img/rss/des-navires-iranien-en-route-pour-gaza_130918.jpgUne telle mobilisation militaire entrainerait un affrontement majeur avec Israël, qui craint d’autre part que le soi-disant programme nucléaire civil iranien ne vise qu’à développer des armes atomiques.

 

Source :

-------copie-1.jpg

 

http://www.juif.org/defense-israel/130918,des-navires-iraniens-en-route-pour-gaza.php

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 16:02

 


Guilad Shalit : 1450ème jour de  captivité.


Le soldat franco-israélien a  entamé ce lundi son 1450e jour de  captivité aux mains du  mouvement terroriste du Hamas qui gouverne Gaza. Le jeune homme, âgé aujourd'hui de 23 ans, avait été kidnappé par un commando terroriste palestinien le 25 juin 2006 sur le territoire israélien. Depuis, seules deux lettres et une vidéo sont parvenues à ses parents. Aucune visite de la Croix Rouge ne lui a été accordée et le Hamas exige toujours d'Israël la libération d'un millier de Palestiniens, dont plusieurs sont responsables d'attentats suicides. Les exigences du mouvement terroriste  pour la libération de Guilad s’amplifient de jour en jour.


Le bureau du Premier ministre a publié  ce lundi 14 juin  un communiqué selon lequel « M. Netanyahu a donné toutes les instructions nécessaires aux services de sécurité afin que ceux-ci fassent tous les efforts possibles pour ramener Guilad à la maison, sain et sauf ». Ce communiqué était publié suite à la décision des parents de Guilad d'entamer une marche qui les mènera de leur domicile de Mitspé Hila jusqu'à Jérusalem  après  avoir  rencontré  des différents responsables politiques à la Knesset hier après-midi.


http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:vo7XWIkvttdXLM:http://www.amit4u.net/vault/blogs/25976/guilad.jpg


Les parents de Guilad Shalit et le collectif de lutte pour la libération de Guilad, vont en effet  entamer le 27 juin  prochain un périple de 10 jours de Mitzpeh Hila (nord d'Israël) jusqu'à la résidence du Premier ministre à Jérusalem, pour rappeler au bon souvenir du premier ministre israélien que leur fils est en captivité à Gaza depuis près de 4 ans. « Nous promettons de rentrer à la maison uniquement avec Guilad », a déclaré son père, Noam, très critique contre le gouvernement.


Pour le collectif de lutte pour la libération de Guilad, le gouvernement a fait erreur en libérant les ''militants'' terroristes avérés à bord de la flottille turque pro-palestinienne pour Gaza.

Noam Shalit, le père de Guilad, s’est entretenu  ce lundi à la Knesset (parlement israélien)  avec les députés Shaoul Mofaz (Kadima), Miri Regev (Likoud) et avec les ministres Ouzi Landau, Dan Meridor, Youval Steinitz et Sylvan Shalom. Il leur a demandé d’user de leur influence sur les autres parlementaires pour qu’ils s’opposent à l’assouplissement du blocus sur la Bande de Gaza.


Lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv, Noam Shalit a annoncé le lancement d'une nouvelle campagne médiatique pour la libération de son fils Guilad. « Le Premier ministre a déjà reçu le message il y a un mois : nous lui avons indiqué que le mois de juin, marquant le 4ème anniversaire de la capture de Guilad (par le Hamas), est notre casus belli'', a-t-il affirmé.


Selon Moussa Abou Marzouk, l'un des cadres du Hamas à Gaza, la situation de Guilad Shalit, en captivité depuis 4 ans à Gaza, est meilleure que celle des détenus palestiniens en Israël, car « il jouit de tous ses droits. » Dans une interview au journal Al Hayat, il a expliqué que son mouvement n'autorise pas les visites à Shalit, de crainte que sa cachette ne soit dévoilée à Israël.

 

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:cIfRjEnk0446YM:http://www.njcmania.com/news/images/106.bmp


Le Hamas continue de retenir ce soldat juif, illégalement. Il est prisonnier depuis quatre longues années et le Hamas n'a pas accordé à la Croix Rouge un droit de visite, et ce en violation des Conventions de Genève.

Aujourd’hui tout le monde doit savoir que tant que Guilad Shalit restera entre les mains du Hamas, la crise de la Bande de Gaza ne sera pas résolue. L’ouverture des points de passage avec la bande de Gaza dépendra  inévitablement de la libération du soldat israélien Guilad Shalit.


Ftouh Souhail, Tunis

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 09:27
     

 

Un livre de Kénizé Mourad

 

http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:SEKJa8ps9kv8DM:http://2.bp.blogspot.com/_ZFY-yo6iIXM/SNetkxUJR9I/AAAAAAAACuI/3Bqrv1leVps/s400/151_1141.jpg

Fiche :


http://pagesperso-orange.fr/mondalire/Images/photos/princesse.jpgAuteur Kenizé Mourad


Editeur Lgf

 

Collection Ldp, numéro 6565

 

Editions originales : Robert Laffond 1987

 

Nombre de pages 854 pages

 

Format 11 cm x 18 cm

 

ISBN 2253048291

 

Résumé :


C'est une histoire authentique qui commence en 1918 à la cour du dernier sultan de l'Empire ottoman. Selma a sept ans quand elle voit s'écrouler cet empire. Condamnée à l'exil, la famille impériale s'installe au Liban. Selma, qui a perdu à la fois son pays et son père, y sera " la princesse aux bas reprisés ". C'est à Beyrouth qu'elle grandira et rencontrera son premier amour, un jeune chef druze ; amour tôt brisé.


Selma acceptera alors d'épouser un raja indien qu'elle n'a jamais vu. Aux Indes, elle vivra les fastes des maharajas, les derniers jours de l'Empire britannique et la lutte pour l'indépendance. Mais là, comme au Liban, elle reste " l'étrangère " et elle finira par s'enfuir à Paris où elle trouvera enfin le véritable amour. La guerre l'en séparera et elle mourra dans la misère, à vingt-neuf ans, après avoir donné naissance à une fille : l'auteur de ce récit.

 

"Il m'a fallu quatre ans pour écrire ce livre. C'est le fruit d'une recherche minutieuse, aussi bien historique que personnelle et psychologique. Je voulais faire revivre Selma, ma mère, morte si jeune, alors qu'elle rêvait de changer le monde. La faire revivre pour elle, par ce livre qui est une lettre d'amour que je lui adresse. Mon ambition, mon vœu le plus cher c'est de la rendre éternelle. (…) Pendant quatre ans, je me suis mise en correspondance avec Selma, une correspondance qui confine à la symbiose. Par un phénomène de quasi-médiumnité, j'ai retrouvé, deviné ce qu'elle avait dû vivre, penser, ressentir. Et je n'ai pas été étonnée, une fois mon livre paru, de recevoir des lettres de personnes qui l'avaient bien connue, et me confirmaient ce que j'avais écrit de façon presque intuitive. Encore un mot. Je veux dire que par-delà l'histoire de ma mère, il y a un autre aspect de ce livre, à mon avis tout aussi essentiel. C'est la reconstitution historique d'époques al connues, comme la fin de l'empire ottoman, le début du mandat français au Liban, le mouvement qui, aux Indes, a conduit à la naissance du Pakistan." Kénizé Mourad."


Extrait :


Selma a sauté de voiture, elle court dans le sentier au milieu des herbes hautes et des buissons de genêts, la tête renversée vers le ciel, les bras ouverts comme pour embrasser toute cette splendeur, l'absorber, la faire sienne, elle court, elle ne veut plus s'arrêter. Elle entend dans le lointain Orhan qui l'appelle, mais elle ne se retournera pas, elle veut être seule avec cette nature qui la rend à elle-même, lui est plus familière que l'amie la plus chère, cette nature à laquelle elle s'abandonne sans crainte d'être abandonnée, et que par tous ses pores elle sent entrer en elle, lui redonner force, intensité.


Elle s'est jetée dans l'herbe, avidement elle en respire l'odeur humide, la tête lui tourne ; dans ses jambes, dans son ventre montent les vibrations chaudes de la terre, elle a l'impression de s'y fondre. Elle n'est plus Selma, elle est bien davantage, elle est ce brin d'herbe, et ces feuilles, et cette branche qui s'étire pour atteindre un nuage, elle est cet arbre qui plonge ses racines jusque dans l'antre obscur et mystérieux de sa naissance, elle est le bruissement de la source et son eau transparente qui fuit et toujours reste là ; elle est la caresse du soleil et le tournoiement du vent, elle n'est plus Selma, elle est, tout simplement.

 

Sur le chemin du retour, la jeune fille ne dira pas un mot. Elle tente de protéger sa joie, flamme fragile. La croyant triste, Orhan s'ingénie à la distraire, lui raconte mille histoires qu'elle n'entend pas. Elle aimerait qu'il se taise… Mais comment lui expliquer que le silence peut-être le plus chaleureux des compagnons, le plus attentif, le plus généreux et que dans le mot "solitude" elle, elle voit "soleil".


Par la suite, lorsque Selma évoquera cette période de son adolescence, elle se dira que c'est ce lien profond avec la nature qui l'a protégée du désespoir, l'a rendue à elle-même. Sans ses longues échappées dans cet univers magique elle n'aurait pas supporté la séparation d'avec tout ce qu'elle aimait, et sans doute n'aurait-elle pu résister à la mélancolie lancinante qui insensiblement envahissait la demeure de la rue Roustem-Pacha. (Pages 251-252 Editions France-Loisirs) 


Critique/Presse :

 

Un livre splendide : Personne d'autre que Kénizé Mourad n'aurait pu imaginer histoire plus follement romanesque, ressusciter des événements historiques avec une telle évidence et mêler avec plus de passion le rêve et la réalité." Danièle Mazingarbe - Madame Figaro


Kénizé Mourad a un sens exceptionnel de la reconstitution historique, soutenu par une formation de reporter, mais elle a surtout une plume de romancière, et une vision du monde. Son récit, construit avec une grande maestria, contient une version inhabituelle pour nous de l'histoire de ce siècle. Le point de vue de Kénizé Mourad sur l'histoire du Proche-Orient et la civilisation indienne est particulier et c'est ce qui fait sa richesse. On peut en contester la valeur objective, on ne peut pas en ignorer la légitimité. Il est passionnant de s'en pénétrer, de le partager provisoirement, de le comprendre. De ses aïeules Kénizé Mourad a hérité l'art de conquérir les coeurs. Catherine David - Le Nouvel Observateur

 

Roman historique dans lequel l'auteur a reconstitué la vie de sa mère, une princesse ottomane exilée au Liban, puis mariée contre son gré à un prince chiite des Indes. Si le critique du journal Le Monde parle d'un "livre de l'été" et d'une "panoplie chatoyante", C. David dans Le Nouvel observateur affirme que la lecture de ce livre, digne d'Eugène Sue, est indispensable pour tout voyageur se rendant en Turquie. Amazon.fr

 

Les internautes en parlent : 28 février 2002 - Commentaire de : Nicolas de Craene-Guiffrey de Paris, France


Tel un tapis volant, ce chef d'oeuvre nous transporte à travers près d'un demi-siècle d'histoire. Débutant au moment ou ce qui fut l'un des plus grands empires du monde achève sa lente agonie, nous suivons les pas de la princesse Selma, qui quittera les ors des palais ottomans pour être confrontée aux dures réalités de la vie. De Constantinople à Beyrouth, des fastes de l'Inde des maharadjahs au Paris de l'avant-guerre, cette destinée hors du commun ne peut laisser le lecteur indifférent.

9 septembre 2002 - Commentaire de : cybereinbob de le lac


Les livres comme celui ci, on ne tombe pas dessus par hasard.
C'est le genre de livre qui... vous marque, vous font vivre un trop plein d'émotion et au final, on en ressort différent.
C'est le genre de livre... qui entre dans votre vie, un peu à la manière de l'âme soeur que l'on n'attend plus et qui vous tombe du ciel au moment ou l'on se prend à désesperer de sa venue, il chamboule votre vie, au moment ou l'on en a besoin, pour le meilleur et... le pire et là pour nous faire d'autant plus apprécier le meilleur.

 

Source : http://www.mondalire.com/princesse.htm

 

Kénizé Mourad la petite fille de La Sultane, la Reine mère de Mahmoud II, a ecrit ce livre que j'ai lu avec un intêret croissant, soif de savoir la suite et une immense curiosité.

 


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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 21:58

 

 

 Camus'ez vous


1.http://www.funfou.com/funimages/man-in-brief.gif Les hommes sont comme les vacances.
ça ne dure pas longtemps
2.
http://www.funfou.com/funimages/man-in-brief.gifLes hommes sont comme les bananes.
Plus ça vieillit et moins c'est dur.
3.
http://www.funfou.com/funimages/man-in-brief.gif Les hommes sont comme le temps.
Tu ne peux rien faire pour le changer.
4.
http://www.funfou.com/funimages/man-in-brief.gifLes hommes sont comme le café.
Les meilleurs sont chauds, forts et te maintiennent réveillée toute la nuit.
5.
http://www.funfou.com/funimages/man-in-brief.gifLes hommes sont comme les ordinateurs.
Durs à comprendre et constamment sans mémoire.
6.
http://www.funfou.com/funimages/man-in-brief.gifLes hommes sont comme la publicité.
Ne jamais croire un mot de ce qui est dit.
7.
http://www.funfou.com/funimages/man-in-brief.gif Les hommes sont comme les comptes en banque.
Sans argent, ils ne gênèrent aucun intérêt.
8.
http://www.funfou.com/funimages/man-in-brief.gif Les hommes sont comme les pop-corns.
Ils ne satisfaisent qu'un petit moment.
9.
http://www.funfou.com/funimages/man-in-brief.gifLes hommes sont comme les tempêtes de neige.
On ne sait jamais quand ça arrive, combien de centimètres ils donneront et combien de temps ça durera.
10.
http://www.funfou.com/funimages/man-in-brief.gifLes hommes sont comme les photocopieurs.
Ils ne servent que pour la reproduction.
11.
http://www.funfou.com/funimages/man-in-brief.gifLes hommes sont comme les places de stationnement. 
 Toutes les bonnes places sont occupées, les autres sont pour les handicapés.


Voir d'autres Camus'eries :


 

http://horizons.over-blog.net/article-camus-ons-nous-51380422.html

http://horizons.over-blog.net/article-dictionnaire-feminin-par-suggest1-50747803.html

http://horizons.over-blog.net/article-petites-histoires-49498186.html

 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 22:01

 

Quand l’Onu remettait en question les statistiques des « réfugiés palestiniens »…


PAR Michel Gurfinkiel.

 

http://www.michelgurfinkiel.com/images/haut.gif

 

 

 

Proclamé le 14 mai 1948 en fin d’après-midi, l’Etat d’Israël a accédé à l’indépendance et à la souveraineté le 15 mai à zéro heure. Mais par la suite, ce pays a préféré célébrer l’événement à sa date juive, le 5 du mois d’iyyar. Laissée pour ainsi dire vacante, la date grégorienne a été récupérée et détournée par les Etats et organisations arabes ou islamiques, qui en ont fait un jour de deuil : Yôm al-Naqba, l’anniversaire de la Naqba ou Catastrophe, c’est à dire de l’exil ou de l’expulsion des Arabes palestiniens.

 

Dans son discours du Caire, en 2009, le président américain Barack Obama a esquissé une équivalence historique entre la Shoah et la Naqba. Il n’est pas inutile de ramener l’événement à ses véritables proportions.

 

770 000 à 800 000 Arabes vivaient, au 1er janvier 1947, dans le territoire dont Israël devait prendre le contrôle pendant la guerre de 1947-1948. 170 000 d’entre eux vivaient toujours sur le même territoire en 1949. Le reste - 600 000 à 630 000 âmes selon les estimations - avait donc abandonné ses foyers dans l’intervalle.

 

Ces départs ont commencé dès l’été 1947, quelque neuf mois avant l’indépendance d’Israël. Ils ont d’abord touché les élites arabes, plus de 100 000 âmes, qui ont préféré se mettre à l’abri dans les pays arabes voisins – Liban, Syrie, Egypte – où elles avaient des liens familiaux ou même des propriétés. Puis des populations plus humbles, que les chefs militaires arabes appelaient à se « replier » pendant la durée des opérations : 300 000 âmes supplémentaires, parmi lesquelles de nombreux Syriens ou Libanais immigrés en Palestine dans les années 1920, 1930 et 1940. On compte enfin 150 000 expulsés au sens propre, contraints au départ par les Israéliens en vertu de considérations stratégiques.

 

Pour tragiques que ces événements aient été, ils n’ont rien eu d’exceptionnel. Lire la suite de l'article...

 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 14:49

Suspension de la diffusion de la chaîne Al Aqsa TV en France     

 

Encore une fois, lorsqu’ils  font preuve de lucidité et de vigileance  il faut les remercier. Les responsables  du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) en France  ont décidé  de cesser la diffusion de la chaîne principale  du Hamas.

La chaîne a diffusé à plusieurs reprises des programmes à caractère antisémite et violent,  tel que projetés par les médias gouvernementaux en Iran, au Liban et en Syrie.

 

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a averti l'opérateur européen satellite Eutelsat que la chaîne de TV Al Aqsa du Hamas, diffusée par ses soins, viole une loi française de 1986 ''interdisant toute forme d'incitation à la haine et à la violence pour des raisons de race, de religion et de nationalité''. La mise en garde a été transmise en novembre mais n'a été publiée qu'en décembre 2009.

 

La chaîne ayant diffusé à plusieurs reprises des programmes méconnaissant cette interdiction, le Conseil a demandé à Eutelsat de cesser la diffusion de la chaîne dans le cadre d’une mise en demeure.

De sa part, le  Quai d'Orsay a demandé plusieurs fois à  la chaîne Al Aqsa, diffusée par l'opérateur de satellite basé à Paris, de mettre fin aux "incitations à la haine".

Al Aqsa TV est la chaîne officielle du Hamas. Voir la page qui lui est consacrée sur le site de l'Institut de Recherche des Médias du Moyen-Orient. Cette chaine etait tres suivie en  France  dans les milieux de l'immigration maghrébine.


Rappelons qu’en avril dernier, il y’avait aussi une décision similaire  du CSA  en France de la suspension de la diffusion de la chaîne Al Rahma. Le Conseil a demandé à la société Eutelsat de cesser la diffusion de la chaîne égyptienne Al Rahma (dans le cadre d’une mise en demeure aussi). Des propos à caractère haineux, violent et antisémite ont en effet été tenus sur cette chaîne, le 31 octobre 2009, à propos du conflit israélo-palestinien, décrivant le peuple juif de façon avilissante et dégradante. De tels propos sont encore  contraires à l’article 15 de la loi du 30 septembre 1986 qui interdit la diffusion de tout programme incitant à la haine ou à la violence pour des raisons de religion ou de nationalité.


La lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur les médias relèvent  en France du droit de la communication audiovisuelle.


En mars dernier, le Département américain du Trésor a annoncé sa décision de déclarer illégale la chaîne de télévision Al-Aqsa  contrôlée par le mouvement terroriste palestinien. Le Trésor  a indiqué  dans un communiqué que, en vertu de sa décision, les actifs qu’Al-Aqsa TV, qui émet depuis Gaza, seront gelés.


Enfin, les Etats-Unis ont mis également en place des sanctions pour tout américain qui tenterait de mener une transaction avec le Hamas ou leur télévision.

 

Ftouh Souhail, Tunis


(1) Source : CSA - Conseil Supérieur d'audiovision

 

                     http://www.juif.org/blogs/23484,france-le-csa-demande-la-suspension-de-la-diffusion-de-la-chaine.php

 

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